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Votre avis sur Tel Aviv – Beyrouth ?
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Tel Aviv Beyrouth raconte la guerre qui frappe le Liban entre 1994 et 2006. Une famille libanaise se retrouve séparée par la frontière. Une histoire touchante mais assez monotone.
Michale Boganim nous avait offert un passionnant documentaire sur les "Mizrahim, les oubliés de la terre promise" en 2022.
Elle nous propose aujourd"hui un long métrage de fiction très ambitieux car cette saga politique et familiale couvre une période sombre de l'histoire récente du moyen orient.
De 1984 à 2006, deux familles, l’une libanaise, l’autre israélienne, sont prises dans la tourmente des guerres à répétition entre Israël et le Liban. Entre le sud du Liban et Haïfa, l'Histoire vient à la fois bouleverser et réunir les destins individuels.
Magnifiquement filmée, cette fiction emporte l'adhésion du spectateur par la sincérité et l'audace de son propos.
Ni excusées, ni condamnées les deux faces du conflit sont documentées avec subtilité et sans rentrer nécessairement dans d'inextricables justifications.
La talent du film est surtout d'incarner les deux pays via des individus de chair et d'os dont on suit le parcours de vie et surtout l'entrelacement de leurs destinées.
La seule faiblesse du film tient néanmoins à des intrigues parallèles surtout sentimentales qui n'apportent pas nécessairement grand chose au récit principal et au message universel du film : frères ennemis ou frères d'infortune, ces deux peuples ont plus en commun qu'ils ne le disent et ne le pensent....
Elle nous propose aujourd"hui un long métrage de fiction très ambitieux car cette saga politique et familiale couvre une période sombre de l'histoire récente du moyen orient.
De 1984 à 2006, deux familles, l’une libanaise, l’autre israélienne, sont prises dans la tourmente des guerres à répétition entre Israël et le Liban. Entre le sud du Liban et Haïfa, l'Histoire vient à la fois bouleverser et réunir les destins individuels.
Magnifiquement filmée, cette fiction emporte l'adhésion du spectateur par la sincérité et l'audace de son propos.
Ni excusées, ni condamnées les deux faces du conflit sont documentées avec subtilité et sans rentrer nécessairement dans d'inextricables justifications.
La talent du film est surtout d'incarner les deux pays via des individus de chair et d'os dont on suit le parcours de vie et surtout l'entrelacement de leurs destinées.
La seule faiblesse du film tient néanmoins à des intrigues parallèles surtout sentimentales qui n'apportent pas nécessairement grand chose au récit principal et au message universel du film : frères ennemis ou frères d'infortune, ces deux peuples ont plus en commun qu'ils ne le disent et ne le pensent....
Puissant film qui pointe la situation tragique de celles et ceux qu'on pourrait considérés comme des "harkis" libanais, les maronites du sud Liban qui se battent du côté de l'armée israélienne. La grande histoire est racontée par l'intime auprès de deux familles- l'une libanaise et l'autre israélienne- qui se retrouvent chacune coincée par une guerre qui les dépasse largement. Bon casting et émouvante bo composée par Avishai Cohen.
Très beau film avec un casting génial, la guerre et son cortège de destruction. Encore bravo à tous
Un film incroyable tu arrives à raconter l’histoire d’une guerre deux de côté de la barrière, Avec beaucoup de peine d’amour et de croyante.
Bravo!
Bravo!
Un sujet audacieux.. mais au combien romancé.
La réalisatrice est passée à côté du sujet traité avec une interprétation très (trop) personnelle du vécu de la guerre. Malgré une tension latente et une atmosphère lourde on ne peut se projeter d'une part ou de l'autre de la frontière tant les problèmatiques evoquées sont traitées en surface ce qui est assez génant à la lecture du film. Aussi, si la volonté de montrer les deux côtés du miroir sur le plan emotionnel est assez affirmé, cela est fait de manière très maladroite et sur un fond de manichéisme qui résume bien l'entièreté du long métrage. Je conseille a chaque spectateur de ne pas voir le film avec un autre regard que celui de la fiction.
La réalisatrice est passée à côté du sujet traité avec une interprétation très (trop) personnelle du vécu de la guerre. Malgré une tension latente et une atmosphère lourde on ne peut se projeter d'une part ou de l'autre de la frontière tant les problèmatiques evoquées sont traitées en surface ce qui est assez génant à la lecture du film. Aussi, si la volonté de montrer les deux côtés du miroir sur le plan emotionnel est assez affirmé, cela est fait de manière très maladroite et sur un fond de manichéisme qui résume bien l'entièreté du long métrage. Je conseille a chaque spectateur de ne pas voir le film avec un autre regard que celui de la fiction.
Superbe film, criant d'authenticité, filmé avec peu de moyens mais une productrice et des acteurs d'un talent énorme; à proposer pour les césars.Pourquoi le public ne vote-t-il pas pour les cesars?
Pour"l'occupation israelienne", il faut rappeler que l'intention d' Israel n'était pas de conquérir le Liban comme le voulaient d'autres armées mais de repousser le hezbollah, les attaques terroristes palestiniennes dans un Liban déjà morcelé par l'affrontement musulmans/ chrétiens...
Pour"l'occupation israelienne", il faut rappeler que l'intention d' Israel n'était pas de conquérir le Liban comme le voulaient d'autres armées mais de repousser le hezbollah, les attaques terroristes palestiniennes dans un Liban déjà morcelé par l'affrontement musulmans/ chrétiens...
Un très beau film, sans complaisance ni parti pris,. Sur le sujet de la situation chaotique de la frontière entre le sud Liban et Israël, l'exercice n'était pas facile. Michale Boganim y réussit à merveille, sans pathos ni brutalité. À travers son regard de femme, elle retrace le destin de deux femmes dont le seul but est de préserver la vie des hommes de leur vie, fils, mari, père... Leur douleur s'exprime dans la plus grande dignité face à l'inexorable.
A travers des personnages féminins aux destins croies dans le temps une histoire traçant la guerre entre Israël et be le Liban
Tous les personnages sont attachants et racontés par petites touches
L’hyperréalisme est patent
Tous les personnages sont attachants et racontés par petites touches
L’hyperréalisme est patent
Excellent film , personnages consistants , très bonne mise en scène , très bon jeu d'acteurs , très bonne musique d'Avishaï Cohen qu'on ne présente plus .
Ce film est un document sur l'extrême complexité du conflit israélo arabe que beaucoup analysent avec manichéisme ,
A voir et conseiller de voir
Ce film est un document sur l'extrême complexité du conflit israélo arabe que beaucoup analysent avec manichéisme ,
A voir et conseiller de voir
Remarquable évocation de la guerre telle qu'elle peut être ressentie à l'échelle d'une famille. Émouvant et très sensible. Une réussite !
un film sans prétention ni dans le scénario (malheureusement c'était et c'est la réalité) ni dans les décors ni dans la réalisation parce que tout est très réaliste et c'est joué avec des sentiments étouffés mais sincères les uns vis à vis des autres.
Ce qui est bouleversant dans ce film c'est que Michal Boganim portes la même tendresse sur tous les personnages, avec l'idée continue que les compromissions de guerre contribuent à ruiner moralement la vie de chacun des personnages.
.A ce titre, une scène ne me quitte pas : celle de ce vieille homme qui continue à manger dans une cuisine délabrée face à un soldat surarmé, bien plus effrayé que lui ( mon oncle s'est retrouvé pendant la guerre des six jours face à un palestinien, et les deux ont réussi, avec patience, à poser leur arme et manger ensemble un repas préparé par ma grand mère...) Ces instants habités, miroir concentrés de tous les conflits, sont dans ce film épique, qui charrie des scènes portées par la géniale musique d'Avishaï Cohen, comme celle de l'échappée des deux femmes ( "Thelma et Louise au Liban ") scellée par leur tragique et irréductible rencontre. Ce qui me plait, c'est que l'infinie diversité des émotions est suggérée et entre nos mains comme cette pré-ado égarée dans un champ de bataille où le monde, sorti de ses gonds fait coexister l'extrême légèreté buissonnière d'une petite fille et la fatalité des bombes... C'est un film choral, et, la musique inouïe d'Avishaï Cohen ponctue les image amples et souples sans jamais les surcharger. et , quel émotion, de revoir Shlomi Elkabetz quand on a tant aimé sa sœur.
.A ce titre, une scène ne me quitte pas : celle de ce vieille homme qui continue à manger dans une cuisine délabrée face à un soldat surarmé, bien plus effrayé que lui ( mon oncle s'est retrouvé pendant la guerre des six jours face à un palestinien, et les deux ont réussi, avec patience, à poser leur arme et manger ensemble un repas préparé par ma grand mère...) Ces instants habités, miroir concentrés de tous les conflits, sont dans ce film épique, qui charrie des scènes portées par la géniale musique d'Avishaï Cohen, comme celle de l'échappée des deux femmes ( "Thelma et Louise au Liban ") scellée par leur tragique et irréductible rencontre. Ce qui me plait, c'est que l'infinie diversité des émotions est suggérée et entre nos mains comme cette pré-ado égarée dans un champ de bataille où le monde, sorti de ses gonds fait coexister l'extrême légèreté buissonnière d'une petite fille et la fatalité des bombes... C'est un film choral, et, la musique inouïe d'Avishaï Cohen ponctue les image amples et souples sans jamais les surcharger. et , quel émotion, de revoir Shlomi Elkabetz quand on a tant aimé sa sœur.
Très poétique et très beau. Le vécu poignant et actuel de femmes dans la guerre quel que soit le côté de la frontière où on se trouve
traversay1
Se déroulant sur trois années (1984, 2000 et 2006) et en deux lieux (au Sud Liban et à Haïfa, en Israël), Tel Aviv-Beyrouth peut apparaître d'emblée quelque peu confus pour qui n'est pas au fait de la chronologie des incessantes guerres israélo-libanaises. Fort opportunément, le récit s'éclaircit au fil des minutes pour devenir limpide, jusqu'à son dénouement. Le regard sur les différents conflits au Proche-Orient est avant tout féminin, loin du front mais aussi témoignage douloureux des victimes des fameux dommages collatéraux. Sans chercher à pousser le curseur idéologique, la réalisatrice Michale Boganim (La terre outragée) ne manque pas de fustiger l'absurdité de la guerre et ses dégâts dans les familles, quel que soit leur camp. Le film se situe plutôt sur un versant mélancolique et sentimental mais avec mesure, ce qui est aussi bien une qualité (la pudeur) qu'un défaut (l'atonie).
spoiler:
Tel Aviv-Beyrouth a en tous cas le mérite de proposer une vision neuve, s'attachant notamment à parler pour la première fois de ces Libanais qui ont "collaboré" avec l'armée israélienne et qui furent alors considérés comme des traitres dans leur propre pays, tout en étant oubliés par la suite de l'autre côté de la frontière.
Des gens dont la cinéaste compare le sort, dans ses interviews, et toutes proportions gardées, à celui des harkis.
Des gens dont la cinéaste compare le sort, dans ses interviews, et toutes proportions gardées, à celui des harkis.
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