Avis sur The Haunting of the Queen Mary

Un lieu, deux époques et la même tragédie qui semble se répéter... Gary Shore nous fait monter à bord du Queen Mary, qui serait le bateau le plus hanté du monde. On suit deux familles dont les histoires s'entremêlent à travers le temps, l'une étant dans les années 30 et l'autre dans le présent. Il y a d'un côté Gwen et David qui s'incrustent à une soirée pour que leur fille Jackie voit des célébrités et de l'autre, Anne, Patrick et leur fils Lukas qui visitent le navire en vue d'un projet professionnel. Deux ambiances opposées, mais la même finalité... Visuellement, le film est plutôt pas mal. J'ai aimé les scènes dans le passé notamment lors de la soirée ou encore les trop rares carnages, mais l'histoire est inutilement alambiquée avec des va-et-vient de plus en plus frustrants. Tout ça pour ça... Il y a également un vrai problème de montage avec beaucoup de choses inutiles qui ont été gardées tandis que d'autres sont évoquées avant de disparaissent comme par enchantement. Le réalisateur de "Dracula Untold" propose une expérience assez étrange, mais qui n'est malheureusement pas satisfaisante.

Une approche mélangeant des époques, très particulière et déroutante pour évoquer le mythique bateau. Malgré un visuel soigné, le récit manque de clarté et part dans tous les sens, égarant le spectateur.

Il faut dire que l’affiche frappe l’œil. Mais davantage que l’idée d’un film d’horreur sur le thème du célèbre paquebot de croisière Queen Mary en vaut bien d’autres, voire même qu’elle attise notre curiosité avec un petit côté alléchant pour tout adepte de petits films de genre qui cherche la pépite méconnue. Sachant que ledit bateau est réputé pour être l’un des lieux les plus hantés du monde suite à diverses histoires sordides avérées et surtout pas mal de légendes urbaines accentuées par un folklore qui s’est installé avec le temps, on est curieux de voir ce qu’un film sur cet endroit maudit allait donner. Les frissons en mer ne sont pourtant pas une proposition dénuée de précédents comme le prouvent pas mal de films, notamment des séries B, comme l’intéressant « Triangle » mais aussi les nanars « Le Vaisseau fantôme » ou « Virus ». Nanti d’un budget assez limité, d’acteurs de seconde zone et d’un réalisateur dont le seul fait d’arme est le tout juste sympathique « Dracula Untold », le résultat concernant « La Malédiction du Queen Mary » était attendu... Et laisse dubitatif.

Le film fini a beau ne pas être totalement mauvais ou raté, il souffre quand même de beaucoup de choix discutables, que ce soit sur les plans formels, narratifs ou concernant la tonalité. Le plus gros problème de « La Malédiction du Queen Mary » vient clairement de sa double temporalité parfaitement inutile, d’autant plus que la partie dans les années 30 est bien plus intéressante et réussie que celle à notre époque. La première est reconstituée avec une certaine opulence et pas mal de goûts et d’idées. C’est aussi celle qui réserve les moments les plus effrayants (enfin si on est fragile, car on a déjà connu bien mieux dans le genre) ainsi que l’histoire la plus captivante. Celle de nos jours fait pâle figure, comme si tout le budget était parti dans l’autre, et la volonté de raccrocher les wagons entre les deux apparaît grossière, avec de bien trop grosses coutures scénaristiques. Quant au montage erratique censé passer de l’une à l’autre, il semblerait que la personne en charge ait pris des amphétamines. C’est donc le talon d’Achille du film et on se demande ce qu’il aurait donné si les scénaristes avaient approfondi l’histoire du siècle passé.

En outre, « La Malédiction du Queen Mary » est doté de pas mal d’invraisemblances et de soucis de cohérence au niveau de l’intrigue, à l’instar de la résolution finale, quelque peu ridicule. Gary Shore use et abuse également de tics de réalisation rendant son long-métrage parfois fatigant à suivre. En témoignent, les trop nombreux plans de coupe sur le bateau insérés n’importe comment. Pourtant, il y a de plein de tentatives d’offrir quelque chose d’un peu innovant, des pistes intéressantes même (le cadran indiquant la position du bateau). On sent tout à fait que le sujet et le lieu avaient un potentiel certain mais ils sont traités de manière trop peu sérieuse et pertinente pour pleinement convaincre. Le jeu des acteurs est quant à lui limité au strict minimum et ce n’est pas de ce côté que l’on va trouver notre bonheur. Malgré ces nombreux défauts, les deux heures de cette série B passent relativement vite et il y a quelques effets gores et sanglants très réussis (comme la séquence de massacre dans la cabine) et les lieux sont emprunts d’un sentiment étrange bien rendu. Des frissons en pleine mer dispensables mais pas totalement dénués d’intérêt.

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Film brouillon au possible, le passé et le présent s'entre-mêle, on ne sait plus où on en est. Le scénario ne tient pas vraiment la route, les acteurs sont assez moyens.

Point positif (toutes les étoiles sont là), la bo avec une magnifique reprise de Frank Sinatra.

Si techniquement le film est plutôt réussi et propose une réalisation de qualité, il n'en demeure pas moins que le montage et le scénario peinent à convaincre. Le rythme en devient malheureusement trop irrégulier pour convaincre, tout comme ses enjeux dramatiques qui restent en suspend.

The Haunting Of The Queen Mary se présente comme un spectacle d'horreur inhabituellement grandiose, marqué par une excentricité intense et déployant son intrigue sur deux époques distantes d'environ cent ans. Même si l'on pourrait arguer qu'il ne forme pas une entité narrative parfaitement cohérente, il demeure l'un des films les plus visuellement élégants et atmosphériques que j'aie eu l'occasion de voir cette année. En 1938, le Queen Mary, un bateau à vapeur, entreprend un voyage spécial d'Halloween à travers l'Atlantique, offrant une expérience somptueuse. Une famille malheureuse de passagers clandestins se retrouve confrontée à quelque chose de surnaturel. De nos jours, une jeune femme du nom d'Alice Eve visite le navire endormi, cherchant à inclure des images de celui-ci dans son prochain podcast. Elle tente de persuader le capitaine, légèrement louche, mais il devient évident que des éléments surnaturels pourraient subsister. Pour être franc, l'auteur et l'éditeur semblent avoir trop travaillé sur cette histoire, car l'intrigue manque de cohérence, les transitions entre les périodes sont floues, et les éléments clés sont perdus dans un chaos rythmique. Cependant, le réalisateur et le directeur de la photographie semblent avoir trouvé l'équilibre, créant l'un des films d'horreur les plus esthétiquement plaisants depuis longtemps. La palette visuelle est riche et complexe, avec des choix de costumes saisissants et des éléments steampunk sous le pont. Les scènes de meurtre commises sur celluloïd impliquant une hache balancée aussi furieusement que possible sur le visage des gens, sont filmées de manière captivante. Les séquences de 1938 sont impressionnantes en termes de détails d'époque, de dialogues et de performances artistiques, accueillant des célébrités telles que Fred Astaire. Malgré une histoire et une logique imparfaites, le film rappelle les productions Dark Castle des années 2000, offrant une expérience immersive, trépidante et visuellement artistique. C'est une grande histoire de fantômes à savourer comme une balade divertissante dans un parc à thème.

Incompréhensible, j’étais pourtant concentré. Mais je n’ai strictement rien compris à ce films. 😀😀😀😀