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Un visiteur
3,0
Publiée le 9 mars 2022
Un portrait de la capitale d’Irlande du Nord. Voilà ce que promettent le titre et la scène d’ouverture du nouveau film de Kenneth Branagh. Mais l’on comprend bien vite que le réalisateur a un autre projet : il entend rendre un hommage personnel à la ville dans laquelle il a grandi.
Son enfance, il la passe pendant « Les Troubles », conflit meurtrier qui oppose catholiques et protestants à la fin des années 1960 en Irlande du Nord.
Après avoir survolé la ville actuelle, la caméra s’implante dans une rue, et Kenneth Branagh choisit d’abandonner la couleur pour un noir et blanc incarnant la plongée dans le passé. Du Belfast de 1969, nous ne verrons que cette rue (à quelques rares exceptions), qui représente à elle seule toute la capitale irlandaise. Dans cette rue, vit Buddy, neuf ans, enfant d’une famille protestante. Alors que le quartier familial et paisible devient le théâtre des déchirements entre catholiques et protestants, nous suivons les tribulations du jeune garçon de l’école à l’épicerie, en passant par le cinéma – auquel il voue une passion dévorante – et la maison de ses grands-parents.
lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2022/02/28/belfast/
Un film à fleur de peau. On peut être très critique sur l'ego du réalisateur, comme on peut l'être sur de nombreux artistes. Ceci ne m'empêchera pas de reconnaître la qualité de cette oeuvre, dans le fond et la forme, comme protestant, et dans le contexte actuel de violence.
Je note large car ce film aurait pu être bien avec un vrai parti pris. Il commence fort et du coup, le reste semble atone. Je crois me souvenir d'un autre film vraiment bien dont l'action se situait principalement dans un tronçon de maisons ouvrières en brique se faisant face mais il était beaucoup plus incarné que Belfast. Pour moi, il manque quelque chose pour que le film soit convaincant. Il n'y a que le regard de l'adulte sur l'enfant qu'il a été essayant de se réapproprier son innocence mais n'y arrivant visiblement pas.. Faut-il le voir comme un conte qui sublime le vécu et non comme un récit autobiographique nostalgie qui pourrait aussi passer pour de l'autocélébration ? si la rue ressemble de plus en plus à un décor de théâtre en carton pâte est-ce dans ce but? J'ai essayé de comprendre pendant tout le film pourquoi ça prenait pas...ce qui prouve que le film en lui-même m'a laissé un peu de marbre.
50 ans après bloody sunday, K Branagh revisite sa ville et des souvenirs en noir et blanc. On peut apprécier le traitement de l image et la réalisation, le jeune acteur est assez remarquable également. Quand à l histoire ? Traitement sans surprise ou originalité cela prend un tournant assez classique... on reste donc sur une illustration ou témoignage d époque, avec un peu de musique pour relever l ambiance. Cette bande son ne m a pas vraiment semblé appropriée par rapport au thème même si elle est agréable, juste étrange... on gardera l esthétique du film alors ...
Du grand Kenneth Branagh. Une pure merveille à hauteur de la perception d'un enfant. L'insouciance de ce petit garçon très entouré de l'amour des siens et d'obédience protestante, violemment rattrapé par les choix des adultes qui s'avèrent souvent cruels. Un amour de grand-père toujours positif lui confère de conserver le sourire et de croire en l'avenir. Ce film en noir et blanc, les plans rapprochés et en contre-plongée, les musiques bien choisies donnent encore plus d'intensité et de profondeur à ce Belfast. À voir absolument ❤️
Sublime film en noir et blanc sur les émeutes de Belfast qui opposaient protestants et catholiques dans un paisible quartier de la ville où les communautés vivaient jusqu’alors en parfaite harmonie. On y suit Buddy, jeune garçon, prodigieux à l’école, issu d’une famille protestante qui refuse de prendre position contre les catholiques et dont l’insouciance bouleverse. Il semble bien loin des tumultes qui l’entourent et des difficultés financières de ses parents…
La guerre civile à Belfast vue à travers les yeux d'un petit garçon protestant amoureux d'une petite fille catholique. Ce qui en fait un film très rafraîchissant malgré la toile de fond, la guerre civile. Des enfants qui jouent à la guerre et qui font des bêtises car ils ne comprennent pas la gravité des enjeux. Très bon film, très bien interprété. A voir.
Ce film nous retrace une partie de l’enfance du réalisateur au début des années 60 en Irlande du Nord dans un quartier de Belfast. Le réalisateur décrit avec réalisme sa vie d’enfant de 9 ans dans cette ville tumultueuse sur fond de guerre civile entre protestants et catholique mais au sein d’une communauté et d’une famille chaleureuse et solidaire. On voit le Jeune BRANAGH évoluer dans ce quartier où il se sent heureux entre sa famille et aussi les séances de cinéma qui constituent son loisir de prédilection. Il retrace bien l’atmosphère de cette époque où l’humour n’est pas absent. Les chansons de VAN MORRISON ponctuent aussi avec bonheur ce film digne d’intérêt;
Un bon film en noir et blanc qui en mon sens rajoute une certaine puissance émotionnelle à suivre cette famille entre la violence d une guerre civile et la fierté d appartenir a une nation qui combat le joug de l angleterre depuis plusieurs années. Les images sont superbes et témoignent de la dureté d un conflit et ajoute une cetraine mélancolie. Un très bon film semi autobiographique.
Kenneth Branagh ces 100 minutes comme son film le plus personnel. Il lui aura fallu 50 ans pour trouver comment raconter son enfance et la période tumultueuse que traversait sa ville natale à cette époque. Été 1969 : Buddy, 9 ans, sait parfaitement qui il est et à quel monde il appartient, celui de la classe ouvrière des quartiers nord de Belfast où il vit heureux, choyé et en sécurité. Mais vers la fin des années 60, alors que le premier homme pose le pied sur la Lune et que la chaleur du mois d’août se fait encore sentir, les rêves d’enfant de Buddy virent au cauchemar. La grogne sociale latente se transforme soudain en violence dans les rues du quartier. Buddy découvre le chaos et l’hystérie, un nouveau paysage urbain fait de barrières et de contrôles, et peuplé de bons et de méchants. Raconter l’histoire à travers le regard d’un petit garçon est, à coup sûr, une idée de génie. Ce film bouleversant est une merveille. Brannagh l’avoue, il s’agit ici d’une auto-fiction, car il a puisé dans sa propre vie tout en la romançant. Les expériences vécues par le petit héros passent par le filtre des nombreux films, programmes télévisés et autres histoires auxquels il est exposé. Ces images de cinéma ont eu un effet considérable sur le développement de mon imaginaire. Pour lui, la vie réelle est un western grandeur nature. L’imagination d’un garçon de 9 ans fait le reste. Le sublime noir et blanc parachève le miracle de ce très grand film. Voilà donc une des plus belles chroniques intimistes vues depuis longtemps. La musique est belle, la photographie fait penser à Cartier-Bresson et les acteurs sont lumineux. A voir sans attendre. Que ce soit les « parents », Caitriona Balfe et Jamie Dornan, ou les « grands-parents », Ciaran Hinds et l’immense Judi Dench, - 88 ans -, ils sont tous les 4 parfaits, - ils ont d’ailleurs tous du sang irlandais dans les veines -, mais que dire de Jude Hill, admirable petit bout d’homme qui nous raconte la grande Histoire à travers son regard ? Sir Kenneth Brannagh sait transformer l’émotion pure en spectacle. Attention, chef d’œuvre !
“Belfast” est une tranche de vie semi-autobiographique, à la fois tendre et amère, brillamment écrite, mise en scène et interprétée.
La mise en scène de Kenneth Branagh est un véritable travail d'orfèvre, avec une photographie sublime, qui est portée par l'incroyable performance du jeune Jude Hill.
La bande originale comprend spoiler: plusieurs morceaux du musicien né à Belfast Van Morrison, ainsi qu’ "Everlasting Love" de Love Affair .
Une beauté.. Branagh, sans doute heureux de s’évader des commandes alimentaires d’Hollywood, raconte son enfance à Belfast, dans une version arrangée mais qu’importe.. l’émotion est constante, le suspense aussi.. filmé à 98% en noir et blanc, le récit exhale une nostalgie, une musique douce. Cependant la vie de ces gens est rude, très rude.. ce petit garçon c’est nous.. Il y a un peu de Pagnol, la gloire de mon père exilé dans les brumes irlandaises..bref un film à voir sans aucunes réserves, merci au cinéma de 2022 de nous offrir encore cette pépite.
C’était un bon moment quoi qu’un peu long.. Surtout sur la deuxième partie du film.
J’aime beaucoup l’idée que le film soit en noir et blanc, ça ajoute un côté percutant au film.
L’histoire, vue par les yeux de Buddy est belle, mais on ne rentre pas assez en profondeur dans le conflit selon moi.
Le réalisateur a choisi de focus sur le côté familial et c’est un parti pris mais j’aurais préféré en savoir/voir plus sur ce conflit, car spoiler: au final on se retrouve avec 1h de film pour savoir si ils partent ou non.. et c’est un peu long.
La guerre absurde de religion vue par le regard d'un enfant "Budy" J'ai aimé :
- loin de 50 nuances De grey, Jamie Dornan prouve qu'il est un vrai un acteur, dans ce rôle mature, il est parfaitement crédible dans ce rôle de père qui veut sauver sa famille de cette folie qu'est la guerre civile ;
- La mise en scène : on passe à des séquences en couleur a des séquences en noir et blanc, et dès le début du film, nous sommes en immersion dans ce Belfast 1969.
Je n'ai pas aimé : - rythme un peu lent, mais cela ne nuit pas à la narration.
Ce film est intéressant à voir, malgré une bonne distribution (judi dench, Ciarán Hinds) il manque ce petit truc qui fera passer ce film de la mention assez bien a bien.