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Un visiteur
3,0
Publiée le 1 mai 2012
Pas super drôle, pas super prenant, bref c'est loin d'être un classique. Mais ça se laisse regarder quand on a pas de meilleur film sous la main... Le duo Jackson - Carlyle fonctionne quand même bien.
Après s’être fait remarquer aux Etats-Unis grâce à La Fiancée de Chucky (1999), Ronny Yu passe à la vitesse supérieur et bénéficie d’une distribution dès plus alléchante. Mais sous la couche de vernis se cache en réalité une comédie des plus douteuse et au combien navrante. En jouant sur les oppositions américain/britannique, on se retrouve face à un buddy-movie bordélique où il est question d’un trafique de drogues, ajoutez à cela (histoire d’étoffer un scénario rachitique), une bande de skinheads, une histoire d’amour (dont on se contrefous éperdument), un match de football (l’intrigue se déroulant en Angleterre, on n’y échappe pas !), sans oublier les nombreuses blagues scatologiques (où l’on atteint un degré de débilité inquiétant). Au final on ne peut que constater le gâchis, avoir réunit un séduisant casting éclectique (Samuel L. Jackson, Robert Carly, Emily Mortimer & Rhys Ifans) au cœur d’un film pitoyable.
Un film avant tout marrant avec 2 bons acteurs (Samuel L. Jackson et Robert Carlyle) à l'humour parfois lourd mais amusant. Un peu d'action vient également pimenter le récit de cette comédie sympathique mais qui aurait toutefois pu être meilleure
Film anecdotique mais irrésistiblement sympathique. Il louche sur le genre du polar décalé, très en vogue à l'époque grâce aux films de Guy Ritchie, et sans faire preuve d'une grande originalité, il s'avère amusant pour peu que le spectateur soit clément et ne s'attende pas à une bobine grandiose. Le choix de Samuel L. Jackson n'est pas innocent, il est plutôt logique de prendre l'acteur fétiche de Tarantino, et accessoirement tête d'affiche du remake de Shaft, pour jouer un personnage qui est visiblement inspiré par la blacksploitation.
Bonne surprise, que ce Formula 51 assez atypique. Si le scénario est digne d'un Tarentino ou d'un film des frères Cohen, les personnages sont bels et bien tous cinglés et victimes des pires clichés. Malgré le côté sérieux, certains passages sont très drôles et le duo Jackson / Carlyle est étonnant. Bref, un film à voir!
Comment le grand Ronny Yu, auteur du non moins célèbre La mariée aux cheveux blancs, a t-il pu en arriver là ? Non pas que Le 51e État soit raté en soi, le long-métrage étant très sympathique, mais pourquoi un artiste comme Ronny Yu s'y fourvoie-t-il ? Après avoir exploré Hollywood et réussi à s'imposer en réalisant le quatrième chapitre des mésaventures de la poupée tueuse Chucky dans un épisode particulièrement réussi, le metteur en scène hong-kongais signe pour un film d'action comique bourré d'effets de style et de fusillades improbables autour d'un scénario pour le moins burlesque. Sorte d'Arnaques, crimes et botanique maquillé en buddy-movie explosif, le long-métrage met en scène une multitude de personnages délurés cherchant à chaque fois soit à s'en sortir, soit à grignoter l'autre. Nous y découvrons donc le tandem choc Samuel L. Jackson (en kilt s'il vous plait) et Robert Carlyle tenter de refourguer la soi-disante drogue parfaite dans un Liverpool animé peuplé de skinheads pathétiques, de flics corrompus et de supporters mal léchés tout en échappant à un criminel mégalo (Meat Loaf, abonné aux rôles ridicules) et à une tueuse impassible (Emily Mortimer, jolie mais vaine). Agrémenté d'autres caricatures comme un dealer excentrique (la pile électrique Rhys Evans dans son plus mauvais rôle) ou encore des hommes de mains débiles à souhait, le scénario va crescendo dans un tourbillon d'action mêlant courses-poursuites, fusillades et tabassages sanglants dans une dérision totale. Agréable, vulgaire et sans prise de tête, Le 51 État ne brille pas de son intelligence ni de sa finesse mais réussit toutefois à nous faire passer un bon petit moment, le cerveau et la logique mis de côté. Une comédie mineure pour chacun des artistes présents mais une bonne partie de rigolade décomplexée, on n'en demandait pas plus...
Délire anglo-saxon qui rappelle "Snatch" ou "Arnaques, crimes et botanique" mais avec une bonne dose de codes américains. Le duo Robert Carlyle et Samuel L. Jackson est tout juste brillant. Le choc de culture l'Angleterre et les USA est très caustique, se renvoyant la balle par des clichés plein d’auto-dérision. On est devant un bon film d'action très drôle et avec une fin assez surprenante.
Ce film est plat comme une feuille d'aluminium, mais accrochant malgré tout. Les acteurs sont sur une autre planète, le déroulement de l'histoire n'est pas convaincant. Trop facile, pas drôle, simplement divertissement si le cerveau est mis en pause.
On sourit pour les quelques scênes drôles, les famous acteurs tiennent bien leur rôle, enfin pour un film de cette envergure on ne peut pas faire compliqué, drôle sans plus.