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catany
2 abonnés
11 critiques
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5,0
Publiée le 6 février 2023
Personnellement j'ai adoré, l'ambiance campus militaire/arts occultes était très réussie. Les uniformes bleus ciel avec le décors enneigé et les bâtiments austères donnait une vraie couleur au film. L'enquête progresse, on est sur un vrais whodunnit (personnellement j'adore ce genre et ici il est réussi). Super casting, dénouement final totalement surprenant. Je ne comprends vraiment pas la critique de ce film et ça me désole. Netflix sort un nombre incalculable de bouses chaque années, pour une fois qu'ils sortent un film qui pour moi est au niveau de nos vieux films légendaires (le prestige notamment qu'il m'a beaucoup rappelle par la performance de Christian Bale et le twist final) les gens critiquent la "lenteur". Désolé mais là c'est abusé. C'est quoi votre référence de film dynamique ? Avengers ? Car là en effet ça ne pète pas dans tous les sens, mais les dialogues sont redoutables (en particulier en anglais ou quand les personnages parlent ils font littéralement de la poesie), l'ambiance et le jeux d'acteurs sont aux petits oignons. L'enquête est digne des meilleurs polars. Je suis dégouté que le film n'ai pas meilleur presse car j'ai failli passer à côté à cause des notes..
Voir Scott Cooper adapter l’imaginaire gothique d’Edgar Allan Poe ne surprend guère compte tenu de son goût pour les personnages hantés, de Rodney revenu traumatisé de la guerre en Irak (Out of the Furnace, 2013) au capitaine Joseph J. Blocker contraint de cohabiter avec le chef indien ennemi à l’origine de l’exécution de ses frères d’arme, en passant par la figure de la mère endeuillée, à laquelle on a ravi époux et enfants (Hostiles, 2017). Cet intérêt porté aux fantômes qui accompagnent des protagonistes oscillant entre deux rives confère à ces derniers une profondeur sensible et ancre les situations qu’ils vivent dans des motivations de vengeance ou, plus généralement, dans une démarche spirituelle. Nous retrouvons tout cela dans The Pale Blue Eye, enquête teintée de sciences occultes au sein d’une académie militaire, microcosme dépeint dans sa rigidité et son hypocrisie congénitales : l’inspecteur Landor a perdu sa femme et ne sait ce qu’est devenue sa fille – du moins, selon ses dires ; sa détresse répond à la noirceur des crimes perpétrés dans les bois environnant l’école, ainsi qu’à celle du poète Poe qui convertit son « ennui », comprenons sa mélancolie, en poèmes. La magnifique photographie de Masanobu Takayanagi, habitué du cinéma de Scott Cooper et de celui de Tom McCarthy, confère au film une atmosphère glaciale onirique dans lequel les paysages enneigés sont autant de supports offerts à une rêverie douloureuse. Le cinéaste sait capturer l’errance intérieure de ses personnages : ainsi laissés à une nature tout à la fois hostile et magique, ils accomplissent en enquêtant sur autrui une marche vers l’acceptation d’un passé qui peine à passer ; ils se racontent par l’intermédiaire de l’autre, laissent des indices (ici, les deux messages manuscrits) comme autant de fragments d’une vérité à reconstruire. La partition musicale de Howard Shore, subtile et envoûtante, rejoue sous la forme d’une variation le thème de The Silence of the Lambs (1991), autre œuvre consacrée à un tueur en série. Desservi par un ventre mou et le recours aux clichés du genre – notamment dans sa représentation du satanisme, facile –, The Pale Blue Eye n’en demeure pas moins intrigant et maîtrisé, preuve de l’indéniable talent de Scott Cooper et de son acteur fétiche Christian Bale.
Si la froideur d’un Christian Bale dépressif est parfaitement à sa place dans cette enquête au milieu de froids décors enneigés, l’opposition avec le tempérament plus sanguin d’un jeune Edgar Allan Poe ne fonctionne pas. Malgré toute la sympathie que l’on peut avoir pour Harry Melling, son interprétation sonne toujours faux.
Christian Bale retrouve son metteur en scène de « Hostile », film que j’avais énormément apprécié. Ici, sous les traits de Landor, Christian Bale enquête sur un crime crapuleux à West Point. Comme pour « Hostile », et dernièrement « Affamés », Scott Cooper aime prendre son temps. Temps qui traduit souvent la réflexion. Temps qui permet de créer une intensité. Et de la réflexion, il en faut pour conduire une enquête au sein d’une institution qui se veut irréprochable. A cela s’ajoute une ambiance gothique avec la présence d’Edgar Allen Poe joué par Harry Mailing. Si ma petite idée sur l’identité de ou des meurtriers s’est confirmée, je dois avouer que je ne m’attendais pas à l’intervention d’Edgar Allen Poe ; il lui revient l’honneur de signer le twist final. A voir en V.O si possible…
Enquête qui traîne un peu tout le long du film L'intérêt du film ne se trouvant qu'au twist final, dommage pour la platitude du reste Personnage de Poe intéressant Un Batman de nouveau en ermite ;)
Aussi agréable soit-il de passer 2h en compagnie du génie Christian Bale, ce film immensément bavard m'a semblé interminable. Le plaisir de créer un film en costumes au début du XIXe siècle avec de l'ésotérisme (un peu comme Le Pacte Des Loups chez nous qui bouge un peu plus) est plus du côté de l'équipe que du côté spectateur...
Un film aux couleurs grises et à l'atmosphère froide (le récit se déroule en hiver). J'ai aimé l'enquête dans ce lieu fermé de préparation militaire, même si j'ai regretté le côté uniquement masculin (seulement trois femmes dans les rôles principaux). Trouvé Edgar Poe m'a paru factice, mais j'ai aimé le retournement final grâce à lui. Un film d'atmosphère à regarder au coin du feu.
L'atmosphère brumeuse, les meurtres et mutilations, on est dans l'univers d'Allan Edgar Poe sans aucun doute, le frêle poète torturé, face à ses démons, face à un ancien inspecteur appelé pour résoudre les meurtres et redoré le blason de la toute neuve école militaire de West Point. La reconstitution et le jeu des acteurs méritent le détour, mais le traitement est mou, très bavard, tel une berceuse, il invite à la somnolence. Peut-être aurait-il fallu raccourcir tout cela de 20 minutes et, opter pour un rythme moins contemplatif. Toujours est-il, que pour une production Netflix, un certain effort a été réalisé, et on ne peut que s'en féliciter.
J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire mais les acteurs sont tellement bons que ça donne envie de le voir jusqu'au bout. Harry Melling, en particulier est impeccable dans son rôle. Il l'interprète sans omettre de détail (le regard, l'attitude..), c'est très agréable à voir.
Un polar historique à suspense dans une ambiance brumeuse et gothique, peuplé de personnages forts et interprété par d'excellents acteurs, Christian Bale en tête évidemment. Si le rythme est un peu languissant, on se laisse emporter dans cette enquête mystérieuse qui semble tout droit sortie de l'imaginaire d'Edgar Poe.
Que c'est long et tiré à la ligne ! Que c'est désespérément théâtral (dans le mauvais sens du terme) Et l'interprétation ? Si Christian Bale s'en sort le reste est une catastrophe entre Melling qui se regarde jouer, Anderson ridule et les autres insignifiant on n'est guère gâté. Et puis les clichés, comme spoiler: le vieux cinglé qui connait toutes les pages de ses livres par cœur, ou (le pire) le sacrifice interrompu au dernier moment . Ajoutons-y quelques bizarreries comme les effectifs de West Point réduit à un peloton maigrichon. Maintenant le récit, il est surtout bavard, mal découpé, sans tension et surtout la résolution introuvable nous arrive comme un cheveu sur la soupe sans nous émouvoir plus que ça. Reste les paysages enneigés, mais pour ça il existe de très bons documentaires se passant fort bien d'énigme policière.
des décors sympathiques, un Christian Bale vraiment bon, et puis pour le reste .. une fausse enquête au suspens plus que soutenable, un twist sans le caramel ni le chocolat..je dois confondre... rien de fou dans la réalisation, mais ça va ça roule l'image est plutôt belle. mais le scénario manque de folie je suis déçu par les 30 dernières minutes