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Adelme d'Otrante
177 abonnés
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2,5
Publiée le 7 août 2024
Un homme vit seul chez lui où il travaille pour un studio de jeux vidéos. Il passe sa vie à créer des créatures horrifiques mais le véritable monstre est peut-être bien terré au plus profond de son être. Un film malaisant par ce qu’il veut montrer et surtout nous cacher in finé. Je ne sais pas si Vermut est le Heineke madrilène mais en tout cas il est tout aussi barbant.
L'Espagne ne manque pas de cinéastes talentueux, notamment dans la génération des quadragénaires, mais Carlos Vermut est assurément le plus fascinant d'entre eux, n'hésitant pas à s'emparer de sujets dérangeants, comme dans son quatrième long-métrage. Creaturas est infiniment inconfortable, non par ce qui y est montré mais par ce qui est suggéré, à travers les démons de son personnage principal, illustrateur de jeux vidéo, spécialisé dans la création de monstres en 3D. A mèche lente (trop pour certains, sans doute, qui ne jurent que par le rythme), le récit prend le risque d'une certaine banalité dans la description du quotidien et la naissance d'une relation sentimentale, et semble même vouloir laisser dans l'ombre le secret qui habite son héros (excellent Nacho Sánchez). L'approche est froide, presque à la Haneke, jusqu'à cette incroyable et angoissante quasi scène finale, comme une incarnation d'une lutte intérieure contre le mal. Reste que le film en impose par sa cohérence narrative et la latitude laissée pour l'interprétation de chacun, libre de juger des actes et des pulsions de son personnage principal. Creaturas se caractérise par une exigence certaine dans le refus de la facilité et dans l'examen clinique de l'horreur tapie chez nombre d'humains. Un film où la tension n'est perceptible qu'en deux ou trois passages, tout au plus, mais reste dans l'air durant toute sa durée et stagne encore, longtemps après sa projection.
Film dérangeant mais prenant et très bien joué. La tension est croissante tout au long du film et même si on est parfois mal à l'aise, le sujet est abordé avec intelligence et pudeur
Nous avions envie parfois de partir de la salle tant nous étions gênés par ce qui POURRAIT arriver. Le film joue avec le spectateur et ses attentes, ses appréhensions. Le personnage est comme un super héros tout lisse qui fait face à sa propre monstruosité. On ne l aime pas, on ne le déteste pas. C est un film lent avec des scénarios pauvres. Le propos n est pas assez clair. La première partie plante le décor. La deuxième partie est planplan et archi longue, on se demande à quoi bon le film, quel est le propos. La troisième partie revient au thème de la première partie. Donc toute la seconde partie, la thématique, qui devrait être principale, est passée sous silence... Mis à part le physique d un personnage comme rappel... Mais sinon aucune autre subtilité pour cette seconde partie pataude. Le génie du réal réside dans cette première et troisième partie, la tension angoissante et croissante. Je me suis crue dans Black Mirror à la fin. Film que je ne reverrai pas, que je recommanderai à des cinéphiles aimant la lenteur, les chroniques. Le thème est audacieux, le pari est risqué. Mais il aurait pu être amené différemment, avec plus d humanité. Là c est très froid. On se retrouve face à un film danois alors qu on est en Espagne.
Très intéressant film de Carlos Vermut à l'ambiance pesante et dérangeante ! Au début l'on ne sait pas bien où le réalisateur va nous emmener puis surgit un point de bascule où l'on comprends ! Comme le souligne à un moment donné Julian , magistralement interprété par Nacho Sánchez, personne ne sait à quoi ressemble un monstre et il ne croyait pas si bien le dire lui d'une apparence tout ce qu'il y a de plus anodine !
Le sujet est audacieux, l'entrée en matière intéressante, l'épilogue réussi... mais entre-deux que de conversations inutiles et soporifiques ! Le soufre est trop éventé pour pour qu'on puisse parler de film sulfureux. Intéressant tout de même, car hors des sentiers battus.
Un bon thriller psychologique espagnol, qui m a impressionné par une belle mise en scène, mais surtout d un scénario maîtrisé de a a z, pourtant il pouvait être cassé gueule de par le sujet abordé qui est grave et dérangeant. Creaturas s inspire du mythe du minautaure, modernisé et orienté, je ne peux en dire plus de peur de défloré l intrigue. Une très belle surprise
Indéniablement la bande annonce est à des années lumières de ce qui se passe dans ce film. Il s’agit d’un sujet au combien dangereux et dérangeant . Le point de bascule est magistralement amené À ne pas louper : un véritable film de cinéma .
Vu lors d’une avant-première dans le cadre du festival européen à Guingamp. c’est un film qui nous tient en haleine avec une réalisation très spéciale et des scènes très lente. La fin de ce long-métrage nous laisse perplexe. Je recommande ce film .
Sans surprise, côtoyer des créatures numériques ne peut s'apparenter à un humanisme. les relations amoureuses s'en trouvent perverties dans ce scénario catastrophique et une histoire bien trop longue.
Le film est excellent. Pas besoin de montage, de dynamique pour nous transmettre des émotions, sensation. C'est un " vrai " film. Je reste septique concernant la fin.