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Margauxcornetto
13 abonnés
67 critiques
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5,0
Publiée le 17 octobre 2022
Mais quelle claque. Après Bac Nord, Cédric Jimenez nous propose un nouveau film d’une puissance extrême. Effectivement, il est impossible de décrocher de la première seconde à la fin du film au vu de l’intensité, et de l’action permanente. Cinq jours de traque qui paraissent être une éternité pour ceux qui travaillent sur cette dure affaire, nous, spectateurs sommes plongés directement dans le combat infernal de ces cinq jours de bataille, de recherches, de doutes… je ne trouve aucun défaut au film. L’image, les acteurs, la mise en scène. Tout est exceptionnel. J’attends avec impatience que le réalisateur nous surprenne encore avec un prochain film.
Encore un navet de plus avec Dujardin qui n'est pas du tout crédible. Une réalisation merdique à l'image de bac nord qui était également super mauvais. Bref un film à éviter de toute urgence et totalement inutile.
A la fois nerveux, dense, mais aussi surfait et surjoué (Surtout par Dujardin) le dernier film de Jimenez revient sur les attentats du 13 Novembre (Sujet délicat s'il en est mais de...circonstance et de bon aloi) . Même si le sujet reprend un évènement dramatique récent le traitement est lui assez passéiste dans son approche et reprend tous les codes des polars habituels : Photos trainant partout, l'application stricte de la procédure....Etc.... En revanche la mise en place des acteurs de cette tragédie (Uniquement du côté de la BRB ) est assez bien amenée (un téléphone qui sonne, puis deux, puis trois Etc...chaque flic interrompant ses activités perso (Jogging, soirée entre ami) pour convergé vers le siège de la BRB)....le reste est un peu facile et guère convainquant.....Un bon film du dimanche soir sur TF1...autour d'un bon feu....sans plus....Hélas....a aucun moment je me suis senti emporté...ni même concerné ....Dommage
Si vous souhaitez retrouver l'ambiance anxiogène des tueries du Bataclan et autres, l'immersion dans les services du renseignement français vous satisfera peut-être... Pour ma part, j'ai quitté la salle précipitamment, après 40 minutes de diffusion, tant replonger dans cette atmosphère "chaîne d'information continue" m'a rendu insupportable la réapparition de ces tueurs et leur publicité ainsi malheureusement renouvelée. Plus envie de voir ça, et pourtant j'adore les deux acteurs principaux... : c'est vous dire !
un tout petit film.... pour un évènement majeur en France .. .. autant regarder un bon documentaire.... ce film n apporte absolument rien ...aucune émotion....rien... les acteurs et actrices sont mauvais dans leurs rôle respectifs... au final ..on perd son temps ..et c'est limite une insulte d avoir pondu un tel navet sur un drame pareil ..... zéro.
Après l'excellence "Bac Nord", Cédric Jimenez s'attaque aux attentats de Paris du 13 Novembre 2015. Plutôt à l'après attentat, durant les 5 jours qui ont suivi, sur la traque d'un deuxième attentat en train de se préparer. Sur le papier, pourquoi pas. A l'écran, même si le rythme est prenant et fait bien ressentir l'urgence, que le casting est bien choisi avec des acteurs poids lourds, le film a du mal à prendre. On se sent simple spectateur et pas du tout concerné par ce que traversent les personnages. Même si on comprend le besoin d'urgence dans la réalisation, on aurait aimé des moments plus proche d'eux, moins dans l'urgence pour essayer de comprendre leurs états d'esprit. Cédric Jimenez est un bon réalisateur ... si il a un bon scénario...
Avec Novembre, Jimenez voulait ne pas reproduire les erreurs de son précédent film et a décidé, pour ça, de filmer les situations et les personnages de son film d'une manière documentaire sans jamais avoir recours à un quelconque point de vue. Cette neutralité, si elle permet au film d'éviter certains poncifs attendus, lui retire aussi toute sa vigueur. Novembre sera une enquête dont le spectateur suivra le déroulé sur quelques jours, rien de plus, rien de moins. Même kes scènes d'action peu nombreuses d'ailleurs apparaissent comme deceptifs dans un film qui ne dépasse pas, scénaristiquement, un numéro de complètement d'enquête. Jean Duhardin est plutôt convaincant alors que Sandrine Kiberlain a rarement été aussi peu crédibles. L'ensemble se regarde parce que Jimenez sait filmer mais ce refus d'incarner quoique ce soit nuit au film qui sera, du moins pour moi, très vite oublié.
Nerveux, efficace mais froid, le parti pris étant de ne s'intéresser qu'à la traque policière. Pas d'émotion quand les policiers du RAID sont meurtris par la déflagration finale! Sandrine K. est peu crédible en supérieure de Dujardin : mollasse avec ses cheveux poisseux qui pendouillent sur ses tempes. Lyna est la seule figure emblématique qui souligne un héroisme qui fait tout basculer... Les scènes furtives au Maroc ou en Syrie sont peut-être superfétatoires. Très intéressant en revanche de souligner qu'une loi a été rajoutée pour protéger les indics citoyens...
Très décevant. Le documentaire dépasse la fiction. Le scénario n'est pas à la hauteur de la tragédie. Dujardin joue un scénario trop faible et il n'est donc pas à sa juste valeur. Quand à kiberlain elle surjoue et n'est pas crédible.
Si Cédric Jimenez avait voulu faire passer la brigade antiterroriste de Paris pour une équipe de bras cassés , il ne s'y serait pas pris autrement. Heureusement que l'un des terroristes a eu la brillante idée d'enfiler sa plus belle paire de baskets orange fluo avant de perpétrer son l'attentat. Je ne sais pas comment la police l'aurait chopé sinon. Non sérieusement, le film démontre que dans cette triste histoire, il n'y avait pas de quoi faire un film. C'est tout là le problème... Jean Dujardin, en bon inspecteur des travaux finis, ne sert à rien, il ne fait à aucun moment avancer l'enquête. Kimberlain, ne sert à rien non plus,, hormis se balader en pyjama pieds nus sur les photos des suspects pour faire cool. Heureusement que la jeune capitaine est là avec ses deux acolytes pour bosser un minimum. Mais surtout heureusement que cette jeune femme a eu le courage de dénoncer sa colloc et son cousin. Bref, la police n'arrive à rien, même pas à faire exploser la porte d'un appart miteux du 93. Ils canardent comme des dingues mais ce sont finalement les terroristes qui se font sauter tous seuls comme des grands. Les flics envoient dans l'appart un pauvre chien qui n'a rien demandé à personne pour finalement balancer 2 minutes plus tard un petit robot téléguidé histoire de s'assurer que tous le monde est cannés, qu'on peut plier les gaules et prendre ses 5 jours de récup. Bref, je suis sorti de là, on me disant "ben dites donc, on est mal barré". C'était limite Police Academy. Au fond, ils n'y peuvent pas grand chose. Ce n'est pas une traque très cinégénique et c'est tant mieux comme ça.
Immersion au cœur de la SDAT (la Sous-Direction Anti-Terroriste) pendant les 5 jours qui ont suivi les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Un an après le retentissant BAC Nord (2021), Cédric Jimenez est de retour avec cette fiction inspirée de faits réels (seul le personnage d’Inès a été inventé) qui nous entraîne dans une traque haletante où durant plus de 90min, on suit les membres des la SDAT s’affairer à traquer le moindre indice pour tenter de mettre la main sur les auteurs des attentats qui ont secoué Paris, les français et le monde entier. Arrêter les commanditaires, les auteurs de ces fusillades et leurs complices, tout en s’assurant qu’ils n’auront pas le temps de mettre sur pied la 2ème vague d’attentats redoutée, voilà la mission qui les attendent et elle ne sera pas de tout repos.
La force du film aura été de ne jamais montrer les attentats en privilégiant le hors champs. Ce qui intéressait le réalisateur n’était pas les attaques terroristes mais ce qui allait en découler. Des fusillades au Stade-de-France aux terrasses de café en passant par le Bataclan, nous ne verrons rien. Le cinéaste retrace heure par heure tous les évènements qui suivront les attaques terroristes, les planques et les arrestations, ainsi que la traque du cerveau présumé (Abdelhamid Abaaoud) qui sera retrouvé caché sous l’A86 jusqu’à l’assaut final mené par le RAID et la BRI durant lequel ce dernier se fera exploser.
Sans le moindre temps-mort, Novembre (2022) nous entraîne dans une course contre la montre, une traque palpitante où les membres de la SDAT se donnent corps et âmes, s’investissent à fond et ne comptent plus leurs heures dans le seul et unique but d’éviter cette 2ème vague d’attentats tant redoutée. Le spectateur se retrouve alors dans le feu de l’action et découvre les rouages du renseignement et de l’anti-terrorisme.
L’autre force du film se trouve dans son casting où il n’y a pas de rôle principal, puisqu’ils incarnent tous les rôles principaux de ce drame. Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain, Jérémie Renier et l’impressionnante Lyna Khoudri portent le film sur leurs épaules. Une retranscription heure par heure fidèle et sans fioriture, le tout, menée tambours battants.
Bac-Nord, le précédent film de Cédric Jimenez, était bien plus réussi. La volonté du réalisateur de nous plonger jusqu'au cou dans la frénésie de l'enquête visant à retrouver les fuyards responsables des attentats du 13 novembre, était intéressante et louable. Sauf que Jimenez nous met la tête dans le guidon pendant près de 45 mn, sans nous avoir donné le moindre élément personnel sur les enquêteurs ou les "enquêtés". En fait, ce n'est qu'après cette interminable étape que Jimenez commence à se focaliser sur le vrai nœud de l'intrigue : "l'indic" improvisée, et les risques que celle-ci a encouru. Le film cesse alors d'être un docu-fiction tous azimut, pour devenir un vrai polar construit et porteur de suspense. En fait, il aurait été plus pertinent de focaliser l'attention du spectateur, dès le départ sur cette indic, lui imaginer, au besoin une plus grande densité existentielle, et poursuivre l'enquête. Le suspense n'en aurait pas été diminué, bien au contraire. En tout cas, il n'aurait pas semblé ne prendre naissance que vers le milieu du film, après une si longue traversée du désert, plein de douleur, de bruit, et de fureur.