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Dans exactement la même veine que "Bac Nord" mais on montre des choses bien différentes. Le film est court mais à flux tendu de bout en bout. Dans cette enquête, on montre le rôle des différents grades et corps de la police, en insistant sur la pression constante sur leurs épaules, les erreurs qui en découlent tout autant que les petits éclats de génie. Les dialogues sont percutants, l'interprétation au poil et le rendu est bien prenant et musclé.
C'est aussi l'occasion de rappeler la lourdeur de ces attentats et la menace ressentie les jours qui ont suivi. C'est un sujet qui reste récent et très délicat, en faire un film d'action est risqué. Mais le rassemblement de tous ces gens (policiers comme témoins) qui ont oeuvré moins pour punir que pour empêcher toute récidive est un point de vue qui se tient bien. Le deuil n'est vraiment possible qu'après la neutralisation des criminels.
C'est aussi l'occasion de rappeler la lourdeur de ces attentats et la menace ressentie les jours qui ont suivi. C'est un sujet qui reste récent et très délicat, en faire un film d'action est risqué. Mais le rassemblement de tous ces gens (policiers comme témoins) qui ont oeuvré moins pour punir que pour empêcher toute récidive est un point de vue qui se tient bien. Le deuil n'est vraiment possible qu'après la neutralisation des criminels.
“Cinq jours cet automne-là !”
Cédric Jimenez, l’un des réalisateurs français les plus intéressants du moment (avis perso), mais aussi l'un des plus critiqués depuis la claque de “Bac Nord”, va une fois encore s’imposer grâce à une autre reconstitution historique, partie prenante dans sa filmographie. Après le Marseille des années 70 pour “La French” en 2014 et la Seconde Guerre mondiale pour “HhHH” en 2017 - nous voici plongés - cette fois dans une Histoire récente - au cœur des investigations policières au sortir des attentats du 13 novembre 2015. À l’instar du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, tout un chacun se rappelle où il était et ce qu’il faisait lors de cette funeste soirée de novembre, lorsque l’impensable se produisit. S'ensuivent, des jours durant - relayés par les chaînes d’info en continu - un cafouillage d’images, de reportages, de témoignages, de langues de bois et de solennité politique, jusqu’à la saturation et l'écœurement. Avec “Novembre”, le traumatisme ne sera pas ravivé à grand renfort de fusillades, d'effets spéciaux pyrotechniques et de scènes sanguinolentes, pourtant le film se suit comme un thriller haletant. Cédric Jimenez se focalise sur les jours qui suivent l’hécatombe au travers de la traque aux terroristes survivants. Du 13 au 18 novembre 2015, dès les premiers coups de téléphone tout azimut dans les différents bureaux des forces de l’ordre et au sein des alcôves étatiques, après la première explosion au Stade de France, jusqu’à l’assaut final à l’encontre de deux instigateurs des attentats, c’est cinq jours en immersion totale avec l’antiterrorisme français que le récit de “Novembre” va s'efforcer de nous narrer. Les écoutes téléphoniques, les appels de potentiels témoins, les regroupements de renseignements, les dossiers de suspects à éplucher et les auditions, nous montrent le colossal et essentiel travail de bureaucratie pour mener à bien une enquête aux ramifications internationales. “Novembre” n’en reste pas moins un polar d’investigation au suspense incroyable, avec des scènes de filatures et de choufs impressionnantes, sans oublier les assauts répétés du RAID. À ce titre, l’épilogue est d’une rare intensité ! Cinéma-vérité oblige, Cédric Jimenez dresse un état des lieux critique des entités qui doivent protéger les citoyens (les contre-ordres, les pressions internes et les heurts entre les différents services sont passés au crible). Mais la véritable dénonciation viendra d’un prologue musclé à Athène, qui est là pour nous rappeler les errances et les hésitations des autorités (les services secrets intérieurs et extérieurs), qui savaient qu’une attaque sur le sol français était imminente, restait à savoir où et quand elle aurait lieu ? Une fois de plus, avec “Novembre”, Cédric Jimenez n’a pas choisi la facilité. Reste à savoir, si les bisounours de la bien-pensance qui avaient mis au pilori “Bac Nord” en le traitant de film fasciste, auront, une fois encore, l'outrecuidance de trouver à redire sur le côté factuel de ce récit empreint d’un devoir de mémoire ?
Cédric Jimenez, l’un des réalisateurs français les plus intéressants du moment (avis perso), mais aussi l'un des plus critiqués depuis la claque de “Bac Nord”, va une fois encore s’imposer grâce à une autre reconstitution historique, partie prenante dans sa filmographie. Après le Marseille des années 70 pour “La French” en 2014 et la Seconde Guerre mondiale pour “HhHH” en 2017 - nous voici plongés - cette fois dans une Histoire récente - au cœur des investigations policières au sortir des attentats du 13 novembre 2015. À l’instar du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, tout un chacun se rappelle où il était et ce qu’il faisait lors de cette funeste soirée de novembre, lorsque l’impensable se produisit. S'ensuivent, des jours durant - relayés par les chaînes d’info en continu - un cafouillage d’images, de reportages, de témoignages, de langues de bois et de solennité politique, jusqu’à la saturation et l'écœurement. Avec “Novembre”, le traumatisme ne sera pas ravivé à grand renfort de fusillades, d'effets spéciaux pyrotechniques et de scènes sanguinolentes, pourtant le film se suit comme un thriller haletant. Cédric Jimenez se focalise sur les jours qui suivent l’hécatombe au travers de la traque aux terroristes survivants. Du 13 au 18 novembre 2015, dès les premiers coups de téléphone tout azimut dans les différents bureaux des forces de l’ordre et au sein des alcôves étatiques, après la première explosion au Stade de France, jusqu’à l’assaut final à l’encontre de deux instigateurs des attentats, c’est cinq jours en immersion totale avec l’antiterrorisme français que le récit de “Novembre” va s'efforcer de nous narrer. Les écoutes téléphoniques, les appels de potentiels témoins, les regroupements de renseignements, les dossiers de suspects à éplucher et les auditions, nous montrent le colossal et essentiel travail de bureaucratie pour mener à bien une enquête aux ramifications internationales. “Novembre” n’en reste pas moins un polar d’investigation au suspense incroyable, avec des scènes de filatures et de choufs impressionnantes, sans oublier les assauts répétés du RAID. À ce titre, l’épilogue est d’une rare intensité ! Cinéma-vérité oblige, Cédric Jimenez dresse un état des lieux critique des entités qui doivent protéger les citoyens (les contre-ordres, les pressions internes et les heurts entre les différents services sont passés au crible). Mais la véritable dénonciation viendra d’un prologue musclé à Athène, qui est là pour nous rappeler les errances et les hésitations des autorités (les services secrets intérieurs et extérieurs), qui savaient qu’une attaque sur le sol français était imminente, restait à savoir où et quand elle aurait lieu ? Une fois de plus, avec “Novembre”, Cédric Jimenez n’a pas choisi la facilité. Reste à savoir, si les bisounours de la bien-pensance qui avaient mis au pilori “Bac Nord” en le traitant de film fasciste, auront, une fois encore, l'outrecuidance de trouver à redire sur le côté factuel de ce récit empreint d’un devoir de mémoire ?
Le réalisateur s'attaque aux attentats de Novembre 2015. Il n'y a pas de scénario à proprement parler, juste le suivi de l'antiterrorisme. Cette dernière partie est très bien menée.
Je reste néanmoins sceptique sur le mélange film/documentaire : si on regarde en pensant à un film c'est très très plat mais si on le regarde en pensant à un documentaire c'est trop raconté. On ne sait pas trop sur quel pied danser. C'est peut-être volontaire mais ça m'a perturbé.
Prestation assez moyenne de J. Dujardin.
J'ai malgré tout apprécié de film.
Je reste néanmoins sceptique sur le mélange film/documentaire : si on regarde en pensant à un film c'est très très plat mais si on le regarde en pensant à un documentaire c'est trop raconté. On ne sait pas trop sur quel pied danser. C'est peut-être volontaire mais ça m'a perturbé.
Prestation assez moyenne de J. Dujardin.
J'ai malgré tout apprécié de film.
Jimenez est excellent à saisir la tension extrême des scènes d'action et d'intervention de la police. Il récidive après Bac nord, à nouveau à partir d'événements réels. Pour bâtir une fiction qui lui est propre, puisqu'en particulier il n'était pas possible de pénétrer le sein de la brigade antiterrorisme. Astucieusement, il ne donne que des prénoms aux protagonistes, on devine qui dirige, et comment la compétition entre services et décideurs est prête à ressurgir sous la pression de l'instantanéité du politique. Le film reste cependant au niveau du ressenti de ces hommes et femmes et non pas à l'analyse de qui a fait quoi. On n'élude pas la possibilité d'erreur dans la quête des terroristes à tout prix, ni surtout l'ambiguïté majeure du traitement réservé au témoin qui s'expose au risque de sa vie pour divulguer l'information clé pour débusquer les tueurs. Lynda Khoudri y est excellente dans ce rôle tout en finesse à côté des Dujardin, Kiberlain et Demoustiers qui font le job honnêtement au feeling mais n'ont pas de script particulier à se mettre sous la dent.
DVD septembre 2023
DVD septembre 2023
Au-delà du fait que le film traite des attentas du Bataclan et du stade de France, il est vraiment prenant. On ne s'arrête jamais, comme les flics qui travaillent jour et nuit, le rythme est infernal. Les pistes s'enchaînent, la pression est énorme, et beaucoup se terminent par des échecs. Jusqu'à ce qu'on arrive enfin à localiser 2 terroristes grâce au témoignage courageux d'une fille. La scène de l'assaut est éprouvante, terriblement réaliste.
Ça serait déjà un film choc si c'était une purée fiction... pour les habitués de ces quartiers de Paris le choc de ce film est tout autre.
L'histoire cru.
Dujardin et Kiberlain à très haut niveau.
L'histoire cru.
Dujardin et Kiberlain à très haut niveau.
Très bon film. Je recommande. Bon scénario. Une approche de la police anti-terroriste excellente. J'ai aimé Jean Dujardin dans ce film.
Malgré une première scène très prenante, le reste du film passe complétement à coté de son objectif. Pourquoi avoir besoin de réécrire l'histoire sur ce genre de fait ? L'adaptation est une chose, mais ici c'est la réalité est modifiée. On aurait pu avoir un excellent film documentaire, on se retrouve avec un hybride à qui on ne peut pas faire confiance.
"Novembre", le film sorti en 2022 qui relate les cinq jours suivant les attentats du 13 novembre, tente de mettre en lumière les aspects humains et la traque policière qui ont suivi cette tragédie. Bien que le sujet soit poignant et mérite l'attention, le résultat cinématographique laisse à désirer, ne parvenant pas à dépasser les limites d'une approche narrative conventionnelle. Une note de 2/5 reflète son potentiel sous-exploité et son manque d'impact.
Cédric Jimenez, après ses précédentes réussites, aborde ce sujet délicat avec une retenue louable. Cependant, l'approche qu'il adopte semble se perdre entre une reconstitution factuelle et un drame émotionnel plus profond. Le film suit le déroulement linéaire de l'enquête policière sans réussir à insuffler la tension nécessaire pour maintenir l'intérêt. Les moments de suspense sont sporadiques et ne parviennent pas à créer une dynamique captivante.
Les performances des acteurs, bien que comportant quelques éclats, semblent souvent en demi-teinte. Jean Dujardin, habituellement charismatique, peine à trouver son rythme dans ce rôle et semble mal à l'aise. Sandrine Kiberlain, quant à elle, manque de crédibilité dans son personnage. Seule Lyna Khoudri parvient à se démarquer avec une prestation solide, apportant une émotion et une conviction authentiques à son rôle.
La mise en scène et la réalisation manquent de punch et de clarté dans leur intention. L'approche visuelle ne parvient pas à traduire la gravité des événements et laisse l'ensemble dépourvu d'impact visuel. Les choix de montage, bien que visant à maintenir le rythme, ne parviennent pas à créer une immersion dans l'histoire.
Bien que le sujet lui-même mérite d'être exploré, "Novembre" ne réussit pas à se hisser au-dessus d'une approche superficielle et linéaire. L'absence de tension, de profondeur émotionnelle et de mise en scène mémorable limite sa capacité à émouvoir et à captiver le public. Une note de 2/5 reflète le déséquilibre entre le potentiel émotionnel du sujet et l'exécution décevante du film.
Cédric Jimenez, après ses précédentes réussites, aborde ce sujet délicat avec une retenue louable. Cependant, l'approche qu'il adopte semble se perdre entre une reconstitution factuelle et un drame émotionnel plus profond. Le film suit le déroulement linéaire de l'enquête policière sans réussir à insuffler la tension nécessaire pour maintenir l'intérêt. Les moments de suspense sont sporadiques et ne parviennent pas à créer une dynamique captivante.
Les performances des acteurs, bien que comportant quelques éclats, semblent souvent en demi-teinte. Jean Dujardin, habituellement charismatique, peine à trouver son rythme dans ce rôle et semble mal à l'aise. Sandrine Kiberlain, quant à elle, manque de crédibilité dans son personnage. Seule Lyna Khoudri parvient à se démarquer avec une prestation solide, apportant une émotion et une conviction authentiques à son rôle.
La mise en scène et la réalisation manquent de punch et de clarté dans leur intention. L'approche visuelle ne parvient pas à traduire la gravité des événements et laisse l'ensemble dépourvu d'impact visuel. Les choix de montage, bien que visant à maintenir le rythme, ne parviennent pas à créer une immersion dans l'histoire.
Bien que le sujet lui-même mérite d'être exploré, "Novembre" ne réussit pas à se hisser au-dessus d'une approche superficielle et linéaire. L'absence de tension, de profondeur émotionnelle et de mise en scène mémorable limite sa capacité à émouvoir et à captiver le public. Une note de 2/5 reflète le déséquilibre entre le potentiel émotionnel du sujet et l'exécution décevante du film.
on plonge dans l'enquête! oui, mais j'ai pas tout compris... ça aurait pu être un document solide de ce qu'il s'est passé si j'avais pu comprendre mieux le cheminement de la traque des terroristes. le jeu des acteurs était trop "didactique", je n'ai vu aucune émotion naturelle à l'écran. seule Lyna Khoudri sort du lot. peut-être les dialogues trop scolaires. la scène finale est dantesque! cependant le sujet est trop fort pour critiquer le film. pour comprendre ce qu'il s'est passé, il faut compléter avec d'attention documents
Film coup de poing ! On est immergé dans cette chasse aux terroristes avec un rythme effréné et une précision chirurgicale. Un travail de recherche qui permet de coller avec la réalité, presque a la manière d’un documentaire.
Réaliste, rythmé, palpitant, bien joué, sans aucun pathos, personnellement je ne vois aucune fausse note à ce film en tout point remarquable. Il n’a rien à envier au Zero Dark Thirty Kathryn Bigelow
Avec La French et Bac Nord, tous 2 excellents, Jimenez s’impose comme le meilleur réalisateur actuel, à des années lumières d’un Olivier Marchal par exemple (dans le même registre des films policiers).
A voir pour la performance du réalisateur, de sa mise en scène et de ses acteurs, mais aussi pour la mémoire…
Réaliste, rythmé, palpitant, bien joué, sans aucun pathos, personnellement je ne vois aucune fausse note à ce film en tout point remarquable. Il n’a rien à envier au Zero Dark Thirty Kathryn Bigelow
Avec La French et Bac Nord, tous 2 excellents, Jimenez s’impose comme le meilleur réalisateur actuel, à des années lumières d’un Olivier Marchal par exemple (dans le même registre des films policiers).
A voir pour la performance du réalisateur, de sa mise en scène et de ses acteurs, mais aussi pour la mémoire…
Novembre a le même réalisateur que Bac Nord (Cédric Jimenez). Les 2 films sont géniaux. Celui-là illustre bien les dysfonctionnements de l'Etat avec certains passages scandaleux.
Beaucoup de puissance cinématographique dans la mise en scène, le jeu des acteurs, la photographie et le scénario.
Un seul bémol avec Sandrine Kiberlain peu crédible dans le rôle de patronne des flics.
Cédric Jimenez confirme sa maîtrise du genre et produit un film qui tient en haleine au même niveau qu'un David Fincher.
Un seul bémol avec Sandrine Kiberlain peu crédible dans le rôle de patronne des flics.
Cédric Jimenez confirme sa maîtrise du genre et produit un film qui tient en haleine au même niveau qu'un David Fincher.
Pari risqué mais néanmoins réussi pour le réalisateur. Faire un film sur les attentats de novembre qui restent encore trop présents dans nos mémoires pouvait heurter ou dégoûter certains. Plongée réaliste dans ce qui a pu se passer pendant cette course contre la montre qu a été la chasse des responsables. Un bon film choc.
On a frôlé le 3,5 !
La première partie du film m'a décontenancé par le jeu mauvais des acteurs, (même Dujardin!). La panique et la tristesse sont surjoués, je n'ai vraiment pas apprécié et pensais que le film allait être un navet.
Heureusement au bout d'une trentaine de minutes le jeu comme le scénario prend une tournure intéressante. J'ai passé un bon moment !
La première partie du film m'a décontenancé par le jeu mauvais des acteurs, (même Dujardin!). La panique et la tristesse sont surjoués, je n'ai vraiment pas apprécié et pensais que le film allait être un navet.
Heureusement au bout d'une trentaine de minutes le jeu comme le scénario prend une tournure intéressante. J'ai passé un bon moment !
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