AlloCiné
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Votre avis sur Le Prix du passage ?
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Natacha est une jeune maman célibataire. Elle vit dans le nord et l’afflux de migrants attendant de passer en Angleterre fait partie de son quotidien, tout comme la misère social d’un territoire où le chômage est fort. Elle fait alors la rencontre de Walid qui attend son frère pour passer la frontière. Un business pour faire passer les migrants se met alors en place entre eux, les exposants à de gros dangers… Le film parvient à décrire une réalité sociale et à créer de la tension mais en crédibilité sur des scènes essentielles.
Je suis allée voir le prix du passage un peu par hasard car il y avait l'avant-première dans ma ville. Au-delà de la troublante justesse du jeu des acteurs, ce film apporte un regard plein d'humanisme et de profondeur sur un sujet malheureusement d'actualité. Les héros se retrouvent dans leurs difficultés et leurs drames personnels, mettant en lumière ce qu'il y a de plus fragile chez l'autre, de plus beau aussi. Simplement bouleversant.
Ce film bouleversant c’est avant tout une merveilleuse rencontre de deux êtres en détresse. L’un migrant, l’autre mère célibataire en situation précaire qui vont être amenés à s’entraider : Natacha et Walid respectivement très bien interprétés par Alice Isaaz et Adam Bessa. On est tenu en haleine comme dans un bon thriller
PLR
Il y a un peu de l’ambiance de « Welcome » (2009). Même fond, des migrants sur un terrain vague qu’on a fini par nommer« jungle » et qui attendent l’occasion pour passer clandestinement en Angleterre. Qui dans un camion, qui dans une embarcation de fortune, qui avec l’assistance d’un passeur. C’est le lieu des rackets, des conflits interethniques, de l’entraide parfois aussi.
Si dans « Welcome », l’assistance apportée visait à faire preuve d’humanité sur fond de reproche familial de vivre bien dans son monde et petit confort quoique modeste sans se préoccuper du reste, ici il s’agit d’une mère de famille « célibataire » (lire élevant seule son fils bien que sa mère soit aussi présente si besoin) et qui a du mal à joindre les deux bouts. La chaudière hors d’âge de son appartement sans luxe ni confort est hors service. Elle a besoin de 2000 € pour la changer. Lui viendra l’idée, pour ce prix-là (très compétitif, moitié moins que ce qui se pratique déjà sur la place), de dissimuler un passager dans le coffre de son véhicule automobile et de prendre le ferry pour traverser la Manche. A destination, la famille et/ou la communauté de ces migrants prendra le relai.
On ne pourra qu’être surpris par la facilité de cette traversée malgré plusieurs contrôles. Ainsi revenue à davantage d’aisance financière, la jeune mère de famille dépensera peut-être un peu plus que ses moyens (et ses dettes accumulées) lui permettent. Faire plaisir à son fils, à l’occasion de son anniversaire. Se faire plaisir à elle aussi avec quelques achats d’impulsion. Et, de fil en aiguille, recommencer cette activité somme toute lucrative de passeur, plusieurs fois. Evidemment, même si elle conserve un peu le sentiment d’aider, de rendre service (une manière d’être dans le déni du délit qu’elle commet ?) elle prend des « parts de marché » à d’autres et s’attire donc des ennuis et des inimitiés dans ce milieu interlope.
Ainsi va le fil de conducteur de ce film, mi social, mi pratique délictuelle, mi humanisme (oups, ça fait trois moitiés ! oui bon, ça dépend de la taille des moitiés). La mise en scène est suffisamment bonne pour que le spectateur s’implique dans ces passages et prenne conscience de leur prix, pas seulement celui de ce qui est payé en billets de banque, mais également au sens figuré celui du risque de se faire prendre à tout moment. Surtout qu’il y aura parfois des aléas qui vont le tenir en haleine.
Si dans « Welcome », l’assistance apportée visait à faire preuve d’humanité sur fond de reproche familial de vivre bien dans son monde et petit confort quoique modeste sans se préoccuper du reste, ici il s’agit d’une mère de famille « célibataire » (lire élevant seule son fils bien que sa mère soit aussi présente si besoin) et qui a du mal à joindre les deux bouts. La chaudière hors d’âge de son appartement sans luxe ni confort est hors service. Elle a besoin de 2000 € pour la changer. Lui viendra l’idée, pour ce prix-là (très compétitif, moitié moins que ce qui se pratique déjà sur la place), de dissimuler un passager dans le coffre de son véhicule automobile et de prendre le ferry pour traverser la Manche. A destination, la famille et/ou la communauté de ces migrants prendra le relai.
On ne pourra qu’être surpris par la facilité de cette traversée malgré plusieurs contrôles. Ainsi revenue à davantage d’aisance financière, la jeune mère de famille dépensera peut-être un peu plus que ses moyens (et ses dettes accumulées) lui permettent. Faire plaisir à son fils, à l’occasion de son anniversaire. Se faire plaisir à elle aussi avec quelques achats d’impulsion. Et, de fil en aiguille, recommencer cette activité somme toute lucrative de passeur, plusieurs fois. Evidemment, même si elle conserve un peu le sentiment d’aider, de rendre service (une manière d’être dans le déni du délit qu’elle commet ?) elle prend des « parts de marché » à d’autres et s’attire donc des ennuis et des inimitiés dans ce milieu interlope.
Ainsi va le fil de conducteur de ce film, mi social, mi pratique délictuelle, mi humanisme (oups, ça fait trois moitiés ! oui bon, ça dépend de la taille des moitiés). La mise en scène est suffisamment bonne pour que le spectateur s’implique dans ces passages et prenne conscience de leur prix, pas seulement celui de ce qui est payé en billets de banque, mais également au sens figuré celui du risque de se faire prendre à tout moment. Surtout qu’il y aura parfois des aléas qui vont le tenir en haleine.
Un excellent film, seul bémol cette simili happy end.
Les acteurs sont convaincant.
Ce thème est trop peu abordé et c'est déchirant ce que vivent ses gens.
Malgré tout je ne reverais probablement jamais.
Je ne comprends absolument pas la si mauvaise note attribué par les spectateurs.
Les acteurs sont convaincant.
Ce thème est trop peu abordé et c'est déchirant ce que vivent ses gens.
Malgré tout je ne reverais probablement jamais.
Je ne comprends absolument pas la si mauvaise note attribué par les spectateurs.
Très beau film sur la dureté de la vie pour les réfugiés qui veulent se rendre dans un autre pays pour avoir une nouvelle vie au péril de la leur .
Ce ne sera pas une romance. Ce ne sera pas un film politique. Sans jugement, sans dogmatisme...
Simplement 2 drames sociaux qui se percutent : elle est sans le sou (il faut réparer la chaudière) et il est migrant irakien attendant son frère pour le "passer" en Angleterre via les ferry à Dunkerque.
Et s'improvise une filière artisanale de passage illégal de migrant.
Les moments intenses concernent les passages aux douanes françaises et britanniques (les migrants sont dans le coffre arrière).
Belle histoire d'une mère avec son fils, avec Mamie en protectrice ultime...
Pas mal mais trop neutre, ce qui enlèvera toute émotion véritable!
Simplement 2 drames sociaux qui se percutent : elle est sans le sou (il faut réparer la chaudière) et il est migrant irakien attendant son frère pour le "passer" en Angleterre via les ferry à Dunkerque.
Et s'improvise une filière artisanale de passage illégal de migrant.
Les moments intenses concernent les passages aux douanes françaises et britanniques (les migrants sont dans le coffre arrière).
Belle histoire d'une mère avec son fils, avec Mamie en protectrice ultime...
Pas mal mais trop neutre, ce qui enlèvera toute émotion véritable!
Film remarquable sur un problème d'actualité, celui des tentatives de passage des migrants en Angleterre depuis Calais. Alice Isaaz y incarne magistralement le rôle d'une jeune mère célibataire en situation précaire et qui va se lancer dans une activité de passeuse de migrants.Le film se transforme en thriller quand elle marche sur les plates bandes des véritables passeurs. Suspense garanti et tous les acteurs sont excellents
Un vrai thriller hyper efficace sur un sujet d'actualité. Un film intelligent où les acteurs excellent dans la pure veine des meilleurs Ken Loach.
FaRem
En proie à des difficultés financières, Natacha, mère célibataire, décide de faire traverser des migrants en Angleterre contre de l'argent. Avec un tel sujet, c'était facile de penser à la traditionnelle histoire pleine de bons sentiments où un personnage chercherait à se prendre pour un bon samaritain, mais ce n'est pas le cas. "Le prix du passage" est un film où les gens sont motivés par l'argent. Il y a bien sûr des sentiments qui se développent, car ils restent des humains, mais on évite au moins, et heureusement, la romance entre Natacha et Walid. En tant que thriller, le film de Thierry Binisti fonctionne assez bien notamment lors des passages avec des séquences un peu trop courtes, mais durant lesquelles la tension est vraiment palpable. Pour le reste, l'histoire est vraiment bateau et assez mal écrite. Il y a trop de lacunes et facilités scénaristiques pour être vraiment pris par ce film qui se laisse cependant regarder sans problème.
selenie
On se retrouve dans le Nord, la "Jungle" communément appelée durant des années par les médias où les migrants tentent par tous les moyens de passer en Angleterre. Deux individus vont se croiser, se trouver un point d'entente qui va amener à un contrat tacite. Ainsi le migrant Walid/Bessa va se faire une toute petite place auprès de Natacha/Isaaz, les deux sont démunis, piégés, sans ressources ou presque jusqu'à ce que le prix du passage amène à l'appât du gain qu'on croit toujours facile et à porter de main. L'intrigue reste intéressante car complètement plausible même si on est un peu agacé par les éléments premiers tels que nous sont montrés ces deux personnages. Par contre le réalisateur évite l'écueil de l'idylle habituel, ce qui paraît logique tant leur but est différent. Par contre, on n'est pas complètement séduit par le jeu de Adam Bessa surtout dans les instants émotion, par contre Alice Isaaz est épatante, à la fois battante et looseuse, paumée et forte et ce même si on aurait aimé une raison ou excuse plus valable pour expliquer le passage à l'acte. Un film ancré dans le réel, quasi docu-fiction avec quelques bons moments de tension qui s'offre une fin optimiste sans qu'on y croit trop.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Un thriller social assez crédible et tendu sur la fin malgré quelques lourdeurs sur fond de trafic de migrants, qui doit bcp à l’interprétation convaincante d’Alice Izaaz.
Etant secrètement amoureux d'Alice issaz, je me suis laissé tenter par cette petite prod qui m'était inconnue, comme son sujet. C'est un film humain et social, avec des migrants vachement sympathiques quand même... Bonne histoire et bon suspense. Bon 3 étoiles ! ----Février 2024----
Natacha vit seule avec son fils dans la région calaisienne et accumule les dettes en plus de perdre son emploi de serveuse. Au hasard d'une rencontre avec des migrants, va lui venir en tête une idée risquée pour se faire de l'argent : se transformer en passeur pour quitter sa situation précaire. Alice Isaak est parfaite pour ce rôle, abandonnant ses préjugés au fil du film. Cependant, malgré un suspense constant, certaines ficelles sont un peu grosses
spoiler:
(la course poursuite ou la non-découverte des migrants dans le coffre)
. Thierry Binisti signe un film un peu naïf, mais il a le bon goût de nous épargner une histoire d'amour prévisible. Correct.
. Thierry Binisti signe un film un peu naïf, mais il a le bon goût de nous épargner une histoire d'amour prévisible. Correct.
C'est un film plutôt agréable à regarder mais on a l'impression d'en avoir vu des dizaines sur le sujet et bien mieux réalisé. L'interprétation pose parfois problème, notamment le jeu de Alice Isaaz qui est censé tenir le film. Les acteurs qui jouent les migrants s'en sortent beaucoup mieux. Sinon le scénario accumulent les facilités et invraisemblances. C'est du niveau d'un téléfilm.
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