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mat niro
356 abonnés
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3,0
Publiée le 8 janvier 2023
Quand un crime atroce est perpétré dans une école militaire, le comissaire Landor ainsi qu'un poète nommé Edgar Allen Poe (tiens donc!) vont tenter d'élucider cela. Malgré un manque de rythme assez criant inhérent à ce genre de film, on suit les déambulations de nos deux acolytes et alcooliques avec un plaisir certain. Pour apprécier ce film, il faut rester en éveil devant les rebondissements de l'enquête pour ne pas perdre le fil. Le point fort réside dans la complémentarité du duo Bale/Melling. spoiler: Quant au "twist" final, il semble un peu trop scolaire . Au final, on passe plutôt un bon moment au milieu de ces paysages enneigés.
Ambiance sombre, très bon jeu d'acteurs, un certain suspense. Mais on ne demeure pas surpris par le "rebondissement" de la dernière partie, si on reste attentif aux dialogues. Les 2 points forts du film restent Christian Bale, impeccable et d'avoir pris Edgar Poe comme personnage, acolyte du détective. Divertissant, mais un petit peu trop long.
Film sombre, se déroulant à West Point au début du 19ème siècle. Il faut s'accrocher et faire confiance au réalisateur Scott Cooper qui sait conduire son thriller mais le début est lent et soporifique. Très belle photographie avec beaucoup d'extérieurs en hiver.
Un film sur Edgar Allan Poe ne pouvait que m'intriguer. D'ailleurs Harry Melling l'habite avec succès grâce à son physique particulier et son verbiage poétique. Face à lui, Christian Bale campe un détective miné par la perte de sa famille. Cette enquête gothique dans les décors brumeux et neigeux happe, sans compter ce parfum fantastique qui plane... puis dans sa seconde partie le film se perd, s'embourbe et le spectateur avec. Dommage car l'épilogue apporte une nouvelle lumière sur toute l'intrigue. Trop long, trop lisse, trop imparfait, c'est trop dommage, car il y avait mieux à faire.
Globalement le film est bien trop long. J'ai aimé la poésie de certains dialogues, l'atmosphère, les décors et costumes. Mais hélas il y trop de longueurs. Pourtant l'enquête est redoutablement efficace, vers la fin du film je me suis dit "tout ça pour ça", mais le finish m'a vraiment bluffé et je l'ai trouvé très déroutant, ça a le mérite d'être une vraie surprise. Hélas, cette fin réussie, ne l'est pas totalement car une fois de plus, elle est trop longue.
En termes de photographie et de reconstitution historique, le film est une réussite. L'intrigue, quant à elle, teinte péniblement une enquête policière pataude, menée par un duo improbable, de soupçons de surnaturel. C'est certes assez macabre, vaguement gothique, jamais vraiment poétique malgré les efforts visibles d'Harry Melling, jouant un E.A. Poe pour le moins déphasé auquel on adhère pas aisément.... L'ensemble se suit toutefois sans déplaisir, en grande partie grâce au toujours impeccable Christian Bale, jusqu'à un final un peu "too much", limite guignolesque, avant qu'un petit twist, invraisemblable mais bienvenu, ne vienne atténuer la déception.
Voir Scott Cooper adapter l’imaginaire gothique d’Edgar Allan Poe ne surprend guère compte tenu de son goût pour les personnages hantés, de Rodney revenu traumatisé de la guerre en Irak (Out of the Furnace, 2013) au capitaine Joseph J. Blocker contraint de cohabiter avec le chef indien ennemi à l’origine de l’exécution de ses frères d’arme, en passant par la figure de la mère endeuillée, à laquelle on a ravi époux et enfants (Hostiles, 2017). Cet intérêt porté aux fantômes qui accompagnent des protagonistes oscillant entre deux rives confère à ces derniers une profondeur sensible et ancre les situations qu’ils vivent dans des motivations de vengeance ou, plus généralement, dans une démarche spirituelle. Nous retrouvons tout cela dans The Pale Blue Eye, enquête teintée de sciences occultes au sein d’une académie militaire, microcosme dépeint dans sa rigidité et son hypocrisie congénitales : l’inspecteur Landor a perdu sa femme et ne sait ce qu’est devenue sa fille – du moins, selon ses dires ; sa détresse répond à la noirceur des crimes perpétrés dans les bois environnant l’école, ainsi qu’à celle du poète Poe qui convertit son « ennui », comprenons sa mélancolie, en poèmes. La magnifique photographie de Masanobu Takayanagi, habitué du cinéma de Scott Cooper et de celui de Tom McCarthy, confère au film une atmosphère glaciale onirique dans lequel les paysages enneigés sont autant de supports offerts à une rêverie douloureuse. Le cinéaste sait capturer l’errance intérieure de ses personnages : ainsi laissés à une nature tout à la fois hostile et magique, ils accomplissent en enquêtant sur autrui une marche vers l’acceptation d’un passé qui peine à passer ; ils se racontent par l’intermédiaire de l’autre, laissent des indices (ici, les deux messages manuscrits) comme autant de fragments d’une vérité à reconstruire. La partition musicale de Howard Shore, subtile et envoûtante, rejoue sous la forme d’une variation le thème de The Silence of the Lambs (1991), autre œuvre consacrée à un tueur en série. Desservi par un ventre mou et le recours aux clichés du genre – notamment dans sa représentation du satanisme, facile –, The Pale Blue Eye n’en demeure pas moins intrigant et maîtrisé, preuve de l’indéniable talent de Scott Cooper et de son acteur fétiche Christian Bale.
The Pale Blue Eye est à la fois fascinant et décevant. Adhérer au casting (Bâle bien sur, mes chouchous Gillian Anderson/Toby Jones) Harry Melling qui ressort le plus. L'ambiance est envoutante, l'intrigue captivante (avec 2 belles surprises dans c'est 30 dernières minutes). Mais ....
Un rythme qui patine sévèrement dans la semoule. Qui à demander beaucoup pour que je reste concentré (récit à la fois lent et contemplatif). Pourtant rien de laborieux dans ne le déroulé. Mais ça m'a demandé une grosse énergie pour tenir les 2h du métrage. Reste un beau thriller.
Sans délaisser le Genre qui lui est cher, Scott Cooper délaisse un peu l’Amérique contemporaine désenchantée pour s’attaquer à la reconstitution d’époque. Nous sommes en 1830 : Augustus Landor, ancien détective bourru et secret, est recruté pour enquêter sur des meurtres rituels commis à l’académie de West Point. Sur place, il reçoit l’aide inattendue d’Edgar Alan Poe, aspirant officier qui n’a de toute évidence par l’étoffe d’un militaire mais témoigne d’une vive intelligence déductive et d’un esprit quelque peu fantasque. Ni meilleur ni pire qu’un autre à ce niveau, ‘The pale blue eye’ développe un mystère qu’on prend plaisir à voir se dénouer, de fausses pistes en rebondissements plus ou moins surprenants, jusqu’à un twist final qui semble peut-être un chouïa forcé. Ne pouvant compter sur l’excellence de son scénario, ‘The pale blue eye’ se rattrape par son casting de grand standing, Christian Bale évidemment irréprochable, et Harry Melling confirmant avec son interprétation fiévreuse et un peu dérangeante qu’il a l'étoffe d’un futur grand, tandis que Toby Jones, Gillian Anderson, Timothy Spall, Lucy Boynton et Robert Duvall assument sans se fatiguer leurs partitions plus limitées. En revanche, on est peu déçu du manque d’appâts visuels du film : qui dit Poe dit nécessairement atmosphère gothique. Bien sûr, il y a des corbeaux, des lanternes et des cimetières lugubres et enneigés…mais la mise en scène reste désespérément sage. Quitte à transformer Poe en héros romanesque, ‘The pale blue eye’ s’en tire tout de même mieux que le ‘Raven’ d’il y a dix ans, dans lequel s’était égaré John Cusack…
N'ayant pas lu la nouvelle, je suis parti en totale neutralité sur ce film. Harry Melling (Neville dans Harry Potter) joue assez bien son rôle de jeune Edgar Allan Poe, il manquait juste un début de moustache... On se pose 2-3 questions durant le film notamment au sujet spoiler: du livre donné à Landor avec plein de chiffres et mots et aussi le bout de message tenu dans la main du cadavre de Frei . Une fin intéressante, casting bien étoffé, ça se laisse regarder, j'ai passé un bon moment.
Je suis ressortie assez mitigée du visionnage de ce film. Sans être loupé, il comporte des longueurs qui m'ont un peu gâché l'ensemble. La réalisation est bonne, les décors somptueux et le casting parfait. Comme toujours Christian Bale est remarquable. Mais le manque de rythme m'a vraiment gênée. C'est long... La fin, avec un twist auquel on ne s'attendait plus, m'a à peine sortie de ma torpeur. À regarder tout de même.
Le scénario est bien, et le fait d'utiliser le personnage d'Edgar Allan Poe apporte un côté mystérieux, mais la mise en scène n'est pas assez poussée dans ce sens, et le long métrage peine à démarrer.