Mon compte
    Red Rocket
    Note moyenne
    3,4
    1236 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Red Rocket ?

    100 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    25 critiques
    3
    35 critiques
    2
    21 critiques
    1
    6 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    HenriIV
    HenriIV

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2022
    Je comprends les mauvaises critiques et je me démarque par aux autres en mettant 4,5 étoiles, car je viens de voir un film, qui n'est pas dénué d'ntérêt.

    Malgré quelques passages vides d'ici et là, on ne voit pas passer le 2h de film, car c'est bien écrit, et surtout c'est magistralement, bien joué. (même le petit rôle de June est joué avec beaucoup de charisme). J'avais peur que je vais voir un film woke sur la misère, mais finalement non.

    Personne n'est ni totalement bon ni totalement mauvais. Ils essaient tout simplement essayer de sortir de leur mal être. Au point de faire n'importe quoi.

    Rare sont des films où on voit un héros qui est détesté par toutes les femmes avec qui il vient en contact malgré ses charmes, sauf la jeune...et encore on ne sait pas si elle le manipule.
    Patrick S.
    Patrick S.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2022
    intéressant mais un peu long par moments, je me suis un peu ennuyé même si le sujet est bien traité, bons acteurs aussi
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    102 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2022
    Excellente réalisation, acteur magnifique, bande-son très réaliste (la musique des raffineries !)
    Mais, comme disent les Russes: "za chem?"
    sandrine75
    sandrine75

    63 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2022
    la première heure ça passe, mais ensuite c'est long, long. on m'avait promis du hilarant, je le cherche encore. si j'avais su je ne me serai pas fait avoir par l'affiche
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2022
    Mikey Saber a quitté la petite ville de Texas City, au bord du golfe du Mexique, pour aller tenter sa chance à Hollywood. Après une vingtaine d'années dans le porno, il y revient un beau jour d'été, la gueule salement amochée et la queue entre les jambes. Il demande à Lexie, sa femme, de l'héberger. Malgré les réticences de Lil, sa belle-mère, elle l'accepte pour quelques jours qui deviendront vite quelques semaines.
    Faute de trouver un emploi stable chez des employeurs auquel son CV original n'inspire guère confiance, Mikey redevient dealer pour le compte de Leondria qui contrôle le trafic de cannabis dans le quartier. Dans un magasin de donuts, il se lie avec la vendeuse, Strawberry, une ravissante adolescente de dix-sept ans seulement, qu'il essaie de convaincre de partir avec lui en Californie.

    "Red Rocket" est un film déconcertant. Son affiche niaiseuse et sa bande-annonce augurent une énième comédie américaine façon "American Pie". Les précédents films de Sean Baker, "Tangerine" (2015) et "The Florida Project" (2017), sont plutôt des drames sociaux, quasi-documentaires à la rencontre des couches les plus défavorisées de la population américaine comme les films de l'autre côté de l'Atlantique de Ken Loach ou de Robert Guédiguian.

    spoiler: Mais "Red Rocket" est beaucoup plus ambigu que cela. Son objet se dessine progressivement. Il s'agit de faire le portrait d'un "suitcase pimp", expression américaine intraduisible. Le "suitcase pimp", le « proxénète de plateau », est un parasite du X, qui vit au crochet de sa compagne, elle-même actrice, à laquelle il fait office d'agent et dont il empoche les confortables revenus. Mikey Saber est lui-même acteur X (le rôle est interprété par Simon Rex qui commença sa carrière au cinéma dans le porno gay). Il n'en est d'ailleurs pas peu fier. Mais on comprend vite qu'il a abusé de sa femme, qui l'avait candidement accompagné en Californie et y avait tourné avec lui quelques films X avant d'en revenir rapidement. Il entend faire de même avec la jeune Strawberry, interprété par la ravissante Suzanna Son, une sorte de Lolita, aussi fraîche, jeune et désirable que l'était Sue Lyon dans le rôle de l'héroïne du livre de Nabokov adapté par Kubrick. L'histoire de Mikey est censée se dérouler en 2016, pendant la campagne électorale qui verra, on le sait, la victoire de Donald Trump. Rien n'en est exprimé dans le film proprement dit ; mais la télévision, allumée en permanence, laisse entendre quelques-uns des slogans les plus populistes du candidat républicain, comme si la séduction qu'exerçait devant nous Mikey Saber et la subornation dont il est sur le point de se rendre coupable faisaient écho avec celles du futur président américain. Toute l’ambiguïté et toute l'efficacité du film sont qu'il est entièrement tourné du point de vue de Mikey, qui immanquablement gagne notre sympathie. Du début à la fin, on prend parti pour lui, on compatit à ses déboires, on se réjouit de le voir remonter la pente et on se lamente quand il la dégringole. "Red Rocket" se termine par deux scènes marquantes sur la signification desquelles on peut s'interroger. Signent-elles la défaite de notre sympathique héros ? ou la victoire de ce parasite haïssable ?
    Blankovitch
    Blankovitch

    54 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2022
    Le film est singulier. Une humanité triste avec des horizons minables mais montrée avec une certaines tendresse.
    Les raffineries en toile de fond. Un monde de merde au Texas... mais ce Texas là est un peu partout.
    Stéphanie G
    Stéphanie G

    21 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2022
    Le rêve américain de l'Amérique white trash par Sean Baker . Après the Florida project, ce rêve est toujours aussi pourri. Une réalisation où l'espace fait sens, mordante, drôle et intelligente, jamais condescendante sur ceux qui font cette Amérique white trash.
    Ufuk K
    Ufuk K

    529 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2022
    "Red Rocket" sélectionné l'an dernier au festival de Cannes est une tragicomédie qui se regarde. En effet le réalisateur Sean S. Baker qui m'avait enchanté avec le merveilleux "Tangerine" revient à la réalisation avec une comédie sociale trash qui malheureusement tourne en rond au bout de 1h , les séquences s'enchainent parfois sans fil conducteur, c'est dommage car l'histoire avait tout pour plaire (Mikey Saber revient dans sa ville natale du Texas après des années de carrière de pornstar à Los Angeles), l'acteur principal Simon Rex joue à merveille et quelques séquences sortent du lot.
    Jylg
    Jylg

    46 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2022
    Ça n'est qu'une litanie de performances pornos dont on se fiche. Les acteurs, pour la part inconnus sont convaincants mais le sujet méritait une plus profonde analyse, de même que la situation sociale des habitants du sud Texas. A ne pas mettre entre tous les yeux...
    selenie
    selenie

    6 408 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2022
    Le message est clair, offrir une comédie sociale à la fois drôle en surface mais plus caustique sur le fond. Mais très vite le film tourne un peu en rond et surtout plus l'histoire évolue et plus on trouve cet "anti-héros" antipathique. Il reste un vieux beau égoïste sans la moindre once de fierté prêt à jouer le proxénète pédophile pour sauver sa misérable existence. Il est surtout un personnage abject et pathétique. Certe le cinéaste voulait justement dénoncer ce genre de personnage, mais il fait tout pour qu'on est un minimum d'empathie pour ce salopard. Ce qui aurait pu fonctionner si seulement son film était réellement une comédie, satirique, à humour noir ou absurde. Et pourtant, ce film a des qualités indéniables. La mise en scène reste cohérente avec son idée et son récit, et surtout la direction d'acteur est très réussie avec des personnages bien croqués même si aucun ne touchent vraiment, et surtout, les actrices sortent du lot et volent la vedette à Simon Rex, dont une révélation avec la jeune Suzanna Son. Dommage... Grande déception...
    Site : Selenie
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2022
    Quand le film se termine, je me  dis qu'il m'a paru long mais que j'ai aimé les images de ce Texas ; puis je m'interroge, quelle finalité ?
    C'est l'image figée de Texas City, vision résumée, condensée d'une certaine Amérique ; des personnages souvent caricaturaux et sans nuance : dealer, teenager rêveuse, paumé,  parasite ...
    Mikey Saber n'est pas sympathique, ni antipathique. Sale type ? ou paumé  ?  Égoïste certainement et pleinement optimiste.  Le personnage n'est  pas assez barré pour vraiment  permettre  un film déjanté. Retour dans sa ville natale , mal accueilli, il cherche à rebondir en manipulant ; il est arnaqueur, limite pervers, il abuse les naïfs, les crédules, profite des  espoirs et des rêves. Mais que se passe  t'il d'autre  en fait ? Le film ne m'a pas emporté dans son délire trop raisonnable. Il m'a laissé au bord d'un rond point . Ça peut paraître antinomique mais c'est un road movie qui ne bouge pas . On reste sur place voire on tourne en rond.
    petitbandit
    petitbandit

    95 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2022
    2h10 de la vie d'une ex star d'un porno dans une Amérique cramoisie et rurale, tel est ce Red Rocket ni drôle ni triste mais assez poussif. L'absence de scénario n'aidant pas, on suit le déroulé de ce type antipathique, dealer de drogue, menteur et lâche au gré de l'histoire. Des élucubrations peu reluisantes malgré quelques scènes assez pimentées malgré tout. Le soit disant ovni n'a rien d'extra mais reste très terrestre. Beaucoup trop long aussi pour aussi peu à raconter
    lionelb30
    lionelb30

    449 abonnés 2 614 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2022
    Toujours bien de voir des films américain mais pas hollywoodien. Mais celui ci montre une amerique profonde pas reluisante avec une série de personnage pas vraiment sympathique même pour le personnage principal et donc difficile de rester accroché a cette histoire.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2022
    C’est le troisième film d’un auteur prometteur et original. Un auteur qu’on aimait beaucoup. En effet, Sean Baker est à l’origine de la petite bombe shootée à l’IPhone, « Tangerine ». Un premier film fou et énergique qui l’a révélé en filmant un Los Angeles interlope baigné par la lumière du coucher du soleil où travestis, prostitués et gangsters interagissaient entre humour et drame. Puis vint « The Florida Project » qui arrivait comme une confirmation du talent particulier de son auteur. Avec cette manière douce et presque poétique d’envelopper la faune bigarrée de Floride du point de vue d’enfants et d’adultes peuplant un motel rococo en bordure d’autoroute, il nous avait également conquis. Et si son nouveau film, « Red Rocket », n’est pas mauvais, il ne tient pas la comparaison avec ses deux précédents opus. On a l’impression qu’il développe tous les défauts inhérents à une première œuvre, le rendant moins qualitatif et parfois même fatigant et répétitif.



    Baker continue son exploration de l’Amérique profonde en partant cette fois dans le sud du Texas, près de la côte du Golfe du Mexique. Et à ce niveau, il n’a pas son pareil pour croquer cette population de laissés-pour-compte, de rednecks et de petites gens. Les déclassés de cette Amérique fantasmée, ces exclus du rêve américain, sont filmés comme dans un documentaire ou comme s’il filmait des gens qu’ils connaissaient. On est en immersion totale dans les classes populaires texanes et c’est le principal point positif de « Red Rocket ». C’est du réalisme social poussé à son paroxysme. Pareillement, les paysages et lieux de l’action choisis font plus vrais que nature. Des cheminées fumantes de la raffinerie à ces petites maisons miteuses où vivent les personnages en passant par l’incontournable Dunkin Donuts au milieu de nulle part, on s’y croirait. Notons aussi la prestation impeccable de l’ancien acteur de porno gay Simon Rex. Il est presque de tous les plans et impressionne. Cependant, son personnage est si détestable et antipathique qu’il nous agace au plus haut point.



    C’est d’ailleurs ce qui ne nous aide pas à apprécier « Red Rocket ». Tous les personnages et leurs actions sont insupportables de bêtise, de mauvaise foi ou de ridicule. Contrairement à ces opus précédents, le cinéaste semble les sacrifier sur l’autel de la presque caricature. Ensuite, le long-métrage tourne en rond. Il n’y a pas de véritable ligne narrative et le scénario tire à la ligne. Si cela avait duré une petite heure et demie, peut-être que l’on aurait trouvé cela amusant. Mais Baker s’est laissé aller, beaucoup trop, et son film dure près de deux heures et quinze minutes. Il n’a pas su couper au montage et cela se ressent. Au bout d’un moment, une fois le plaisir de replonger dans cet univers des ploucs du sud des États-Unis, on finit par trouver le temps très long et supporter ses personnages est loin d’être une sinécure. Aucun attachement, aucune empathie et aucune envie de meilleur pour ses protagonistes ne nous étreint. Pire, on souhaite ce qui leur arrive. Une déception donc, qui s’avère presque vulgaire où le rire se fait rare (ou alors jaune) et où l’émotion est aux abonnés absentes.



    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2022
    Sean Baker sait filmer ses acteurs. Il y a des plans magnifiques dans red rocket son nouveau film ayant pour cadre, une fois n'est pas coutume, l'Amérique profonde et ses déshérités. Si le film flirt moins avec la suresthétisation de la misère que the florida project, il n'en demeure pas moins assez convenu dans son déroulement narratif. Pourvu de longueurs, dans sa seconde partie, le film fait, à l'instar de son héros, du surplace jusqu'à un final à la fois optimiste et désespérée. Si la critiqué sociale est un peu en berne, le film est avant tout le sublime portrait d'un looser magnifique incarné par la révélation Simon Rex, un acteur absolument excellent. Son interprétation est l'intérêt majeur d'un film souvent drôle et parfois amer qui aurait gagné à durer une bonne demi heure de moins. Sans être une grande réussite, le nouveau Sean Baker évite la surenchère trash ou le misérabilisme souvent propres aux films sur l'Amérique profonde et c'est déjà pas si mal.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top