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Dik ap Prale
204 abonnés
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4,0
Publiée le 15 août 2024
En accord avec son sujet pour lequel d'important détails nous sont fournis en reconstitution, pour mieux nous impliqué et nous faire réagir sur ce fait divers. Le regard tendrement posé sur son personnage principal après une présentation sagace; Esseulé, broyé par un système qu'il refoule et qu'il ne sait affronter autrement que par son inconstance marginale; spoiler[le menant tout droit à son dernier acte. Le personnage est par ailleurs presenté comme instable avec pour preuve les échanges téléphoniques entretenus durant la prise d'otages]spoiler. Parfaitement interprété par un John Boyega perceptible dans ses retranchements face à la présence irréprochable d'un Michael K. Williams pour la dernière fois à l'écran, en position de négociateur pris dans le tourbillon d'un arcane dévastateur qui ne laisse aucune place à l'homme. Un film pour les droits, le respect et le salut. Poignant.
Brian Brown-Easley voulait que son histoire soit racontée et c'est désormais chose faite. "Breaking" est donc inspiré de la véritable histoire de ce marine qui a braqué une banque Wells Fargo à Marietta, en Géorgie, lorsque sa pension d'invalidité a cessé de lui être payée. Sur le point de se retrouver à la rue, il est allé dans cette banque non pas pour prendre leur argent, mais pour récupérer ce qui lui était dû et raconter son histoire pour ne plus que cela arrive. On ne compte plus le nombre de films sur des vétérans laissés pour compte ou pas respectés par leur pays et ce dernier en fait partie. Il ne s'agit pas du tout d'un film de braquage et il n'y a d'ailleurs aucune tension à ce niveau, car l'on ne pense jamais que cet homme est capable de faire du mal à ses otages. Il s'agit surtout de mettre en avant les problèmes de bureaucratie et leurs conséquences sans pour autant justifier l'acte de cet homme. Bien que linéaire et prévisible, "Breaking" peut compter sur les très bons John Boyega et Michael Kenneth Williams pour tenir l'histoire et donner un intérêt à ce film qui est finalement assez triste.
Pour apprécier ce film, tout dépend du prisme par lequel on le prend. Si c’est sur le versant du pur et simple film de braquage, pas sûr qu’on s’en souvienne très longtemps. A mi-chemin entre « Négociateur » et « John Q », ce premier film de Abi Damaris Corbin souffre d’un côté trivial et déjà-vu trop important pour se démarquer. De plus, il manque d’ampleur à tous niveaux. Que ce soit dans une mise en scène tout juste illustrative voire paresseuse et sans idées particulières ou dans l’absence sidérante de péripéties. Le tout début du braquage - ou plutôt de la prise d’otage - contestataire est captivante et interpelle mais plus ça avance sur la durée plus « Breaking » devient prévisible, routinier et un peu trop plat.
En revanche, d’un autre côté, il est à noter que ce petit film resté inédit chez nous et sorti en pleine crise sanitaire aux Etats-Unis recèle un fond social passionnant et dépeint en filigrane le parcours d’un homme brisé par la vie et surtout son pays qui l’a abandonné. Cet ancien combattant qui se bat pour obtenir sa pension d’invalidité en tant qu’ancien combattant est touchant parce que cette histoire pourrait être celle de tant d’hommes et femmes ayant servi leur pays et se retrouvant sans rien. C’est édifiant. C’est bouleversant. « Breaking » pointe d’ailleurs du doigt avec acuité pas mal de choses ici, d’ailleurs peut-être un peu trop : les médias manipulateurs et qui courent après l’info spectacle, la rigidité administrative et ses dérives kafkaïennes ou encore l’abandon total avec lequel doivent vivre les soldats américains au retour du combat. Tous ces aspects connexes, qui font le contexte et la raison du braquage, en sont donc le sel et là réside tout l’intérêt du film.
John Boyega tient peut-être là son meilleur rôle post- « Star Wars ». Il fait beaucoup penser à Denzel Washington en incarnant ce père et soldat bafoué (d’ailleurs on aurait bien vu le comédien oscarisé dans un rôle comme celui-là). Les seconds rôles sont également tous bien campés par des acteurs plus ou moins connus même si certains n’ont pas assez de temps de présence à l’écran tel que Connie Britton vue dans « The White Lotus » en journaliste empathique. L’autre gros point faible de « Breaking » est sans conteste toutes les invraisemblances qui pullulent durant la seconde partie du braquage. On ne compte pas le nombre de fois où les deux otages auraient pu se sauver ou celles où le personnage principal pourrait se faire arrêter. Au point que cela en deviendrait presque agaçant. Au final, c’est un suspense tout justet captivant mais surtout qui parvient à toucher notre fibre émotionnelle et à nous soumettre à sa cause juste.
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Avec Breaking, John Boyega raconte le destin "brisé" d'un ancien combattant des marines aux troubles post-traumatiques. Un exemple parmi d'autres qui montre que les politiques et l'administration américaine ont oublié et méprisé ses vétérans de guerre. Outre le drame qui se joue, essentiellement en lieu clos, les longs dialogues freinent l'interêt. La tension reste en surface, l'issue est annoncée, cinématographiquement, l'évocation s'avère limitée.
Les Etats d'Amériques dans leur splendeur. Le problème des vétérans, basé sur un fait divers et pour une somme dérisoire un ancien combattant va se faire tuer par les autorités parce que les règles sont simples : ou tu gagnes ou tu perds.
Basée sur une histoire vraie, ce thriller-drame nous tient en haleine jusqu'à la fin. Deux issues : laquelle va arriver. Même si peu de choses se passent, on ressent la tension qui émane de ce "braquage".
Script à rallonge en manque d'intensité, ce genre de scenario est vu et revu, ici le stresse ne prend pas comme dans d'autres films similaires, je note quand même un casting de qualité et une bonne réalisation, dommage pour le scenario sans surprise.
Ce n'est pas juste un film. C'est un scandale dont on doit continuer de mettre de la lumière. Honnêtement, si après ce film votre seul soucis c'est à quel point vous avez été diverti... vous feriez mieux de vous remettre en question sérieusement.
Un film qui m'a surpris d'une part par l'interprétation juste des acteurs, John Boyega (vu dans star wars) a enfin un film qui montre ses talents d'acteurs, et d'autre part son scénario habile, intrigant. La encore on voit les dérives de l'administration américaine, et le combat d'un homme pour pouvoir se faire entendre. Ma note 13.5, comme quoi sur Prime, il peut avoir des nouveautés films d'un très bon niveau.
Poussé par la fiche du film et par les bonnes critiques des spectateurs, je n'ai pas longtemps hésité avant de lancer Breaking. L'acteur principal a été très bien choisi, et on s'attache très vite au personnage avec l'envie d'en savoir davantage sur son histoire. Le début est d'ailleurs assez captivant, même si les plans manquent d'énergie et de rythme. Sans doute une question de bande son, absente tout au long du film. En revanche, l'histoire devient très vite artificielle, avec des dialogues qui semblent avoir été écrits par une IA. Ils sont à la limite du vraisemblable et manquent totalement de naturel, et surtout de profondeur. On atteint des sommets spoiler: dans les échanges avec le négociateur, qui semble s'essayer à cet exercice pour la toute première fois, par exemple en demandant la libération des deux otages contre un paquet de cigarettes ou un appel à la famille . On en est venu à rire, mais je ne pense pas que c'était l'effet souhaité. spoiler: Une des deux otages en fait également trop, et pousse l'acting bien au-delà de la mesure . À bien y réfléchir, la critique sociale est forte, même si on a du mal à bien comprendre le fond du problème, qui est malheureusement ridiculisé par spoiler: les problèmes psychologiques du preneur d'otage et la somme ridicule qu'il réclame . Il aurait pourtant été possible de rendre plus percutants les problèmes spoiler: administratifs auxquels il a été confronté et les humiliations qu'il a vécues . C'est cette critique de la société envers les patriotes de la première heure qui, je pense, a généré autant de bonnes critiques. S'il ne s'était pas agi d'une histoire vraie, je pense que le film n'aurait pas dépassé les deux sur cinq. Mais ce n'est que mon avis.
Chef-d'œuvre ! Chef-d'œuvre tout simplement car là est relatée la triste histoire de cet homme, vétéran des Marines que l'on n'a pas pris le temps d'écouter par manque de compassion, de gentillesse, d'altruisme, de respect et de considération envers son prochain. Ce film a une profondeur réelle que l'on ressent tout au long. Ce film qui lui est dédié nous pousse à la réflexion et au bon sens et enfin, à la spiritualité. Admirable !
Comme d'habitude, Michael K. Williams est excellent. Je regrette vraiment son décès. John Boyega joue bien le rôle de l'ancien combattant qui a développé des troubles post traumatiques. J'ai éprouvé de l'empathie pour les motifs du personnage mais en même temps il ne faut pas s'attendre à sortir en héros lorsqu'on braque une banque avec des otages. On note cependant certaines incohérences, les otages avaient l'occasion de s'échapper à maintes reprises.
Très bon film qui raconte une histoire touchante et qui n'est pas un casting isolé une mise en lumière sur un des nombreux défauts des États-Unis et de leur gestion. Un doublage français très bon qui transmet les émotions.