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Votre avis sur Les Engagés ?
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Via son personnage principal, engagé malgré lui dans l'entraide humanitaire, plus sensible aux sentiments qu'aux arguments rationnels, ce film nous met face à une société où la bonne volonté des uns, l'étroitesse d'esprit des autres et les rigueurs légales cohabitent avec des frictions dont les faits divers se font parfois l'écho.
Bien sûr tiré d'une histoire vraie, ce film a le défaut d'être le cul entre deux chaises. D'une part le message politique qui n'est pas traité en profondeur et d'autre part les actions humanitaires qui souffrent également d'un traitement superficiel. Finalement seul le sujet du couple est intéressant. Heureusement que Benjamin Lavernhe et Julia Piaton sont excellents. Ils sauvent un film assez fade et plein de bons sentiments et de morale facile.
Excellent film qui bouscule, qui émeut tant sur la condition des étrangers que sur l'engagement. Même si tout le monde ne peut pas être un héros, on sort de ce film avec la conviction que la fraternité humaine doit être défendue et que chacun peut le faire à son échelle
Ce film s’inspire de l’affaire des « Sept de Briancon » où sept militants ont été condamnés en 2018 pour avoir facilité l’entrée en France de migrants lors d’une manifestation puis relaxés.
L’objectif de ce film est de nous interroger sur le délit de solidarité, expression popularisée par un groupe d’associations françaises, et qui condamne “toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d'un étranger en France sera punie d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 30 000 euros”.
Cependant, ce long métrage rate immanquablement sa cible, à savoir « ne pas être un énième film sur les migrants et non moralisateur » (citation d’un acteur du film pour la promotion).
D’abord, le thème des migrants n’est pas tant exploité dans le cinéma français et les meilleurs films sur le sujet restent les documentaires.
Ensuite, il y a un tel parti pris dans les Engagés, aussi entendable soit-il, qu’ on a une certaine impression de recevoir une leçon et on sait dans quel camp on doit se placer. Quelques exemples : le manque de finesse dans l’écriture des personnages, qui sont assez manichéens, particulièrement le policier et l’ex de la femme du personnage principal ou encore l’utilisation d’un pathos exagéré lors des scènes avec les migrants.
Ce qui m’a dérangé également c’est que je n’ai pas compris ce qui animait le personnage principal dans son engagement : un égoïsme monstrueux ? un humanisme fou ? le syndrome du sauveur ? Autant de mauvaises raisons de s’engager, ce qui rend très difficile de s’attacher à ce personnage. Est-ce un problème d’interprétation ou d’écriture ?
En revanche, j’ai particulièrement aimé la prestation de Julia Piaton, toute en luminosité, qui mériterait d’avoir plus de rôles à la hauteur de son talent.
Bref, tout l’intérêt de l’Art consiste à nous questionner, nous déranger, nous percuter. Quand il nous apporte des réponses toutes faites et nous impose une façon de penser, je n’appelle pas cela du cinéma mais plutôt une pub.
Mon Instgram :@benevaaucine
L’objectif de ce film est de nous interroger sur le délit de solidarité, expression popularisée par un groupe d’associations françaises, et qui condamne “toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d'un étranger en France sera punie d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 30 000 euros”.
Cependant, ce long métrage rate immanquablement sa cible, à savoir « ne pas être un énième film sur les migrants et non moralisateur » (citation d’un acteur du film pour la promotion).
D’abord, le thème des migrants n’est pas tant exploité dans le cinéma français et les meilleurs films sur le sujet restent les documentaires.
Ensuite, il y a un tel parti pris dans les Engagés, aussi entendable soit-il, qu’ on a une certaine impression de recevoir une leçon et on sait dans quel camp on doit se placer. Quelques exemples : le manque de finesse dans l’écriture des personnages, qui sont assez manichéens, particulièrement le policier et l’ex de la femme du personnage principal ou encore l’utilisation d’un pathos exagéré lors des scènes avec les migrants.
Ce qui m’a dérangé également c’est que je n’ai pas compris ce qui animait le personnage principal dans son engagement : un égoïsme monstrueux ? un humanisme fou ? le syndrome du sauveur ? Autant de mauvaises raisons de s’engager, ce qui rend très difficile de s’attacher à ce personnage. Est-ce un problème d’interprétation ou d’écriture ?
En revanche, j’ai particulièrement aimé la prestation de Julia Piaton, toute en luminosité, qui mériterait d’avoir plus de rôles à la hauteur de son talent.
Bref, tout l’intérêt de l’Art consiste à nous questionner, nous déranger, nous percuter. Quand il nous apporte des réponses toutes faites et nous impose une façon de penser, je n’appelle pas cela du cinéma mais plutôt une pub.
Mon Instgram :@benevaaucine
Superbe film, très touchant et très bien réalisé. Dévoile une triste réalité encore beaucoup trop cachée de notre société.
A voir absolument :)
A voir absolument :)
Très beau film, super bien fait et juste ! Qui montre une vérité violente et la mise en images de la fraternité et de l'engagement.
Le meilleur film français que j'ai vu cette année. Un grand film. Les acteurs sont très justes, la mise en scène exceptionnelle. L'histoire très émouvante, même s'il on n'est pas sensibilisé aux questions de migration.
Film honnête et bien réalisé. Fort de sens, il faut encourager plus de production comme celle ci en France.
Film sublime et émouvant avec un scénario très réaliste qui fait réfléchir ! A voir absolument !
Incroyable film, il vous fera voir d’un oeil neuf des problèmes actuels, politiques mais surtout relationnel
Excellent film.. luttons contre la déshumanisation des personnes issues de l’immigration. Solidarité & fraternité sont des valeurs primordiales promulguées par ce film, fondamental pour notre humanité. Je recommande fortement le visionnage de ce film.
Film sans effet de surprise, plutôt descriptif d'une situation existante en vallée de la Clarée.
Très bien interprété.
Très bien interprété.
Un film important qui retrace l'histoire d'un homme qui s'est rappelé des valeurs de la République Française : liberté égalité fraternité. Puisse l'existence de ce film faire continuer d'exister ces idées
Quel mauvais film ! Film qui se veut humaniste et politique, qui veut amener les spectateurs à réfléchir sur un sujet grave et qui se plante. C'est un militantisme de petite fille gauche bobo qui n'y connaît pas grand chose et qui ne sait dire que la France est méchante.
J'invite Emile Frèche à voir (si elle peut car c'est difficile de trouver ce film) le très beau et excellent film de 1968 de Christian de Chalonge, Le saut (o salto en portugais) sur la tragédie des émigrés/immigrés clandestins Portugais qui venaient en France dans des conditions très dures via les Pyrénées. On n'a jamais fait mieux en matière de film sur le sujet de l'immigration clandestine. Elle verra ce que c'est un film engagé, équilibré et qui fait réfléchir.
J'invite Emile Frèche à voir (si elle peut car c'est difficile de trouver ce film) le très beau et excellent film de 1968 de Christian de Chalonge, Le saut (o salto en portugais) sur la tragédie des émigrés/immigrés clandestins Portugais qui venaient en France dans des conditions très dures via les Pyrénées. On n'a jamais fait mieux en matière de film sur le sujet de l'immigration clandestine. Elle verra ce que c'est un film engagé, équilibré et qui fait réfléchir.
De Emilie Frèche (2022).
Un film sociétal à la fois fort et malheureusement toujours d'actualité . Tiré d'un fait de société dans les années 2015-2018 où des militants ont été condamnés avant d'être relaxé. (L'affaire des «Sept de Briançon»). Le décor est planté et on suit à la fois l'intrigue et le devenir tragique de quelques migrants. Pour autant le film s'avère à force d'être trop militant un peu manichéen . Et si bien sûr on ne peut qu'être révolté sur ce délit de solidarité que la lutte d'associations a fait supprimer le film n'est pas exaltant limite facile donnant beaucoup de bonne conscience avec peu de réponses . J'ai pas trouvé de force dans le film . Plus tôt même des poncifs. En plus autant certains militants qui sont montré s'avèrent sincères . Mais le personnage principal au demeurant bien joué par Benjamin Lavernhe ressemble plus à un Bo Bo avec toute la bonne conscience qui lui dégouline dessus. Jusqu'aux nombreux dialogues qui ne sonnent pas vraiment vrai. A trop vouloir dénoncer le film semble avoir noyé son message.
Un film sociétal à la fois fort et malheureusement toujours d'actualité . Tiré d'un fait de société dans les années 2015-2018 où des militants ont été condamnés avant d'être relaxé. (L'affaire des «Sept de Briançon»). Le décor est planté et on suit à la fois l'intrigue et le devenir tragique de quelques migrants. Pour autant le film s'avère à force d'être trop militant un peu manichéen . Et si bien sûr on ne peut qu'être révolté sur ce délit de solidarité que la lutte d'associations a fait supprimer le film n'est pas exaltant limite facile donnant beaucoup de bonne conscience avec peu de réponses . J'ai pas trouvé de force dans le film . Plus tôt même des poncifs. En plus autant certains militants qui sont montré s'avèrent sincères . Mais le personnage principal au demeurant bien joué par Benjamin Lavernhe ressemble plus à un Bo Bo avec toute la bonne conscience qui lui dégouline dessus. Jusqu'aux nombreux dialogues qui ne sonnent pas vraiment vrai. A trop vouloir dénoncer le film semble avoir noyé son message.
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