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Céline Ange
1 abonné
15 critiques
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5,0
Publiée le 7 janvier 2024
Un film gracieux et tout en finesse. Interprétation au top d'Isabelle Carré et Bernard Campan. Les autres acteurs au top également. Un délicieux moment ♥️
Magnifique histoire d'amour, tout en pudeur, une histoire qui sonne vrai, réelle, qui se deroule tout doucement comme un vin qui muri lentement mais sûrement. 2 acteurs au top et d'une grande sincérité.
Je pense savoir pourquoi cette comédie romantique réussie n'a pas plus autant au près du Grand publique. Les protagonistes ne sont pas jeunes, des défauts alcoolisme inavoué, foi catholique pratiquée.
Cette comédie est douce-amère. Même à quand un moment l'on pourrait croire que l'amertume vas gagner car les personnages sont des écorchés de la vie avec un passé lourd à porter mais c'est une comédie donc ils réussissent à s'en sortir.
La partir la plus réussie est justement l'atelier de dégustation où l'on réussit à transformer, grâce au quiproquo, au double sens, le vocabulaire du vin en conversation grivoise.
Une jolie comédie romantique qui sort un peu des sentiers battus du fait que les deux protagonistes sont plutôt iconoclastes. Une bigote et un homme renfermé et blessé. Le duo Campan Carré est touchant et fonctionne parfaitement. Un film qui ne révolutionne pas le genre mais qui offre quelques originalités rafraichissantes.
Très prévisible mais se laisse regarder pour Isabelle Carré toujours juste, alors que Bernard Campan donne à chaque film l'impression d'être un jeune débutant.
Une comédie romantique douce-amère assez prévisible et manquant un peu de corps, mais pleine de tendresse et laissant un goût agréable en bouche, grâce à la complicité du couple formé par le duo Campan/Carré.
J’ignorais que « La dégustation » était une pièce de théâtre. Non seulement ce fut un succès mais elle a été récompensée d’un Molière en 2019. « La dégustation » en film ? Un bon point dans la mesure où je n’ai pas perçu du théâtre. Bien que cela ne soit pas un gros mot ! Force est de constater qu’Yvan Calbérac a su offrir à son film plusieurs lieux qui ne m’ont pas semblé factices ou forcés.
Dernièrement « The father » donnait un peu d’extérieur mais la qualité des dialogues, la force du récit compensaient largement l’essentiel du lieu unique. Comme je l’écris souvent, de très bons dialogues conjugués à une direction d’acteurs rigoureuse peuvent me faire oublier une mise en scène quasiment statique. Je cite souvent : « Carnage », « La jeune fille et la mort », « La Vénus à la fourrure » « The father » et même « L’Origine du monde » ! « La dégustation » a beau « s’extérioriser » ça ne compense pas une mise en scène banale, des acteurs en roue libre et des dialogues par moments très appuyés, voire lourdauds ! Par exemple : la scène de la dégustation à connotation sexuelle est sympa mais j’ai eu comme l’impression qu’elle ne collait pas vraiment au personnage Hortense (Isabelle Carré) ; certes, son analyse semblait innocente mais je n’y croyais pas car trop lourd ! Avec un autre caractère cela aurait passé. Ça n’engage que moi. Il en est de même pour son manque d’enfant. Et puis que dire du personnage de Steve (Mounir Amamra) ? Pourquoi tomber systématiquement dans le cliché des mauvaises fréquentations ?! Apparemment, les clichés ont aussi la vie dure au théâtre ! A cela je peux rajouter que la cave de Jacques (Bernard Campan) est très peu fréquentée. La seule cliente-figurante est pour Steve au moment où il est seul à s’occuper du magasin. Jamais, on aperçoit une ou deux silhouette(s)-client(s) flâner dans la boutique. Elle est constamment vide, seuls trois habitués la fréquentent : le docteur (Olivier Claverie), l’ami Guillaume (Eric Viellard) et Hortense. C’est joué ainsi au théâtre me direz vous. Et alors ? Il en est du théâtre comme des films, on aime ou on n’aime pas et peu m’importe si la pièce ou le film est récompensé. Au théâtre il m’arrive aussi de m’ennuyer.
Comme je ne bois pas de vin, je serai malvenu de faire un mauvais jeu de mot en écrivant que « La dégustation » est une piquette ! Plus sobrement, « La Dégustation » n’est pas à mon goût. Au regret…
En adaptant au cinéma sa propre pièce de théâtre, Ivan Calbérac offre un film rempli de tendresse. Sorti en 2022, ce long-métrage aborde une multitude de thèmes (l’alcoolisme, l’insertion professionnelle, l'assistance médicale à la procréation, la religion, les SDF, etc.) avec en toile de fond une douce romance entre deux êtres perdus (Isabelle Carré et Bernard Campan). Le traitement superficiel de ces sujets de société est compensé par un ton volontairement léger qui évite toute forme de dramatisation. Le réalisateur vise clairement la comédie et non la critique sociale. Ajoutons à cela quelques touches d’humour et nous sommes devant un sympathique divertissement. Bref, pas un grand cru mais loin d’être de la piquette.
Film vraiment très sympa. Les performances de Bernard Campan et surtout d'Isabelle Carré sont exceptionnelles. A regarder sans modération contrairement au thème du film.
Comédie romantique qui vaut par la prestation du duo Isabelle Carré en grenouille de bénitier et Bernard Campan en caviste paumé, mais qui s'alourdit de concepts sociétaux comme les SDF, les jeunes en réintégration, l’alcoolisme. Intéressant mais trop de contraintes pour être parfaitement efficace.
20 ans (déjà) après Se souvenir des belles choses, Bernard Campan et Isabelle Carré confirment leur belle alchimie, malgré un scénario léger et des dialogues pas toujours subtils. Bernard Campan, déjà très touchant dans Presque, fait honneur à son potentiel dramatique. Isabelle Carré est désarmante de naïveté.