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Laurent B.
8 abonnés
55 critiques
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4,0
Publiée le 16 mars 2022
Sur un thème difficile et éminemment sombre, le réalisateur Kenneth Branagh à fait un film formidable, plein de rire, d'optimisme et de poésie. Une vraie réussite à ne pas manquer !
Malheureusement ce film ne fait pas ressortir l'ambiance du conflit nord Irlandais, on y voit seulement 2 scènes de "banditisme anti catholiques" parmi une multitude de scènes de famille inintéressantes.. il ne fait pas non plus ressortir d'émotions en particulier..
Un film très émouvant aux premières heures de la guerre civile, Belfast nous mène au sein des quartiers reclus. On y vit avec beaucoup de bonheur tout en songeant à l'exil. Un choix cornélien très bien interprété.
Filmé dans un écrin noir et blanc, ce "demi" film autobiographique. N'a pas pas choisi le. pour et blanc ou encore filmer du point de vue de l'enfant pour rien. Amenant le film a être plus prenant et laissant apparaître en quelques sortes une tendresse différente que si cela avait été filmée de la part d adulte et / ou en couleur. Ce film nous narre la guerre civile en Irlande du Nord, ce qui pour l ensemble n est pas sans nous rappeler là où la possible actualité que nous vivons tous... Comme le laisser penser le synopsis ou la BA ( a éviter comme d' hab a son habitude pour éviter quelques surprises), le film suit la vie d'une communauté fin année 60 dans un quartier relativement basique (donc non bourgeois etc....) de Belfast. On pourra regretter que le film sur certains points aillent pas un peu plus loin. Même si l on se doute que la thématique du film est basé déjà un pari assez risqué et osé. Pour la réalisation en elle même, l imagerie donne son petit je ne sais quoi avec une fluidité relativement présente. Avec par moment de jolie plans. Cela nous ait présenter toute en musique, ce qui affinera un petit plus côté, sincérité, tendresse etc... que le film en lui même délivrer déjà par le choix du noir et blanc mais aussi par celui des acteurs. Bref, rare sont les films de ce genre a sortie en salle et avoir des bons retours. On nous offre pour le coup quelques choses remplit d émotion et par son "filmage" une sorte d empathie. Même si certains regretteront quelques changements d angle afin d avoir quelques retours, de différents points. Mais aussi comme déjà dit, d être parfois plus approfondie (mais pas trop pour ne pas tomber dans l ennuie ou la redondance) et pourquoi une touche d originalité pourquoi pas différente. Pour conclure, j avais des attentes assez haute au vue de la lecture de synopsis et de ce que l'on a déjà pu voir dans ce genre et jouant avec le noir et blanc. Ou cela peut être quitte ou double. On ressort plutôt convaincu sans s être ennuyé et un rythme qui une fois installé, nous laisse prendre au jeu et suivre ce périple. Bonne surprise sur son ensemble, et allant bien avec l actualité.
Je me suis crue irlandaise dès les premières images ! Que d'émotions procurées par cette famille qui ne sait pas si ça vaut le coup de quitter un quartier où l'on est cousin avec la moitié de celui-ci pour aller trouver plus loin une situation économique meilleure... mais où l'on n'est personne! Dilemme difficile que bon nombre d'entre nous ont un jour vécu... Les parents sont merveilleusement beaux et le gamin ferait fondre un vieil acariâtre russe avec ses dents qui débordent et ses questions sur les prénoms catholiques:)) Bravo Branagh!
Très belle ode de Kenneth Brannagh au Belfast de son enfance. Des acteurs parfaits qui nous renvoient à notre propre enfance et au grand-père, comme j'aurais aimé avoir. Le jeux du film en N&B et des films au cinéma en couleur, renforce l'impact que ces parenthèses ont eu ses parenthèses par rapport à l'atmosphère du quotidien au début des évènements qui ont changé à jamais l"histoire de cette ville.
Du grand Kenneth Branagh. Une pure merveille à hauteur de la perception d'un enfant. L'insouciance de ce petit garçon très entouré de l'amour des siens et d'obédience protestante, violemment rattrapé par les choix des adultes qui s'avèrent souvent cruels. Un amour de grand-père toujours positif lui confère de conserver le sourire et de croire en l'avenir. Ce film en noir et blanc, les plans rapprochés et en contre-plongée, les musiques bien choisies donnent encore plus d'intensité et de profondeur à ce Belfast. À voir absolument ❤️
« Belfast » de Kenneth Branagh (2022) suit la vie d’un petit garçon de 9 ans, Buddy (Jude Hill) qui vit dans un quartier ouvrier de Belfast où il est heureux, choyé et en sécurité car lui et sa famille sont connus de tous depuis longtemps et tous vivaient en harmonie entre catholiques et protestants. Mais nous sommes en août 1969 et alors que l’homme alunit pour la première fois, la fièvre s’empare de Belfast. Buddy ne comprend bien sûr rien aux évènements en cours mais il en subit les conséquences avec des actes de violences, une barrière de contrôle à la sortie de sa rue natale… Lui s’amuse et se préoccupe de Catherine avec laquelle il rivalise pour le classement à l’école. Il attend surtout son père qui travaille dans le bâtiment à Londres pour avoir plus d’argent, et revient toutes les 2 ou 3 semaines emmenant alors sa famille au cinéma ou écoutant la « nouvelle » musique. spoiler: Les parents de Buddy qui sont protestants, ont eux parfaitement conscience de l’évolution et après avoir envisagé de partir au Canada ou en Australie, ils décideront après le décès du grand-père très proche de Buddy (« J’irai nulle part où tu ne pourras pas me trouver » lui a-t-il dit avant de mourir), de partir en Angleterre … mais le cœur déchiré et Buddy de promettre à Catherine qui elle est catholique, qu’il reviendra.
Un film dédié à tous les Irlandais, essentiellement en noir et blanc avec une photo d’une grande qualité en termes de plans et de contraste. Un film nominé 7 fois pour les Oscars mais un peu décevant car ce n’est pas un film historique sur le conflit nord-irlandais, appelé aussi « les Troubles », mais uniquement le parcours - en grande partie autobiographique du cinéaste - d’un enfant durant cette période noire pour les Irlandais.
Le meilleur, dans ce film, c’est la photo. Le noir et blanc est très beau. On admire. Pour le reste, on navigue entre agacement et léger ennui. Agacement face aux afféteries de réalisation qui donnent à certaines séquences des allures de clip ou de pub, et face à l’alternance systématique de moments dramatiques et de moments feel-good à tous crins (appuyés par la musique omniprésente de Van Morrison). Le passage rapide d’une tonalité à l’autre fait qu’aucune émotion ne se déploie pleinement. Idem sur le plan thématique. On zappe. Le film semble se vouloir profond et léger tour à tour, mais n’est vraiment ni l’un ni l’autre. Sur le fond, la drôlerie et la tendresse revendiquées peinent à éclore, tandis que le conflit nord-irlandais demeure en toile de fond, sans éclairage particulièrement intéressant. Ce film, tout pétri des souvenirs personnels de son réalisateur, Kenneth Branagh, est manifestement plein de bonnes intentions, mais il laisse au final une impression assez anecdotique, avec un côté surfait et surjoué (le gamin tenant le rôle principal minaude à fond).
Quand Kenneth Branagh quitte le Hollywood tout venant (Thor, Hercule Poirot) il rappelle à tout le monde qu'il sait être un grand réalisateur. Belfast est une pépite touchante, subtile, actuelle, bien écrite et esthétiquement magnifique.
Belfast est un joli film court en noir et blanc, sur fond de guerre fratricide entre protestants et catholiques. On sent fortement l’aspect autobiographique dans l’œuvre de Kenneth Branagh, tant les aventures du jeune héros sentent le vécu et l’amour sincère pour cette vie difficile en temps de guerre civile. Ce jeune garçon aux yeux pétillants est une belle découverte, on s’émerveille avec lui des douceurs de la vie, de son premier amour à l’affection débordante pour ses ainées. Cette vision enfantine éclipse le drame qui l’entoure, ce qui compte c’est sa famille et sa rue, plus que tout. C’est un plaisir de voir ce film léger qui offre un noir et blanc très beau à regarder. De plus, il s’agit d’une belle déclaration d’amour au cinéma du réalisateur, qui se retrouve dans ce jeune enfant. Ce dernier voit la vie en couleur au théâtre ou au cinéma, comme un objectif mais surtout comme un bonheur absolu à même de résoudre tous les conflits existants. Nommé aux oscars, Belfast a les atouts pour surprendre les favoris.
En un mois, avec « Mort sur le Nil » et « Belfast », j’ai vu deux films du réalisateur Kenneth Branagh et je préfère ce dernier film. En fait, je suis davantage fan des films à petit budget, plus intimistes du réalisateur britannique. Comme dans « Dead Again » (1992) - mon film préféré de Kenneth Branagh -, l’utilisation majoritaire du noir et blanc apporte beaucoup à la mise en scène et à la photographie. Cette vie de village dans ce quartier de Belfast est très bien rendue et portée par un casting parfait – mention particulière pour le jeune Jude Hill plus vrai que nature –. En plus, le film bénéficie d’un ratio histoire / durée du métrage adapté, ce qui est très rare de nos jours. Ce drame familial, vue par un enfant de 9 ans, retranscrit bien le contexte de l’époque avec cette guerre de religions et le choix pour les citoyens irlandais de partir ou de rester dans leur ville. Un film dont la sortie tombe à pic dans le contexte de l’invasion ukrainienne pour ne pas oublier certaines bêtises de l’Histoire.
Quel beau film ! Dans tous les sens du terme... L'image est très belle et le récit est tout à la fois touchant, drôle, joyeux et triste. Qu'il a été bon de se laisser immerger dans cette vie de quartier de la fin des années 1960.