Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 670 abonnés
9 541 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 mars 2022
Entre deux films de sa série de films sur le thème "Horror Village", Takashi Shimizu a réalisé "Homunculus" qui est une adaptation d'un manga du même nom. Alors qu'un homoncule est une version caricaturale d'un être humain, cela représente dans le film sa véritable nature. Susumu Nokoshi est un homme se faisant passer pour un SDF. Il dort dans sa voiture à côté d'un parc regroupant de nombreux clochards, mais il prétend également avoir de l'argent, ce qui semble être le cas, car il s'offre de bons restaurants. La vérité, c'est que c'est un homme qui n'a plus de but dans la vie. Un soir, il rencontre Manabu Ito qui lui promet de redonner un sens à sa vie. Ce dernier est étudiant en médecine et propose de lui faire subir une intervention chirurgicale afin de libérer le potentiel du cerveau humain. Cette opération s'appelle une trépanation et consiste à percer un trou dans le crâne. Susumu Nakoshi accepte et le résultat est aussi surprenant que troublant. Grâce à cela, il voit comment les gens se voient ainsi que les traumatismes enfouis au plus profond d'eux. Et c'est surtout le deuxième point qui domine, car malgré son côté fantaisiste, "Homunculus" est un véritable drame sur les traumatismes. La construction de l'histoire est assez basique, car Susumu se fait d'abord la main sur deux personnes qu'il va aider avant de s'attaquer à ses propres problèmes. Chaque immersion dans l’inconscient de la personne donne lieu à des scènes surprenantes et visuellement abouties. On a l'impression de plonger à chaque fois dans un univers différent. C'est dommage que ce ne soit pas plus développé pour donner plus de profondeur aux thèmes évoqués, car cela aurait pu amener une vraie réflexion. Je ne connais pas l'œuvre d'origine et je ne sais pas si l'adaptation est fidèle, mais j'ai trouvé la dernière partie un peu plus faible. Cette volonté de vouloir à tout prix créer quelque chose de tordu avec le rebondissement final ne fonctionne pas. L'idée n'est pas mauvaise, mais l'exécution est décevante. Dans l'ensemble, "Homunculus" est une expérience à part entière que l'on vit en même temps que le personnage. C'est original et plutôt pas mal même si tout n'est pas parfait.
Si la première partie du film est plus intéressante que la seconde, ce n'est pas grâce au scénario mais par une multitudes d'effets spéciaux et un rythme plus ou moins équilibré. La seconde partie complètement différente de la première, avec un thème drame familial, s'embourbe lentement dans un pathos et une complexité confuse qui n'arrange rien au propos déjà difficilement crédible. La musique quasi absente n'alimente pas le sujet et les acteurs en rajoutent une couche dans un surjeu habituel japonais, sans surprise mais qui n'arrange rien.
Partant sur une idée originale en soi, et servi par de bons acteurs, un excellent style et des effets spéciaux convaincants, on a l'impression de survoler le potentiel du sujet. On devine le twist (normal quand on part avec un personnage semi amnésique). On a du mal à faire preuve d'empathie pour les personnages, ce qui fait qu'on décroche assez vite. Dommage
L'idée était plutôt osée mais le scénario finit par lasser et traine en longueur. Lorsqu'un fils de chirurgien choisi des sans abris pour ses expériences, ça promet de belles surprises. Celles ci , appelées "trépanation" est censé développer, entre autre, un sixième chez le sujet. On retrouve quelques bons effets spéciaux, de morphing et un peu de gore mais surtout peu d'intrigue une fois que les premiers résultats apparaissent chez le sujet. Le film traine un peu, une bonne vingtaine de minutes en moins auraient été bien, l'histoire semble s'embourber malgré diverses émotions qui tentent de retenir le spectateur. J'ai trouvé aussi une certaine forme de poésie dans cette histoire, ce sixième sens permet spoiler: de voir "dans le cœur" des gens, alors forcement on retrouve dans la réalisation quelques grammes de poésie. Les acteurs s'en sortent plutôt bien, la bande son aussi, dommage que le film traine un peu.
Après avoir été trépané lors d'une expérience scientifique un SDF tokyoite développe la faculté de ressentir les tabous et traumatismes des personnes qu'il croise. Au début Homunculus prend des chemins aventureux voire même complètement barrés lors d'une scène impliquant une lycéenne attirée par le sang, ses lèvres de sable et une voiture de petite taille...puis il bifurque vers des territoires trop apaisés et franchement ennuyeux. Pour finir par laisser un goût d'amertume, ça aurait pu être très bien mais ça ne l'est pas. Un film de Netflix quoi!
De toute évidence, Netflix a décidé de récupérer ou même de produire toutes les grosses adaptations-live de manga qui traînent sur le marché, avec des résultats en général décevants (‘Death note’, ‘FullMetal alchemist’, ‘Bleach’,...). ‘Homunculus’ semblait différent à plus d’un titre : déjà parce qu’en raison de ce qu’il est, il promet moins de spectaculaire (et donc moins de spectaculaire mal géré) que ses congénères, ensuite parce que l’auteur, Hideo Yamamoto, est aussi celui de ce qui donna voici deux décennies la géniale adaptation de ‘Ichi the killer’ par Takashi Miike. Reprenons : ‘Homunculus’, je ne l’ai jamais lu, pas plus que je n’avais lu les autres ni regardé leurs adaptations en Anime (je ne confonds pas Ichiro Kurosagi et Naruto et j’en suis déjà très fier ! ) mais le concept est plutôt intéressant : un salaryman nihiliste et en voie de clochardisation assumée se voit offrir une forte somme d’argent par un étrange étudiant en médecine en échange d’une trépanation. Une fois l’opération effectuée, l’homme constate qu’en se cachant un oeil, il parvient à voir les traumatismes enfouis au fond de chaque individu, les "homunculus". Avec un tel concept, je ne doute pas qu’il y avait de quoi faire sur papier...mais une fois de plus, le choix de l’adapter en long-métrage s’impose comme la limite indépassable du projet : est-il raisonnable de compresser un récit de quinze volumes qui a duré une dizaine d’années en même pas deux heures ? La réponse est non, évidemment, surtout que ‘Homunculus’ ne peut faire qu’effleurer des notions tout de même plus complexes que la chasse au démon avec un sabre surdimensionné, et on s’en parfaitement rend compte en suivant cette adaptation, y compris quand on découvre l’histoire pour la toute première fois. On ne peut toutefois pas reprocher à Takashi Shimizu d’avoir bâclé le travail : s’il ne se signale pas par le moindre parti-pris visuel audacieux ou spécifiques, les images numériques des différents traumas sont sympathiques à découvrir et, en bon réalisateur japonais, il parviendra à vous faire frissonner de dégoût lors de quelques scènes d’opération pour le moins crues !
Un film vraiment pas fou, voici ce qui pourrais décrire en partie ce film. Il est long, et malheureusement ne développe pas assez de point. Certains éléments semblent bâclé, ne laissant pas assez de place à la compréhension. Le fond a pourtant l'air intéressant, on sent également une intrigue plus profonde reliant les différent personnages principaux. Mais celle-ci fait également un flop lors de son éclosion. Une adaptation trop pressé du manga.
Quand on a du mal à terminer un film, que l'on regarde combien de temps il reste, ça sent pas bon. Pourtant ça partait bien, l'idée semble bonne et originale, puis ça part un peu dans tous les sens et plus rien ne va. Déçu, il y avait un potentiel à exploiter...
Ca fait longtemps que je n'avais pas vu un tel chef d'oeuvre psychologique, ca m'a fait penser beaucoup au film shutter island. Il va falloir que je le regardes une deuxième fois pour tout comprendre car je suis passer à coté de beaucoup de détails je pense.