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SothaSil
11 abonnés
179 critiques
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3,0
Publiée le 11 janvier 2023
Pas mal, mais je n’ai pas totalement accroché. Le film commence plutôt bien : un crime macabre, une ambiance froide et austère, une institution militaire pesante sur laquelle planent de lourds secrets. Difficile de ne pas être embarqué. Mais progressivement le thriller/l’enquête est dilué dans du drame historique, voire dans du biopic de Poe. Pourquoi pas ? Le problème c’est que les ressorts de l’intrigue sont très conventionnels : le flic au passé tragique, le jeune soldat qui se fait bizuter car poète et original, des romances… L’enquête revient régulièrement, mais jamais avec la même tension qu’au début. On ne cherche pas vraiment à nous faire cogiter sur les potentiels suspects, les quelques indices disséminés sont vraiment évidents et ne laissent pas assez de doute. Tout ça rend les révélations finales un peu artificielles : on ne se dit pas « Bon sang, mais c’est bien sûr ! Depuis le début j’avais tous les éléments sous les yeux ! ». Bien sûr, les acteurs, la photographie, et la bande-son sont impeccables. Le film n’est jamais désagréable à regarder, mais son volet enquête m’a semblé mou du genou, et son volet drame/biopic convenu. Je suis donc quelque peu resté sur ma faim.
Ma foi le film est pas trop mal. Christian Bale toujours au top de sont jeux d'acteurs. En revanche le plaisir m'a été gâché par la qualité du stream. J'en ai marre de donner du fric à Netflix pour regarder du contenu totalement pixelisé. Alors que ma connexion internet carbure à la fibre.
Ambiance froide et sombre pour l’enquête de l’inspecteur Landor (Christian Bale). Un meurtre macabre a lieu à l’Académie militaire de West Point et on fait appel à lui pour trouver le coupable.
L’ambiance est très réussie, on est vraiment plongé dans ce lieu perdu, plein de recoins brumeux et effrayants. Vraiment anxiogène ! L’époque (1830) est aussi impeccablement reconstituée.
Le scénario fait amplement le café avec la progression de l’enquête et quelques rebondissements.
Landor est accompagné par un jeune Edgar Allan Poe (malgré la présence de ce personnage réel, l’histoire est bien fictive) interprété par Harry Melling (Harry Potter, The Queen's Gambit). Le duo fonctionne plus ou moins mais reste assez oubliable. On a aussi droit à Gillian Anderson (Margaret Thatcher dans The Crown) et Toby Jones (Zola dans Captain America) assez bons dans des seconds rôles.
Franchement pas mal mais un peu oubliable malgré tout, il passe pas loin du 4/5.
Dommage que les acteurs sont aussi mauvais solennel théâtraux et que le scénario soit languissant. Il aurait fallu un peu plus de souplesse dans la mise en scène qui n’est faite que d’une suite de tablleaux Sans que les liens entre fasse Sense. Et la lumière crépusculaire d’un bout à l’autre le film n’améliore guère L’intérêt
très bon film bien léché avec d'excellents acteurs comme Christian Bale ! Par contre, Gilian Anderson se rate dans le film et une nouvelle confirmation que l'agent de Charlotte Gainsbourg a beaucoup de talent pour placer son actrice !! Décor, image, costumes rien à dire ! tout est parfait ! Ce n'est pas un film dont on se souviendra dans 10 ans mais on ne s'ennuie pas un instant ! Par contre, ce film n'aura certainement de de prix au US car le casting est resté fidèle à l'histoire originale ! J'en dis pas plus pour ne pas être censuré !
Le film aurait pu être top, un beau décor, un duo d'acteur géniale. Cependant le film est très lent, il y a d'énormes longueurs, on s'ennuie, à la fin un dénouement surprenant qui nous laisse sur notre fin on aurait aimé avoir plus avant . Il se regarde mais ça casse pas des briques non plus.
Je ne vais pas rentrer dans des analyses " filmographiques" que de brillants cinéphiles font a travers ces notations.... Juste dire que c'est un film qui se regarde volontiers, l'ambiance d'époque et l'hiver omniprésent rendent l'atmosphère suffisamment pesante pour asseoir l'intrigue. Le jeu des acteurs est remarquable surtout Christian Bale dont la souffrance a perpétuité est tellement palpable. Celui de Melling reellement illuminé comme on pourrait imaginé que Allan Poe le fut est quasi parfait, reste Gillian Anderson toujours dans l'excès. Bref un bon film ce qui n'est pas si courant sur Netflix...
Première production Netflix de prestige de l’année, « The Pale Blue Eye » demeure du très bel ouvrage fait avec soin et métier mais il déçoit tout de même quelque peu. Scott Cooper est pourtant un auteur remarqué et remarquable, capable d’asséner une fibre indépendante et une vision d’auteur à des projets dits hollywoodiens. Un artiste orfèvre d’un type de films en voie de disparition, les fameux long-métrages dits du milieu, peu importe le ou les genres qu’ils convoquent. Ceux qui ne font pas partie du sérail indépendant ou même indépendant option luxe comme tous les films à Oscars mais qui ne sont pas non plus des blockbusters à plus de 100 M$. Des productions accessibles à tous mais souvent pointues et produites à des coûts qui restent corrects. On l’a vu avec le drame musical « Crazy Heart », l’excellent film d’horreur « Affamés » mais également avec le polar « Les Brasiers de la colère » et le magistral western « Hostiles », d’ailleurs tous deux déjà avec Christian Bale qui signe donc ici sa troisième collaboration avec le cinéaste.
Justement, l’acteur connu pour ses prestations très physiques et exigeantes apparaît plus en retrait ici avec ce rôle de détective somme toute assez commun. Il est bon mais bien plus trivial qu’à l’accoutumée. Gillian Anderson, qui est tout de même une actrice douée pour tous les genres et à la filmographie flirtant avec le sans-faute, est même presque mauvaise ici dans un second rôle de femme de la bourgeoisie. C’est peut-être Harry Melling en Edgar Allan Poe qui tire ici le plus son épingle du jeu mais « The Pale Blue Eye » ne brille pas majoritairement par ses prestations de comédiens. L’atmosphère lugubre et hivernale créée par Cooper pour son film policier d’époque est en revanche très réussie. Les brumes de la nuit, des meurtres sadiques et gores et le cadre glacial de cette Académie militaire font ressortir un climat singulier, anxiogène et gothique du meilleur effet. Décors, costumes et une très belle photographie terminent de rendre cette œuvre très agréable à l’œil bien que la réalisation soit assez fonctionnelle et qu’on a connu Cooper plus doué (« Affamés » et surtout « Hostiles » en sont témoins).
Ce qui cloche dans « The Pale Blue Eye » est donc difficile à discerner mais la réponse est somme toute assez simple. Cooper (ou son scénario adapté d’un roman de Louis Bayard qui aime à mélanger personnes réelles ayant existé et fiction) ne sont guère palpitants. Et notamment sur le versant du suspense et de l’enquête policière. Le film est déjà un peu trop long et l’enquête prend bien trop son temps, elle manque de liant et peut-être d’une ou deux séquences mouvementées ou qui réveilleraient notre attention. Ensuite, le double final semble quelque peu tarabiscoté. La résolution de l’enquête fait virer ce film policier gothique vers un autre genre (le fantastique) de manière un peu maladroite. Quant au twist final qui clôt le film, il est vraiment inattendu mais se compare à un greffon tardif sur une intrigue qui semblait pourtant terminée. C’est donc également mal agencé à ce niveau et ces diverses errances narratives rendent ce long-métrage appréciable, regardable mais loin des espoirs placés en lui. Comme si ce film avait tous les ingrédients pour être génial mais que son exécution laissait fortement à désirer et surtout que son intrigue manque de vraiment nous captiver.
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Une bonne surprise que cette enquête remarquablement interprétée et qui , à travers un Edgar Allan Poe devenu enquêteur de circonstance, se plaît à multiplier, par petite touches, les références au maître américain du fantastique dont il faut être un peu familier pour apprécier tout le sel du film . Mais , même pour les néophytes , l'ensemble reste tout à fait captivant , et servi de surcroît par une fort belle photographie .
Un seul point fort dans ce film : le casting. Est-ce suffisant pour sauver les meubles ? Oui pour la plupart, hélas non pour moi. C'est long, et l'intrigue n'a finalement rien d'extraordinaire : c'est vu et revu. C'est l'exemple même du film vide qu'on se force à regarder par l'aura d'acteurs célèbres.
Ce film nous plonge au 19ème siècle dans le décor d'une académie militaire où un étrange meurtre a été commis. Un ancien enquêteur (Christian Bale) appelé pour résoudre l'affaire se lie avec un jeune poète de l'académie (Harry Melling) un certain Edgar Allan Poe. C'est un film policier sombre et bien ficelé qui se regarde aisément. Harry Melling est excellent dans son rôle, Christian Bale toujours impeccable. Sans ce casting là, le film aurait moins de saveur. Néanmoins l'intrigue est intéressante et nous amène des révélations inattendues. Sans atteindre des sommets on se laisse emporter dans cette histoire qui est convaincante et bien réalisée. Je recommande The Pale Blue Eye, un bon film Netflix...
Un bon thriller avec des acteurs brillants et je dois dire que Harry Melling est juste incroyable. Vraiment un acteur à suivre dans la lignée de Daniel D Lewis !
Ce film avait tout pour me plaire, et je me faisais une joie de le visionner dans les meilleurs conditions. Hélas Scott Cooper livre un film qu'on oubliera vite, digne d'un épisode de série sur une plateforme, pas plus. Christian Bale est un excellent acteur mais il se ballade dans un univers creux fait de promesses non tenues. Il y avait pourtant tellement à faire avec des univers forts : la littérature fantastique de la côte Est, l'ésotérisme, l'univers militaire de West point, la guerre de sécession... Le film navigue quelque part entre "Sleepy Hollow" et "Le nom de la rose", mais préférez ces deux grands films. Le scénario n'a ni queue ni tête, plein de maladresses dans son déroulement. aucun réel suspense. On n'avance pas dans la compréhension des énigmes. Il ne se passe rien pendant une heure, sans toutefois que l'ambiance nous embarque et que la mayonnaise prenne. Puis tombe du ciel un dénouement venu de nulle part complété par un twist final. C'est terne et sans magie, à l'instar de l'image numérique, froide et lisse comme un catalogue, un catalogue de bonnes intentions. D'ailleurs d'un point de vue cinématographique, ce film manque d'âme par l'image mais aussi par son absence de mise en scène. Enfin on se demandera que vient faire la figure d'Edgar Poe (auteur que j'adore) comme personnage de cette fiction ? Et que viennent faire aussi Gilian Anderson et Charlotte Gainsbourg dans des rôles peu significatifs, voire anecdotiques. Seul point positif : une belle photographie qui produit quelques belles images. Ça ne suffit pas à sauver cette oeuvre maladroite qui aurait pu donner un excellent film.