Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Gentilbordelais
325 abonnés
2 999 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 18 mars 2022
Filmée en N&B pour une immersion plus réaliste de l'époque et de ce quartier ouvrier de Belfast, c'est par le regard de l'innocence de l'enfance (celle même K. Branagh) qu'est racontée l'histoire d'une famille dont la toile de fond (les chamboulements religieux et sociaux d'alors) apporte ses répercussions. Un drame avec des moments touchants mais avec des cycles de situations répétitifs ou des passages à la mise en scène un peu forcée. Outre la vision très personnelle de son auteur, le film ne transporte pas.
C'est joli, bien filmé, très bien joué, bien écrit dans les dialogues... mais je demande encore quel est le but du film. Je pense que celui-ci est davantage destiné aux Irlandais qu'au reste du monde. Kenneth Brannagh maîtrise la composition de l'image en noir et blanc. En bref, un bel exercice visuel, mais un intérêt limité en ce qui me concerne.
On ne peut pas douter des qualités de casting et de mise en scène de Kenneth Branagh. Mais vous avez intérêt à aimer la voix et la musique de Van Morisson. Il orchestre la bande son du film pour le pire et plombe l'ambiance de façon métronomique. Je sais bien qu'il est né à Belfast, mais quand même. Je ne suis pas fan du tout et j'ai souffert. Le film est bien fait mais ne me laissera pas grand souvenir. Pourquoi le héros du film est-il absent de l'affiche ? Le film de Paul Greengrass "Bloody Sunday" est autrement plus puissant.
ce film est gentillet,un peu la petite maison dans la prairie .L'enfant Bully est charmant,la mére qui n'a pas un sou est toujours impeccablement coiffée et habillée,etc...Branach n'est pas Ken Loach.Sans doute le noir et blanc aura influençait le jury des oscars,autrement je ne comprends pas l'enthousiasme pour ce "téléfilm".
Kenneth Branagh revient à la source pour un film d'apprentissage sur fond de déchirement religieux de la société irlandaise. On traverse dans un noir et blanc soyeux le ressenti d'un petit garçon qui deviendra cinéaste alors que les amis d'hier sont subitement devenus les ennemis d'aujourd'hui....avec comme seul issue l'exil sur la grande île d'à côté. Le réalisateur sans doute trop obnubilé de rendre justice à ceux qui ont lutté ou qui sont morts passe à côté de l'émotion et enrobe le film d'une couche de sucre qui n'avait pas raison d'être et fait une œuvre gentille alors qu'elle aurait méritée d'être méchante.
Si le titre "Belfast" à lui seul évoque le conflit sanglant entre catholiques et protestant qui a marqué l'Histoire de l'Irlande, il ne sert ici que comme prétexte pour offrir une chronique familiale, vue au travers du prisme d'un enfant, le réalisateur lui-même. Kenneth Branagh comme à son habitude, va jusqu'à théâtraliser jusque ses rares scènes de confrontation religieuses, se coupant ainsi de toute force émotionnelle. Le noir et blanc, devenu une valeur "sûre" depuis le puissant film " Roma" ne suffit pas, encore moins lorsqu'il s'agit de magnifier le petit quartier où vit la famille. Le film à l'arrivée ne trouve pas son rythme, oscille dans son style, et ne parvient à dégager une quelconque émotion. Décevant.
Un drame dépourvu d'émotion qui raconte les émeutes de Belfast du point de vue d'un gamin. Il ne suffit pas d'une belle photographie, d'un bon casting et d'une B.O réussie pour faire un bon film, encore faudrait-il que le réalisateur s'oublie un peu. La critique complète sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Vu au ciné "BELFAST" réalisé par Kenneth Branagh, l'acteur-metteur en scène très prolixe, réalisateur aussi bien de certains Marvel que d'adaptations de Shakespeare ou d'Agatha Cristie (d'ailleurs il sort en même temps une adaptation de "Mort sur le Nil"), il nous délivre ici une chronique de l'Irlande de la fin des années 60, vue à hauteur d'enfant, à travers les yeux et le ressenti d'un gosse de 9 ans, récit quelque peu autobiographique du réalisateur à travers ses souvenirs d'enfance.Sur fonds de conflit religieux entre catholiques et protestants, la vie de cette famille entre violence qui gronde et menace, et bonheurs partagés dans la vie de tous les jours, à l'intérieur de ce quartier où tout le monde se connaît, qu'on ne voudrait quitter pour rien au monde mais que pourtant cette "guerre civile" va obliger certains à fuir.La première séquence nous montre une enfance gaie et insouciante, avec les jeux entre copains puis bascule avec la caméra tournant autour du visage de ce gamin qui s'interroge et s'assombrit à la vision des émeutes assez terrifiantes qui brusquement envahissent son joli quartier.Mais jamais le film ne verse dans le sombre ni dans le mielleux, évitant le sentimentalisme et préférant s'en tenir, avec une belle nostalgie, à une chronique pleine de tendresse et de malice, à l'image du jeune héros de cette histoire, en plein apprentissage de la vie, dans un contexte difficile: le jeune acteur, Jude Hill a une bouille adorable et développe un vrai charisme qui apporte beaucoup de vérité et de tendresse au récit.Toute l'interprétation est formidable, comme Judi Dench en grand-mère confidente, la mise en scène très classique devient alors classieuse et chaleureuse grâce à un superbe noir et blanc (seuls les extraits de films et de pièces visionnés par l'enfant, représentant ses rêves et ses envies d'adulte, sont en couleur), nous réservant de beaux moments d'intimité enveloppés d'une belle et touchante sincérité en plus d'une bande originale cool et séduisante, comme nous séduit ce joli film, un vrai petit coup de coeur!
Ai vu "Belfast" de Kenneth Branagh. Dès les premiers plans en couleur de la ville, le spectateur comprend que les dés sont jetés et que les plans compliqués inutilement, l'image super léchée, la musique trop présente et évidente vont gâter une bonne partie du plaisir. D'autant plus que je sais que Kenneth Branagh n'est pas un metteur en scène qui sait être discret derrière sa caméra. Mais après toutes les catastrophes américaines qu'il a tourné j'avais envie de lui redonner une chance avec ce film autobiographique. 15 Août 1969 un attentat contre les catholiques organisé par les protestants à lieu dans la rue dans laquelle habite Buddy et toute sa famille. Buddy qui a 9 ans est le fil conducteur du film, on comprend vite que Buddy est Kenneth. Donc tout est vu à travers les yeux d'un enfant... le parti pris est louable, mais pourquoi tout est-il tellement magnifié ? La rue (un vrai décor de théâtre), les liens entre les membres de la famille idéalisés à l'extrême, les attentats filmés au ralenti et très esthétisants, les chansons irlandaises qui closent chaque scène (ça fait beaucoup de chansons à la fin... on frôle presque la comédie-musicale).... rien n'est réaliste et on est très très loin de Ken Loach (mais je comprends bien que la comparaison est idiote). Les personnages du frère et de la cousine sont totalement inexistants. Beaucoup de scènes répétitives, dans la classe il se re-joue toujours la même action, la mère sempiternellement au téléphone, les retours du père, les plans avec des nuages très noirs qui parcourent la ville parce que l'heure est sombre... Quelques moments un peu touchants : le prêche du Pasteur qui est tellement grotesque que l'enfant voit presque le Diable en personne, la séance de cinéma où toute la famille va voir "Tchiki-Tchiki Bang-Bang" (le film est en couleur alors que les spectateurs sont en noir et blanc) et Judi Dench dans le rôle de la Grand-mère silencieuse. Sinon c'est très agaçant régulièrement, chichiteux en permanence et au niveau émotion c'est presque le néant.
Superbe récit largement autobiographique de Kenneth Branagh sur son enfance à Belfast au sein d'une famille protestante partageant sa petite rue avec des familles catholiques et vivant en bonne intelligence. Malheureusement, les extrêmes n'aiment pas le bonheur! Le film s'ouvre sur des vue aériennes de la ville d'aujourd'hui pour plonger dans le passé et en profiter pour passer à un noir et blanc soyeux (chapeau au directeur photo!) l'histoire, somme toute banale d'un dilemme pesant sur cette famille heureuse, est portée par des acteurs somptueux : les parents, les grands-parents (Judy Dench délicieuse) et les voisins soudés dans l'adversité. J'ai ri, j'ai été ému, j'ai partagé les premiers émois amoureux du jeune héros, les déchirements du couple face au choix de fuir pour trouver la paix et construire un avenir à ses enfants ou rester et devoir affronter les horreurs de la guerre civile. A voir absolument tant qu'il passe sur vos écrans et en V.O, l’accent irlandais est un régal pour les oreilles. Ah, j'oubliais la bande son de Van Morrison, artiste poète légendaire de cette Irlande magnifique. Je vais de ce pas réécouter l'album "Poetic champions compose" !
Un film absolument délicieux ! Le petit garçon qui joue Kenneth Branagh enfant est vraiment adorable ! Un autre temps, avec sa violence mais aussi sa solidarité.
Une fragile harmonie... Les premiers instants du film montrent un quartier heureux avec des voisins qui rigolent ensemble et des enfants qui jouent dans la rue, mais l'irruption de manifestants ramènent tout le monde sur terre. Dans ce long-métrage très personnel puisqu'inspiré de son enfance à Belfast, Kenneth Branagh raconte le quotidien d'une famille protestante lors du violent conflit nord-irlandais. Une histoire presque à hauteur d'enfant puisque le personnage principal est le petit Buddy, mais pas totalement. S'il y a déjà eu quelques films puissants sur cette époque, je n'ai jamais retrouvé l'intensité de ce conflit à part lors des heurts. Après, il faut évidemment garder à l'esprit qu'il s'agit d'un drame et non pas d'un film sur la guerre civile, mais quand même... Ce sont de simples souvenirs de jeunesse qui nous sont racontés à savoir la manière dont Buddy perçoit les tensions entre ses parents, sa relation avec son grand-père, ses bêtises avec Moira, sa façon de faire la cour pour conquérir sa camarde de classe, etc. Malgré les moments difficiles, on ressent toute la tendresse et la nostalgie du réalisateur, mais ça manque de profondeur, d'enjeux et d'émotion. La photo est belle et l'immersion est réussie, mais je m'attendais à mieux.
Deuxième film en un mois sur les écrans pour Kenneth Branagh après Mort sur le Nil sorti quatre semaines avant celui-ci. Les deux sont diamétralement opposé : une adaptation d’Agatha Christie et l’évocation de l’enfance du réalisateur sur fond de guère civile en Irlande du nord dans les années 60. Ce dernier est évidemment le plus personnel de Branagh, même s’il a beaucoup romancé le scénario. Si l’histoire est édifiante, elle manque parfois peut être un peu d’épaisseur et de force. Du coup, les scènes intimes, à mon sens, prennent le pas sur les scènes de la rue, et amènent alors une certaine émotion. La distribution est superbe. Le petit Jude Hill est formidable, très naturel, il tient presque tout le film sur les épaules, même face à des pointures comme Ciarán Hinds et la grande Judy Dench (les grands parents). Caitriona Balfe est très bien dans le rôle de la mère et Jamie Dornan (le père) pour une fois très convaincant (Branagh voulait un casting le plus nord-irlandais possible, ou d’origine). L’ensemble se tient malgré tout très bien. La mise en scène est agréable, techniquement c’est superbe, la photo en noir est blanc est sublime. Pas le meilleur de son auteur mais un très joli film.
Quelle belle idée de commencer un film intitulé "Belfast" par une chanson interprétée par Van Morrison, natif de la ville ! Également né à Belfast, le 10 décembre 1960, le réalisateur avait donc 8 ans 1/2 à la date du 15 août 1969 qui vit des groupes protestants bruler des voitures et des maisons, moment choisi pour débuter ce film qui déroule en noir et blanc l'histoire de Buddy et de sa famille durant cette période noire de l'histoire de l'Irlande, en pleine guerre entre les catholiques et les protestants, avec les forces britanniques comme "arbitres". Buddy, c'est un peu (?) beaucoup (?) Kenneth Branagh en personne, un gamin d'une famille protestante qui habite dans une rue en grande majorité catholique, qui vit sa vie au travers du foot et du cinéma, un gamin surtout élevé par sa mère car le père, un homme qui a d'excellents rapports avec ses voisins catholiques et qui ne veut pas s'impliquer dans le conflit, travaille en Angleterre et ne revient à Belfast que de temps en temps, un gamin qui adore ses grand-parents et qui est amoureux de Catherine, la meilleure élève de sa classe, une catholique. On ne quitte que très peu cette rue dans laquelle habite la famille de Buddy. Dans un noir et blanc (comme très souvent !) magnifique, Kenneth Branagh, qui avait ce film en tête depuis très longtemps, alterne scènes très fortes et scènes beaucoup plus convenues, voire pompeuses.
La photographie est somptueuse et la musique sympathique mais l'on attend pendant tout le visionnage que le film ne déclenche une émotion... C'est fait : l'ennui !