Sans être le meilleur film d'Etienne Chatiliez, Tanguy n'en demeure pas moins l'un des plus drôles. Même si la rigolade met du temps à s'installer, le quatrième long métrage du cinéaste devient sacrément désopilant quand il vire au jeu de massacre. André Dussollier, Sabine Azéma et le jeune Eric Berger sont tout à fait justes ; le ton est celui de la farce corrosive, a mi-chemin entre la comédie de moeurs et le burlesque. Une fois encore, Chatiliez critique la société actuelle par un détournement comique, il présente ses personnages comme des êtres emprunts de médiocrité et d'imperfections en tous genres ( cynisme, hypocrisie, obséquiosité...). Tanguy part d'ailleurs d'une idée assez commune et fort peu cinématographique : celle de la difficulté purement sociale de quitter le nid familial. Heureusement, les qualités d'écriture du réalisateur et les prestations du trio d'acteurs - mention spéciale à Dussollier, hilarant en père odieux - font de Tanguy une comédie qui redonne le sourire. Un très bon moment de détente...
le nouveau film de etienne chatillez intitulé tanguy est pour moi une totale reussite . Apres la vie est un long fleuve tranquillet et tatie danielle chatillez montre un autre coté de la société (les grands ados) . Un sujet reelle et drole que le metteur en scene nous fais partagés .Les acteurs andré dussollier et sabine azema jouent a merveille les parents sadiques . Eric berger est une revelation pour le cinema français . J'ai adoré cette comedie qui est intelligente et loin du coté beauf des films comme bienvenue chez les chtis et camping.Un film drole et touchant!trois etoiles
C'est noir, c'est du Chatiliez, c'est savoureux. Passé la première déception, car on peut s'attendre à davantage d'humour et de situations cocasses, les autres visionnages offrent une réflexion efficace. C'est tout de même à la limite du grotesque au moment du procès.
Le film veut illustrer un fait de société qui s'emplifit dans de nombreux pays occidentaux: les enfants restent de plus en plus tard chez leur parents. Ce film a même donné son nom au phénomène. Le réalisateur a fait un bon choix en utilisant la comédie pour illustrer le sujet et en nous mettant du coté des parents qui veulent se débarrasser de leur fils, alors qu'ils l'aiment. Un dilemme qu'ils n'avaient pas fait subir à leur parents durant leurs jeunesses, et dont ils vont devoir se débarrasser par leur propres astuces.
Cette comédie est un petit bijou d'humour noir porté par des interprètes exceptionnelles. Étienne Chatiliez ne tombe jamais dans la lourdeur ni dans la redondance et livre une caricature brillante et hilarante.
1 étoile, parce que ce Tanguy monocordes intellectuel à lunettes sans expressions est insupportable et qu'on a envie de lui dire "mais pète un coup!". Entre parenthèses, c'est pas la vision que je me faisais d'un gars qui squatte longtemps chez papa et maman: je voyais là un type rondouillard, négligé, bête, fainiant...Bon passons...Au moins ils n'auront pas fait dans le stéréotype du vieux gars qui a du mal à se caser...Et aprés? le jeu de fouine de Dussolier et Azéma voulant virer leur fils, jeu porté sur le podium comme une magnifique touche d' humour noire? Ah bon? Mais peut être n'ai-je rien compris au film...
A l'instar de ses films précédents, E. Chatillez s'empare d'un phénomène de société et en tire un film mordant, parfois méchant et qui surfe habilement sur l'air du temps. Ici, ce sont les enfants qui s'incrustent chez leurs parents jusqu'à leur 30 ans. Il en ressort un film souvent très drôle, méchant juste comme il faut et parsemé de répliques et de situations qui sont devenues des classiques, ça, il le doit notamment à son brillant casting dominé par le couple formé par A. Dussolier( absolument savoureux) et S. Azéma (déjantée et irrésistible). Le rôle titre est tenu par un quasi-inconnu du grand public, E. Berger, qui s'en sort très bien, rendant ce personnage parfois insupportable d'une incroyable candeur. Le scénario est très bien, montant progressivement avant de se lâcher pendant un bon tiers du film (la fin s'étire un peu inutilement). Mais comme trop souvent, cette comédie perd en universalité en se déroulant dans un milieu parisien trop bourgeois, procédé commode pour le scénario ainsi que le tournage mais rageant pour son public, qui se retrouve finalement assez peu devant ce spectacle. D'autres critiques sur
« Tanguy » eut un énorme succès à sa sortie. Est-ce le film qui a vieilli, ou suis-je responsable de mon indifférence ? Devant mon écran télé je n’ai esquissé qu’un demi sourire, en me forçant. Cette caricature outrancière est pitoyable. Sabine Azéma oscille entre sourires niais, hoquets hystériques et grimaces forcées ; les hurlements de Dussolier qui surjoue outrancièrement sont à pleurer mais pas de rire ; Eric Berger ne met pas beaucoup de conviction dans son jeu et on a très vite envie de mettre deux baffes au douceâtre Tanguy particulièrement énervant et mou, lui et ses pitoyables exploits sexuels, lui et son doctorat avorté. Le comique de répétition, avec le gimmick quotidien censé renforcer l’amour mutuel, fait un flop complet. Chatiliez veut nous faire gober des parents soixante-huitards qui enseignent la fumette à leur fils, et trament des plans complètement cyniques pour qu’il débarrasse le plancher, des plans qui lui pourrissent la vie, et pas qu’un peu. Et Tanguy devant une telle cruauté reste de marbre, ne laissant tomber que quelques sentences confucéennes à la sauce parisienne. Ce n’est pas crédible un seul instant, d’autant moins que les trois acteurs principaux, dont deux sont très célèbres à juste titre, jouent particulièrement mal. Mais ce film, surtout, est-il encore dans l’air du temps ? L’enfant qui reste au nid n’est plus un intellectuel à diplômes qui a les deux pieds dans le même sabot, et a peur de la vie. C’est quelqu’un que la hausse vertigineuse des loyers empêche de voler de ses propres ailes, même avec un travail. En 2001 le piètre Tanguy n’allait pas se retrouver à la rue avec les parents qu’il avait. On atteint dans le film le summum de l’insupportable et du cynisme avec le procès contre les parents : après avoir été niais, Tanguy est odieux. C’est une comédie dont le comique ne fonctionne pas car il n’est basé que sur la méchanceté sans aucune leçon à en tirer, sans aucun second degré, sans pirouette finale, sans finesse.
Réalisateur à succès dans les années 80 & 90 avec La Vie est un long fleuve tranquille (1988) & Tatie Danielle (1990), Etienne Chatiliez nous revient enfin avec une comédie corrosive et à l’humour noir. Tanguy (2001), un adulte de 28 ans qui crèche encore chez ses parents a du mal à quitter le cocon familial alors que ses parents, eux, commencent à saturer depuis un bon bout de temps. Que faire pour qu’il décampe ? Ses parents n’ont d’autre solution que de lui pourrir la vie afin qu’ils se lasse et décide de s’installer ailleurs. Les situations sont cocasses, désopilantes, les acteurs sont parfaits, notamment Sabine Azéma et ses crispassions intestinales, André Dussollier qui dérape à la vue de son fiston et enfin Eric Berger, qui lui, a le physique de l’emploi pour ce type de rôle et lui correspond donc très bien ! Une comédie qui va loin, très loin même, venant de ce réalisateur, on n’est donc pas surpris, on adhère et on prend un malin plaisir à voir cette famille se disloquer et partir en vrille !
Ethienne Chatilliez dépeint un phénomène de société ; les enfants qui restent chez les parents plus longtemps que la moyenne. Avec un trio d’acteurs qui fonctionnent bien. Une comédie assez drôle et corrosive, mais la fin dessoit car on n’avait pas besoin d’un happy end inutile.
MDR aaaah ce film est pas mal mais c'est pas non plus une tuerie, en tout cas maintenant c'est le film culte de mes parents (allez savoir pourquoi -_-)