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TUTUR29
32 abonnés
1 115 critiques
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2,5
Publiée le 12 avril 2023
Après avoir réalisé d'excellents films comme Revenant, Birdman ou Biutiful, j'étais curieux de découvrir ce nouveau film d'Inarritu. Malheureusement je n'ai pas été très séduit : il y a toujours une mise en scène avec des plans jolis et très larges, et il y a de nombreux passages complètement WTF qui nous font nous demander sur quoi on est tombé en lançant Bardo. Mais hormis ça, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le fil conducteur de l'histoire. Certains dialogues sont intéressants mais il y a globalement beaucoup de longueurs qui font que j'ai du m'accrocher pour tenir devant Bardo. Je n'oserais pas dire que c'est un mauvais film mais clairement, je n'ai pas accroché.
Une succession d’images magnifiques et d’idées de mise en scène pleines de créativité faisant appel à de l’onirisme. Au delà de la beauté formelle et de la profondeur (néanmoins) du props, je me suis un peu ennuyé.
Nous reconnaissons le travail de mise en scène phénoménal, incorporant un travail sur l'aspect visuel et l'originalité de ce qui est mis devant la caméra (que ce soit devant la caméra ou ajouté numériquement) : chaque séquence contient son lot d'éléments visuels excessifs, insensés, ou abolissant la réalité. Chaque séquence est construit sur un partie prix visuel original et qui imprime bien l’œil, mais assez peu la mémoire. Tout cela est très beau. Tout est parfait sur le plan technique : décors, costumes, photographie, distribution et interprétation.
Mais nous restons tout le temps hermétique au schéma dramatique et au enjeux, que nous imaginons personnels pour le réalisation. Cela parle de la famille, du Mexique, de l'Histoire, de la relation du Mexique avec les USA, et bien sûr des USA. Il faut reconnaître que, au delà de la beauté plastique du film et de son originalité sur le plan visuel, nous restons froid devant les éléments dramatique, et que sur la durée cela devient un problème, même si l'originalité visuelle, plastique, est souvent au rendez vous.
Que dire de ce film, c'est pas évident. Effectivement on ressent le travail assez méticuleux de Inarritu ( réalisateur de The Revenant) pour expliquer dans ce long métrage son histoire personnelle,sorte d'introspection. Cependant le film est trop long, avec des scènes parfois sans intérêt et d'une grande complexité. Encore une fois l'idée du scénario reste tout de même de qualité dans son ensemble et seuls certains réalisateurs sont capables de proposer ce type de film.
ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais qu'elle est triste cette époque où Spielberg et Inarritu ne sont plus rentables au point d'être relégué au second plan comme ça sur une plateforme de streaming...Babel, The Revenant, 21 grammes, amours chiennes....Birdman non de dieu, une leçon de cinéma, de mise en scène, de plans séquences etc...et bien Bardo(...) m'a perdu, l'enchaînement des scènes est bancal .. le film a peu de sens, mais en même temps nous suivons un personnage qui se perd...mais il y a une scène au début, un plan dans le métro avec un gars qui tient un sac avec de l'eau et des poissons dedans. échange de regards avec un gamin assis en face, et puis là, plan sur l'eau, et le gars se jette dans l'eau, nage dans le métro entre les sièges, puis il se retrouve dans un salon, puis plan dans eau de la maison sur la plage bref... du cinéma voila, c'est beau, poétique, invraisemblable mais voilà, t'as une caméra entre les mains tu fais quoi ? et bien Inarritu s'amuse avec les plans, la mise en scène, la réalité et puis...une sorte de cauchemar éveillé. Film à voir si vous aimez le cinéma au sens propre du terme, et puis juste pour que des réalisateurs comme Alejandro ne s'éteignent pas dans les méandres de l'oubli.
où est la réalité où est le rêve passé présent futur se mélange des airs de Birdman (artiste en dépression) kusturika (rythme rapide et effets poétiques) la vie est belle (humanité du personnage principal) difficile de suivre le fil mais esthétique et caméra très inventive critique de la colonisation du peuple indien au Mexique
Un film comme ça, faut juste le voir, s'en imbiber, l'avaler, le digérer. On comprend vite - dès le début - que l'on pénètre dans une zone d'inconfort. Tout d'abord, cette ombre chaussée des bottes de sept lieux qui s'envole au-dessus du désert nous met très vite dans l'ambiance: ouh là là, je ne suis pas dans lé réel là, ou plutôt pas dans le réel du film auquel je m'attendais, connaissant Inarritu. Ensuite, ces images prises au (très) grand angle, du début à la fin. Surprenant, original, audacieux; mais ça fout la gerbe parfois (ne pas trop regarder les côtés de l'écran...); enfin, cette avalanche de personnages, de lieux, d'événements, d'idées, de problématiques, de passion, d'amour, de mélancolie, cet amalgame inextricable de scènes et de dialogues, par moments sans queue ni tête, mais pourtant faisant partie d'un tout cahotique sorti tout droit du cerveau saturé du personnage principal et de Inarritu lui-même (à 60 ans la coupe est en droit de déborder), nous malmène, nous épuise et nous oblige à rester concentré sur le sens de chaque scène: c'est vraiment dur! Pourtant c'est esthétique, c'est poétique, c'est surréaliste, c'est onirique. J'aurais bien aimé le voir sur grand écran...