Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
LaPoesiedAtitla
3 abonnés
86 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 8 janvier 2023
Ce film d'époque emprunte à l'univers d'Edgar Allan Poe : mystère, teinté d'un univers gothique avec parfois un soupçon de surréalisme. Son ambiance et le jeu de ses comédien-nes sont ses principales qualités. La résolution de l'énigme me semble néanmoins un peu facile, un peu parachutée. Pas facile, voire impossible, à deviner pour le spectateur, mais facile à écrire et créer un twist pour pas grand chose.
Je ne vais pas rentrer dans des analyses " filmographiques" que de brillants cinéphiles font a travers ces notations.... Juste dire que c'est un film qui se regarde volontiers, l'ambiance d'époque et l'hiver omniprésent rendent l'atmosphère suffisamment pesante pour asseoir l'intrigue. Le jeu des acteurs est remarquable surtout Christian Bale dont la souffrance a perpétuité est tellement palpable. Celui de Melling reellement illuminé comme on pourrait imaginé que Allan Poe le fut est quasi parfait, reste Gillian Anderson toujours dans l'excès. Bref un bon film ce qui n'est pas si courant sur Netflix...
Un bon film Netflix dominé par l'interprétation de Christian Bale même s'il me rappelle trop Daniel-Day Lewis dans certains films, qui captive pendant une heure mais perd en rythme et en intensité dans la dernière heure et son dénouement. La résolution des meurtres est un peu alambiquée, quant au rebondissement final on l'attendait évidemment, pas de surprise, de même que son contenu. On a des guest-stars surprenantes comme Charlotte Gainsbourg et Robert Duvall.
très bon film bien léché avec d'excellents acteurs comme Christian Bale ! Par contre, Gilian Anderson se rate dans le film et une nouvelle confirmation que l'agent de Charlotte Gainsbourg a beaucoup de talent pour placer son actrice !! Décor, image, costumes rien à dire ! tout est parfait ! Ce n'est pas un film dont on se souviendra dans 10 ans mais on ne s'ennuie pas un instant ! Par contre, ce film n'aura certainement de de prix au US car le casting est resté fidèle à l'histoire originale ! J'en dis pas plus pour ne pas être censuré !
Il y a une petite dose de gothique en filigrane, juste assez pour ne pas dénaturer la dimension authentique inhérent à West Point, mais l'enquête va mené vers des chemins sinueux qui va placer le film sur un sous-genre entre "Sleepy Hollow" (1999) et "Le Pacte des Loups" (2001). Mais quand Augustus Landor/Bale "engage" le jeune poète/Melling on se demande pourquoi car ce n'est ni sérieux ni cohérent alors que l'enquête vient juste de commencer. La première partie du film est passionnante mais très vite le récit se focalise sur un même groupe de personnes ce qui dévoile les coupables et qui accélère le processus de la révélation. Heureusement, l'atout Edgar Allan Poe est loin d'être négligeable. Ce jeune militaire poète et dandy est d'ailleurs parfaitement incarné par l'acteur Henry Melling dont la ressemblance physique est idéal, et surtout on apprécie la cohérence de cette histoire avec la vie du poète. Ce rapport entre cet artiste ayant réellement existé, cette année 1830 à West Point et cette enquête fictive est le point fort du film, cohérent, plus ou moins plausible et à la fantasmagorie particulièrement savoureuse. Dommage que la dernière partie soit un peu laborieuse. Site : Selenie.fr
Mouais ... j'aime beaucoup Christian Bale mais malgré ça, j'ai décroché au bout d'une 20aine de minutes ... Donc mise en scène molle + intrigue dont tout le monde se fout + encore mise en scène molle = un film pù on se fait ch*** Dommage, le principe des intrigues à tiroir en mode "à couteaux tirés" aurait pu être bien prenant mais quand ça veut pas ça veut pas.
Malgré son atmosphère à la fois inquiétante et intrigante, le film Netflix "The Pale Blue Eye" n’est pas vraiment une réussite. Insignifiante, plate et sans âme, cette sordide et énigmatique histoire peine à nous embarquer dans son univers sombre et énigmatique. Avec des personnages peu marquants, des situations incohérentes et des rebondissements accélérés, il est difficile de rester accroché tout le long des 2 h 10 de film. En revanche, le thriller tient une belle réalisation, notamment avec ses beaux décors et costumes, et un casting convaincant qui livre de très belles prestations. Bien que "The Pale Blue Eye" est imparfait dans son ensemble, son surprenant dénouement final vaut tout de même le coup. - 9,5/20 Critique sur The Pale Blue Eye (film) Vu le 10.01.2023 sur Netflix
Malgré un casting XXL, des décors et des costumes réussis, une ambiance gothico romantique convaincante etc, le film n'est pas parvenus à me captiver tout le long de part son intrigue qui s'étire en longueur et qui tourne en rond pendant une heure jusqu au dénouement final... De plus le côté enquête n'est pas énormément mis en avant préférant s'intéresser à la psychologie des personnages et à leur mélancolie... Du coup je me suis ennuyé vers la milieu du film où le réalisateur semble brasser du vent... Par contre le début et la fin sont intéressantes... La fin aussi semble classique... Bref pas mal mais sans plus...
Polar gothique teinté de mélancolie avec des acteurs convaincants , une maîtrise technique et des décors naturels envoûtants mais toutes ces qualités ne font pas un grand film . Il y a trop de longueurs , trop de bavardage inutile bref l'ennui arrive vite dans la deuxième partie.Et que dire du twist final et de la résolution de l'enquête qui n'arrive pas à nous surprendre... On reste sur notre faim, conscient d'avoir vu une œuvre standardisée qu'on aura vite oublié.
Ce policier froid et gothique est une vraie réussite. Déjà car j'aime ce genre d'ambiance avec un esthétisme parfait mais aussi et surtout grâce à l'excellente performance de Christian Bale et Harry Melling. Quelques points m'ont déçus, mais c'est surtout d'un point de vue personnel. En effet je ne suis pas totalement fan de tout ce qui tourne autour du satanisme, et les raisons qui vont avec, et la plus grande partie de l'histoire traite de ce sujet . De plus l'enquête prends son temps, une ou deux séquences mouvementées auraient été les bienvenues. Mais le twist final est tout simplement exceptionnel, et fait apparaître des éléments cachés qui était juste sous nos yeux mais indétectables. J'étais mitigé jusqu'à cette fin qui fait passer le film de pas mal à très bien.
Alors on a une grosse moustache, de la neige, et des soucis avec les cadets ... qui deviennent plus ou moins rapidement... le cadet de nos soucis (Ahah). Une histoire qui manque de dynamisme et se perd entre bavardages et un cadre assez fermé
Je dois admettre que j'ai regardé ce film uniquement en sachant que Christian Bale ne joue pas dans des daubes; Une belle surprise dans l'ensemble malgré certaines longueurs qui pourraient inciter au décrochage. Rôles bien tenus, bon scénario qui font un bon film a voir..
Première production Netflix de prestige de l’année, « The Pale Blue Eye » demeure du très bel ouvrage fait avec soin et métier mais il déçoit tout de même quelque peu. Scott Cooper est pourtant un auteur remarqué et remarquable, capable d’asséner une fibre indépendante et une vision d’auteur à des projets dits hollywoodiens. Un artiste orfèvre d’un type de films en voie de disparition, les fameux long-métrages dits du milieu, peu importe le ou les genres qu’ils convoquent. Ceux qui ne font pas partie du sérail indépendant ou même indépendant option luxe comme tous les films à Oscars mais qui ne sont pas non plus des blockbusters à plus de 100 M$. Des productions accessibles à tous mais souvent pointues et produites à des coûts qui restent corrects. On l’a vu avec le drame musical « Crazy Heart », l’excellent film d’horreur « Affamés » mais également avec le polar « Les Brasiers de la colère » et le magistral western « Hostiles », d’ailleurs tous deux déjà avec Christian Bale qui signe donc ici sa troisième collaboration avec le cinéaste.
Justement, l’acteur connu pour ses prestations très physiques et exigeantes apparaît plus en retrait ici avec ce rôle de détective somme toute assez commun. Il est bon mais bien plus trivial qu’à l’accoutumée. Gillian Anderson, qui est tout de même une actrice douée pour tous les genres et à la filmographie flirtant avec le sans-faute, est même presque mauvaise ici dans un second rôle de femme de la bourgeoisie. C’est peut-être Harry Melling en Edgar Allan Poe qui tire ici le plus son épingle du jeu mais « The Pale Blue Eye » ne brille pas majoritairement par ses prestations de comédiens. L’atmosphère lugubre et hivernale créée par Cooper pour son film policier d’époque est en revanche très réussie. Les brumes de la nuit, des meurtres sadiques et gores et le cadre glacial de cette Académie militaire font ressortir un climat singulier, anxiogène et gothique du meilleur effet. Décors, costumes et une très belle photographie terminent de rendre cette œuvre très agréable à l’œil bien que la réalisation soit assez fonctionnelle et qu’on a connu Cooper plus doué (« Affamés » et surtout « Hostiles » en sont témoins).
Ce qui cloche dans « The Pale Blue Eye » est donc difficile à discerner mais la réponse est somme toute assez simple. Cooper (ou son scénario adapté d’un roman de Louis Bayard qui aime à mélanger personnes réelles ayant existé et fiction) ne sont guère palpitants. Et notamment sur le versant du suspense et de l’enquête policière. Le film est déjà un peu trop long et l’enquête prend bien trop son temps, elle manque de liant et peut-être d’une ou deux séquences mouvementées ou qui réveilleraient notre attention. Ensuite, le double final semble quelque peu tarabiscoté. La résolution de l’enquête fait virer ce film policier gothique vers un autre genre (le fantastique) de manière un peu maladroite. Quant au twist final qui clôt le film, il est vraiment inattendu mais se compare à un greffon tardif sur une intrigue qui semblait pourtant terminée. C’est donc également mal agencé à ce niveau et ces diverses errances narratives rendent ce long-métrage appréciable, regardable mais loin des espoirs placés en lui. Comme si ce film avait tous les ingrédients pour être génial mais que son exécution laissait fortement à désirer et surtout que son intrigue manque de vraiment nous captiver.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Sur le papier, « The Pale Bue Eye » évoque fortement les polars militaires des années 80/90. Avec son intrigue de meurtre sordide sur un campus militaire (ici, West Point). Deux enquêteurs, l’un civil, l’autre soldat. Des gérants de la base/académie particulièrement rigides et hautains. Etc. Sauf que le film se déroule en 1830, et que l’un des enquêteurs n’est autre qu’Edgar Allan Poe ! Un choix original mais à double tranchant. Cela permet d’ajouter une élégance poétique bienvenue aux dialogues, et cela renforce l’aspect polar gothique, proche de l’esprit de l’œuvre de l’auteur. Par contre, l’intrigue s’en trouve évidemment biaisée pour des raisons historiques, car il ne pourra être ni le coupable, ni une victime ! Visuellement, le film est réussi, jouant sur un gothique hivernal. A l’appui, brume et intérieurs (paraissant ?) éclairés à la bougie. Et il est porté par de très bons comédiens. Christian Bale en ex-inspecteur intelligent et froid. Harry Melling, excellent en Edgar Allan Poe littéraire, frêle et morbide. Et une série de bonnes têtes qui apparaissent çà et là (Toby Jones, Robert Duvall, ou Charlotte Gainsbourg !). Par contre, l’enquête accuse d’un coup de mou en milieu de film, ne semblant aller que lentement dans une direction. Tandis que le tout dernier acte accumule beaucoup d’incohérences. spoiler: S’il est de notoriété publique que la fille de Landor a été violée par des cadets de l’école, comment ses directeurs peuvent-ils l’embaucher pour une enquête ?
Pourquoi Artemus et Lea sont-ils autant impassibles alors que clairement, quelqu’un essaie de leur coller des meurtres sur le dos ? Comprenant qu’il s’agit de meurtre, pourquoi le docteur n’a-t-il pas confronté ses enfants ?
Pourquoi Poe cherche à défendre comme non meurtriers des gens qui ont tenté de le sacrifier ?
Je passe sur le fait que Landor embauche Poe comme assistant, qui n’est pas vraiment dans son intérêt. Il y a bien une explication donnée à la fin (il cherchait à se faire attraper par quelqu’un qu’il respecte). Mais c’est poussif et surtout là pour justifier l’intrigue…
Bref, « The Pal Blue Eye » est un joli polar gothique, mais qui aurait mérité un écriture plus sérieuse de son final.