Belfast
Note moyenne
3,7
2460 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Belfast ?

194 critiques spectateurs

5
14 critiques
4
80 critiques
3
66 critiques
2
25 critiques
1
7 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Michel C.
Michel C.

289 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 mars 2022
Plongeon 50 ans en arrière, dans une Irlande malmenée, à travers le regard juvénile, innocent et tendre d'un jeune garçon Buddy (Jude Hill). Images extraordinaires en noir et blanc, qui donnent encore plus de relief aux rudes combats qui opposent des hommes, des gamins, le tout dans une pauvreté très bien mise en lumière ! Sans rentrer dans le conflit lui-même, c'est dans le cercle familial et scolaire, que se déroule l'intrigue, et notamment autour des grands-parents "Granny" (Judy Dench) et "Pop" (Ciaran Hinds). Ces deux là offrent des dialogues incroyables de drôlerie, et de tendresse. Outre un casting de premier rang, car le père et la mère sont tout autant remarquables, c'est dans la construction des scènes, dans ce savant mélange de sentiments et de violence, et surtout à mon sens, dans l'accompagnement musical que ce film devient puissant. A noter aussi le clin d’œil joliment repris par les dessins des enfants à l'école - Buddy et son petit faible pour Catherine - sur les premiers pas sur la lune, un évènement qui semble si irréel dans le climat historique local....Emballé par ce film...!!**
Maperrinx
Maperrinx

23 abonnés 56 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 mars 2022
Un film à fleur de peau. On peut être très critique sur l'ego du réalisateur, comme on peut l'être sur de nombreux artistes. Ceci ne m'empêchera pas de reconnaître la qualité de cette oeuvre, dans le fond et la forme, comme protestant, et dans le contexte actuel de violence.
Olivier Gallais
Olivier Gallais

9 abonnés 44 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 mars 2022
Assez déçu, un petit film du dimanche soir qu'on regarde s'il n'y a pas autre chose, dommage car de bons acteurs et un sujet passionnant
AZZZO
AZZZO

316 abonnés 840 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 mars 2022
Il ne faut pas s'y tromper : Belfast n'est pas un film historique sur le conflit en Ulster et il ne faudrait surtout pas le juger sur cet aspect. Belfast, c'est une histoire d'amour. L'amour d'une famille et l'amour d'une ville. Belfast, c'est le déchirement : partir ou rester ? Belfast, c'est une formidable galerie de portraits, du génial Jude Hill dans le rôle du petit Buddy, Kenneth Branagh jeune, à la belle Caitrona Balfe en mère protectrice. C'est drôle, bien pensant, plein de sucre, certes, mais ça fait du bien quand le pâtissier est doué.
Chris58640
Chris58640

227 abonnés 768 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 mars 2022
Kenneth Branagh racontent en noir et blanc son enfance à Belfast et la fin des jours heureux en Irlande du Nord. Le film débute par des plans très « carte postale » de la Ville aujourd’hui et en couleur. Et puis tout de suite après, on plonge en 1969 en en noir et blanc. Filmer en noir et blanc aujourd’hui n’est jamais anodin, et si Branagh choisi cette voie, c’est peut-être pour apporter de la gravité à son sujet ou insister sur la dualité catholique/protestant. Mais si ça se trouve, c’est juste pour faire plus authentique, ou parce que cela donne des images plus fortes et qu’en même temps, paradoxalement, cela neutralise les saisons, cela rend la violence différente. On peut tout imaginer, même que Branagh ai choisi le noir et blanc pour des raisons purement esthétiques. Personnellement, cela ne me pose pas de problème, quelles que soient ses motivations. Les seules sources de couleur du film (hormis les génériques), c’est l’imaginaire, le théâtre ou le cinéma. « Belfast » est très beau, et les scènes de violence, qui ne sont pas très nombreuses, sont très réussies dans le sens où elle donne une idée du chaos et de la peur avec assez peu d’effets. L’utilisation de la musique est un peu déconcertante, presque à contre emploi parfois spoiler: (par exemple : une musique de western pendant les émeutes, comme si gamin qui les observait les regardait au travers du prisme de son imaginaire)
. Cela dit la bande originale, comme généralement celle des films se situant à cette époque, est super agréable à l’oreille. Branagh, qui connait très bien son métier, utilise toute la palette : le contre champs, le traveling, les ralentis, sans oublier de glisser quelque notes d’humour à intervalles réguliers. Heureusement d’ailleurs, car le propos est lourd et sans ces touches d’humour, il aurait pu rapidement devenir plombant. Bien calibré, un tout petit peu bavard mais pas trop, le film tient la route il n’est pas trop long, jamais tire-larme et on arrive à la fin sans avoir vu le temps passer. Branagh a aussi pris soin d’écrire de beaux rôles et les confier à des acteurs merveilleusement bien choisi, à commencer par le tout jeune Jude Hill qui donne corps à un petit garçon malicieux et intelligent. Du haut de ses 9 ans, il comprend plus de chose qu’on ne l’imagine, tout en gardant une naïveté qui fait du bien au milieu de cet univers de guerre civile. Ce petit protestant comprend le conflit à sa façon, il sent bien qu’on veut lui désigner un ennemi, il cherche à comprendre pourquoi sans y parvenir réellement, et c’est heureux. Autour de lui, que des rôles bien écrits et bien tenus, à commencer par sa courageuse maman, jouée par la charmante Catriona Balfe et son père, imparfait, maladroit, absent mais aimant incarné par Jamie Dornan. Ils sont tous les deux parfaitement à leur affaire et j’ajoute Judy Dench (méconnaissable) et Ciaran Hinds en grands-parents paternels omniprésents, dépositaires d’une certaine sagesse débonnaires, ils sont attendrissants. spoiler: Le seul rôle peu écrit et c’est très dommage est celui du frère ainé. Les occasions ne manquaient pourtant pas de lui donner un rôle ambigu dans ces histoires de gangs, d’émeutes, d’exactions idéologiques et religieuses. Ce personnage de 15 ans environ était probablement le sujet parfait pour évoquer l’attrait de la violence et de l’embrigadement, je m’y attendais… et cela n’est jamais venu.
Du coup, ce rôle et son interprète passent un peu (et inexplicablement) inaperçus. De prime abord, on pourrait légitimement se demander quel est le cœur de scénario, et on pourrait croire que c’est la perte de l’innocence de l’enfance que Branagh a voulu mettre en scène. Peut-être un peu, mais je crois que le sujet central du film, ce n’est ni cela, ni même la guerre civile, le sujet central, c’est l’exil. La famille est protestante, c’est déjà un prisme différent des films sur l’Irlande du Nord dont on a l’habitude, où on place généralement la caméra du côté des catholiques. spoiler: Le père de Buddy refuse de participer aux milices unionistes, refuse de payer pour les émeutiers, cela le met dans la position du « traitre à la cause ».
Cela, ajouté à la violence quotidienne des fils de fer barbelés et les militaires en patrouille dans les rues, ajouté aussi aux difficultés financières, au fait que la père travaille en Angleterre et ne peut être en permanence à Belfast pour élever ses deux fils, tout cela pousse à l’émigration. Le père est tenté, même pour aller loin, au Canada ou en Australie, même si ses parents restent à Belfast. La mère freine, le déracinement la terrifie, la peur de l’inconnu la cloue sur place. Pour elle, même aller en Angleterre est un déchirement, alors Toronto ou Sydney… C’est ce tiraillement permanent entre partir ou rester qui est le cœur du film. Montrer un conflit, quel qu’il soit, au travers des yeux d’un enfant est toujours un parti-pris intéressant. Ici, on a l’impression que la violence déboule un jour d’été 1969 comme un coup de tonnerre dans un ciel calme, celui d’un petit garçon de 9 ans. C’était évidemment un feu mal étaient depuis plus de 70 ans, mais lui ne pouvait pas le concevoir ainsi, comme il ne peut pas imaginer que la décennie qui s’annonce sera terrible pour la ville de son enfance. J’ai bien aimé « Belfast », alors que je ne m’y attendais pas réellement. Même si cela n’est pas un chef d’œuvre absolu, c’est un film touchant, bien filmé, parfaitement incarné et tout en nuances, peut-être l’effet du noir et blanc !
Max O.
Max O.

22 abonnés 63 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 mars 2022
Belfast est un film touchant et brillamment interprété, mais l’esthétisme de la mise en scène et du montage, parfois trop proche de l’exercice de style, nous sort un peu de l’émotion.
Dommage, car le film est sincère, c’est incontestable.
Pierre Kuzor
Pierre Kuzor

124 abonnés 360 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 mars 2022
Ai vu "Belfast" de Kenneth Branagh. Dès les premiers plans en couleur de la ville, le spectateur comprend que les dés sont jetés et que les plans compliqués inutilement, l'image super léchée, la musique trop présente et évidente vont gâter une bonne partie du plaisir. D'autant plus que je sais que Kenneth Branagh n'est pas un metteur en scène qui sait être discret derrière sa caméra. Mais après toutes les catastrophes américaines qu'il a tourné j'avais envie de lui redonner une chance avec ce film autobiographique. 15 Août 1969 un attentat contre les catholiques organisé par les protestants à lieu dans la rue dans laquelle habite Buddy et toute sa famille. Buddy qui a 9 ans est le fil conducteur du film, on comprend vite que Buddy est Kenneth. Donc tout est vu à travers les yeux d'un enfant... le parti pris est louable, mais pourquoi tout est-il tellement magnifié ? La rue (un vrai décor de théâtre), les liens entre les membres de la famille idéalisés à l'extrême, les attentats filmés au ralenti et très esthétisants, les chansons irlandaises qui closent chaque scène (ça fait beaucoup de chansons à la fin... on frôle presque la comédie-musicale).... rien n'est réaliste et on est très très loin de Ken Loach (mais je comprends bien que la comparaison est idiote). Les personnages du frère et de la cousine sont totalement inexistants. Beaucoup de scènes répétitives, dans la classe il se re-joue toujours la même action, la mère sempiternellement au téléphone, les retours du père, les plans avec des nuages très noirs qui parcourent la ville parce que l'heure est sombre... Quelques moments un peu touchants : le prêche du Pasteur qui est tellement grotesque que l'enfant voit presque le Diable en personne, la séance de cinéma où toute la famille va voir "Tchiki-Tchiki Bang-Bang" (le film est en couleur alors que les spectateurs sont en noir et blanc) et Judi Dench dans le rôle de la Grand-mère silencieuse. Sinon c'est très agaçant régulièrement, chichiteux en permanence et au niveau émotion c'est presque le néant.
Alain Gillet
Alain Gillet

1 abonné 7 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 mars 2022
Tout simplement parfait, et que dire du gamin, il joue avec un regard, non avec Son regard.... Et le choix du noir et blanc donne de l'intensité et de la profondeur.
mem94mem
mem94mem

122 abonnés 580 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 mars 2022
On ne peut pas douter des qualités de casting et de mise en scène de Kenneth Branagh. Mais vous avez intérêt à aimer la voix et la musique de Van Morisson. Il orchestre la bande son du film pour le pire et plombe l'ambiance de façon métronomique. Je sais bien qu'il est né à Belfast, mais quand même. Je ne suis pas fan du tout et j'ai souffert. Le film est bien fait mais ne me laissera pas grand souvenir. Pourquoi le héros du film est-il absent de l'affiche ? Le film de Paul Greengrass "Bloody Sunday" est autrement plus puissant.
Isabel I.
Isabel I.

40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mars 2022
Il était une fois  le quotidien de la vie dans le  Belfast de  1969, des  jeux d'enfants dans la rue, la famille, la  solidarité, les amitiés, la  première amourette, les bêtises de l'enfance ... Il y a comme quelque chose d'idylique et puis ... la rupture !  Le conte se transforme en cauchemar et ça pourrait mal tourner : l'opposition,  la guerre des  catholiques et des  protestants, les attentats, , le  chômage, la crise économique, le deuil. Et pourtant c'est sans compter le regard étonné mais d'une vraie lucidité de Buddy. Sans compter sur ce sentiment de chaleur humaine, particulièrement le  rôle des grands-parents. Ce sentiment d'appartenance  à une communauté de quartier qui s'oppose à la réalité de la violence du  conflit.  Il y a certes de la nostalgie mais aussi tellement l'espoir. Tous les acteurs sont si discrètement beaux, naturels, excellent casting.
Le Noir et  Blanc  sied  à merveille à ces années 60-70, à la pluie qui tombe, aux larmes sur les visages meurtris, aux lueurs de bonheur dans les yeux de l'enfant.
Le choix de l'alternance avec la couleur pour un imaginaire coloré ( théâtre, cinéma, l'avenir) valorise d'autant plus  la réalité au nuances grisées. Le lien du réalisateur  avec le cinéma dés son enfance est bien perçu.
Ces derniers temps quelques  films passent par le prisme de l'enfance : "nos âmes d'enfants ", "La vraie famille",  "les innocents" et je dois dire que c'est plutôt réussi , on y croit. Celui-ci ne déroge pas à  ce constat.  Est ce à dire que ce qui est difficile et compliqué voir irracontable est ainsi plus supportable ?
Framas54
Framas54

16 abonnés 120 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mars 2022
Une beauté.. Branagh, sans doute heureux de s’évader des commandes alimentaires d’Hollywood, raconte son enfance à Belfast, dans une version arrangée mais qu’importe.. l’émotion est constante, le suspense aussi.. filmé à 98% en noir et blanc, le récit exhale une nostalgie, une musique douce. Cependant la vie de ces gens est rude, très rude.. ce petit garçon c’est nous..
Il y a un peu de Pagnol, la gloire de mon père exilé dans les brumes irlandaises..bref un film à voir sans aucunes réserves, merci au cinéma de 2022 de nous offrir encore cette pépite.
Philippe Zwick Eby
Philippe Zwick Eby

17 abonnés 6 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 8 mars 2022
C'est long, c'est mal ecrit, c'est pathetique. Pas du tout comparable avec le brilliant "Billy Elliot".
Elisabeth G.
Elisabeth G.

188 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 8 mars 2022
Un drame dépourvu d'émotion qui raconte les émeutes de Belfast du point de vue d'un gamin. Il ne suffit pas d'une belle photographie, d'un bon casting et d'une B.O réussie pour faire un bon film, encore faudrait-il que le réalisateur s'oublie un peu.
La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Mireille MOUTTE
Mireille MOUTTE

4 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 mars 2022
« Belfast », un film réalisé par Kenneth Branagh avec Caitriona Balfe, Jamie Dornan : Été 1969 : Buddy joue avec ses amis dans une rue de Belfast (Irlande du Nord). On jouait beaucoup dans ma rue aussi, à l’époque, je me suis souvenue de ça et du désert actuel de nos villes. On connaît un peu l’histoire récente de l’Irlande : Les catholiques VS Les protestants. La religion encore, mais pas que. Les Irlandais contre les occupants Britanniques. Sur fond de nationalisme, de chômage, de grèves, d’inégalités sociales, de migration économique. La vie d’un quartier ouvrier vu par les yeux d’un enfant qui ne comprend pas l’emballement subit de la situation. Témoin bouleversant des échauffourées au seuil même de sa porte entre communautés, avec ses héros, ses gentils, ses méchants, sa violence, ses confrontations, son monde chavire et avec lui l’insouciance de l’enfance. Ce n’est malheureusement pas comme au cinéma, c’est la vraie vie et les pertes ici sont définitives. J’en retiens surtout que les Hommes sont d’ incorrigibles bellicistes
Cinemadourg
Cinemadourg

790 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 5 mars 2022
Né en Décembre 1960 à Belfast, Kenneth Branagh réalise ici une oeuvre autobiographique inspirée de sa jeunesse dans cette ville d'Irlande du Nord troublée, à cette époque, par de nombreux heurts politico-religieux.
Nous allons donc suivre la vie de quartier mouvementée d'un gamin de 9 ans grandissant au sein d'une famille de protestants d'Ulster.
Autant j'ai trouvé visuellement la réalisation soignée et plutôt immersive (le choix assumé du noir et blanc est intéressant), autant j'ai moins aimé le rythme assez lent et bavard, je n'ai pas ressenti toute la force et l'intensité de la vie des belfastois à ce moment là de leur histoire.
Et c'est dommage, car le film alterne des moments légers et d'autres plus durs, mais de façon finalement maladroite et sans grande accroche émotionnelle.
Elégant, mais assoupissant en fin de compte.
Site CINEMADOURG.free.fr
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse