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    Belfast
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    Fanny J
    Fanny J

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Raide, prétentieux, ampoulé, creux, ripoliné : je n'ai pas du tout aimé ce film sans âme. Les scènes de rues sont ridicules, tout sonne faux, le petit héros est mauvais, son frère inexpressif, les parents beaux mais cons surtout le père... Bref. Mon chéri a dormi. Je n'ai pas osé le réveiller pour quitter avant la fin. Piteuse soirée ;-(
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2022
    Malgré les bons acteurs, les moyens misven oeuvre, le film ne décolle pas de son enfermement scénariste. Vouloir aborder ce sujet grave avec de la distance romanesque n'est pas simple et cela peut vite dériver dans la facilité. C'est le cas, dans une scène too much où les protagonistes se retrouvent nez à nez, dans une rue de Belfast, comme 2 cowboys dans une rue d'une ville du farwest américain. Scène métaphorique ? Peut-être ? En tout cas scène qui sonne faux.
    Dommage
    Tatiana Guignard
    Tatiana Guignard

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Malheureusement ce film ne fait pas ressortir l'ambiance du conflit nord Irlandais, on y voit seulement 2 scènes de "banditisme anti catholiques" parmi une multitude de scènes de famille inintéressantes.. il ne fait pas non plus ressortir d'émotions en particulier..
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Si on pense à Kenneth Branagh on se dit que son film est un chouïa prétentieux et narcissique, mais si on se replace dans son optique de revoir son Belfast fantasmé il faut aussi comprendre ou du moins accepter le côté surréaliste. Par exemple il ne filme jamais réellement Belfast qui se résume quasiment à une seule et unique rue qui reste un grand terrain de jeu pour les enfants et même parfois pour les adultes. Mais aussi c'est assez insistant sur la pauvreté des parents qui se contredit par la richesse des cadeaux de Noël. Idem, si on est à hauteur d'enfants le conflit religieux nord-irlandais est une chose qui fait peur mais auquel on ne prête que peu d'attention, ce qui compte c'est une certaine recherche du bonheur et l'importance de la famille (désolé mais Judi Dench a 20 ans de plus de Ciaran Hinds et ça se voit !). Kenneth Branagh signe une chronique sur l'enfance surréaliste dans un écrin de toute beauté, auquel il manque sans doute un peu d'aspérité pour convaincre pleinement, mais le casting est solide et au diapason, le NB est sublime, l'émotion est aussi au rendez-vous pour un moment parfois sous égo mais ça reste un très joli moment cinéma.
    Site : Selenie
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    Mais quel sublime noir et blanc que celui de « Belfast »! Si le film s’ouvre sur une jolie panoplie de plans en couleur et actuels de la ville nord-irlandaise, c’est ensuite le bicolore chromatique qui prévaut. Et on avait rarement vu d’œuvre le portant si bien. Les images sont magnifiques et elles collent parfaitement à ce récit d’apprentissage d’un petit garçon durant le conflit qui enflammera la ville du titre à partir de l’été 1969. Mais il n’y a pas que ce noir et blanc somptueux qui fait de ce long-métrage une réussite formelle indéniable. La mise en scène de Kennet Brannagh est enlevée, enjouée et pleine de classe. Les plans originaux et jamais gratuits s’enchaînent et il fourmille d’idées comme cette scène dans le cinéma où le film en couleur se reflète dans les lunettes de la grand-mère, touche minuscule dans un océan de gris. Et même le montage, très cadencé, et l’emballage musical sont du même acabit. On retiendra la très belle scène où les parents chantent et dansent sur le tube « Everlasting Love ». Vraiment, le cinéaste anglais nous comble avec l’un des films les plus esthétiques de l’année et qui semble avoir une bonne place pour les prochains Oscars (il a eu le prix du public au Festival de Toronto qui est souvent un bon baromètre).



    Le cinéaste anglais signe peut-être aussi là son meilleur film après une carrière d’acteur qu’on ne présente plus et une de réalisateur bien plus chaotique et en dents de scie. S’il a commencé avec des adaptations honorables de Shakespeare, il s’est ensuite fourvoyé dans des produits hollywoodiens de plus en plus insipides à quelques exceptions près (son adaptation correcte du roman d’Agatha Christie, « Le Crime de l’Orient-Express » avant celle de « Mort sur le Nil »). De l’un des pires Marvel (« Thor » premier du nom, mais moins pire que le second), à une très triste « Cendrillon » en passant par la débâcle « Artemis Fowl », « Belfast » se permet de lui refaire une santé. En partie autobiographique (il avait l’âge du gamin lors de ces événements), le film touche par sa malice, sa bonne humeur et tout un tas de petits détails de l’époque mais peine néanmoins à véritablement émouvoir. Tout comme l’histoire aurait pu se doter d’une contextualisation politique plus importante à son film (avec des encarts en début et fin de film ou un personnage permettant de mieux situer l’action pour les non-irlandais). En effet, pour certains ce conflit restera un peu flou et peu expliqué même s’il n’est pas le sujet central du long-métrage.



    Il n’empêche. « Beflast » est un film très agréable et qui regorge de jolis moments. On pense à certains vieux films français comme « Un sac de billes » ou « Les 400 coups » et un certain effet Madeleine de Proust s’empare de nous. La nostalgie passéiste fonctionne à plein et, malgré le contexte, on se prend à rêver de cette époque où tout était bien plus simple et naturel. Si le script peut apparaître un peu léger ou manquer de certains développements, le film est court et très rythmé. On ne voit pas le temps passer et on s’attache vraiment aux personnages. Que ce soit le petit Jude Hill (encore un enfant acteur au talent fou) ou le couple de grands-parents attendrissants joué par Judy Dench et Ciaran Hinds, on est conquis par cette famille attachée à sa ville malgré la crise en cours. Peut-être pas exempts de menus défauts, « Belfast » n’en demeure pas moins un bon film et surtout une claque visuelle qui régale les yeux des cinéphiles.



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    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2022
    Filmé dans un écrin noir et blanc, ce "demi" film autobiographique. N'a pas pas choisi le. pour et blanc ou encore filmer du point de vue de l'enfant pour rien. Amenant le film a être plus prenant et laissant apparaître en quelques sortes une tendresse différente que si cela avait été filmée de la part d adulte et / ou en couleur. Ce film nous narre la guerre civile en Irlande du Nord, ce qui pour l ensemble n est pas sans nous rappeler là où la possible actualité que nous vivons tous...
    Comme le laisser penser le synopsis ou la BA ( a éviter comme d' hab a son habitude pour éviter quelques surprises), le film suit la vie d'une communauté fin année 60 dans un quartier relativement basique (donc non bourgeois etc....) de Belfast. On pourra regretter que le film sur certains points aillent pas un peu plus loin. Même si l on se doute que la thématique du film est basé déjà un pari assez risqué et osé. Pour la réalisation en elle même, l imagerie donne son petit je ne sais quoi avec une fluidité relativement présente. Avec par moment de jolie plans. Cela nous ait présenter toute en musique, ce qui affinera un petit plus côté, sincérité, tendresse etc... que le film en lui même délivrer déjà par le choix du noir et blanc mais aussi par celui des acteurs. Bref, rare sont les films de ce genre a sortie en salle et avoir des bons retours. On nous offre pour le coup quelques choses remplit d émotion et par son "filmage" une sorte d empathie. Même si certains regretteront quelques changements d angle afin d avoir quelques retours, de différents points. Mais aussi comme déjà dit, d être parfois plus approfondie (mais pas trop pour ne pas tomber dans l ennuie ou la redondance) et pourquoi une touche d originalité pourquoi pas différente. Pour conclure, j avais des attentes assez haute au vue de la lecture de synopsis et de ce que l'on a déjà pu voir dans ce genre et jouant avec le noir et blanc. Ou cela peut être quitte ou double. On ressort plutôt convaincu sans s être ennuyé et un rythme qui une fois installé, nous laisse prendre au jeu et suivre ce périple. Bonne surprise sur son ensemble, et allant bien avec l actualité.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2022
    Grace au Club des 300.
    Une belle chronique sur l’enfance, celle de Kenneth Branagh, en Irlande du Nord, au milieu des émeutes de la fin des années 1960. A la fois drôle, tendre et triste. Une belle interprétation du jeune Jude Hill.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2022
    Kenneth Branagh racontent en noir et blanc son enfance à Belfast et la fin des jours heureux en Irlande du Nord. Le film débute par des plans très « carte postale » de la Ville aujourd’hui et en couleur. Et puis tout de suite après, on plonge en 1969 en en noir et blanc. Filmer en noir et blanc aujourd’hui n’est jamais anodin, et si Branagh choisi cette voie, c’est peut-être pour apporter de la gravité à son sujet ou insister sur la dualité catholique/protestant. Mais si ça se trouve, c’est juste pour faire plus authentique, ou parce que cela donne des images plus fortes et qu’en même temps, paradoxalement, cela neutralise les saisons, cela rend la violence différente. On peut tout imaginer, même que Branagh ai choisi le noir et blanc pour des raisons purement esthétiques. Personnellement, cela ne me pose pas de problème, quelles que soient ses motivations. Les seules sources de couleur du film (hormis les génériques), c’est l’imaginaire, le théâtre ou le cinéma. « Belfast » est très beau, et les scènes de violence, qui ne sont pas très nombreuses, sont très réussies dans le sens où elle donne une idée du chaos et de la peur avec assez peu d’effets. L’utilisation de la musique est un peu déconcertante, presque à contre emploi parfois spoiler: (par exemple : une musique de western pendant les émeutes, comme si gamin qui les observait les regardait au travers du prisme de son imaginaire)
    . Cela dit la bande originale, comme généralement celle des films se situant à cette époque, est super agréable à l’oreille. Branagh, qui connait très bien son métier, utilise toute la palette : le contre champs, le traveling, les ralentis, sans oublier de glisser quelque notes d’humour à intervalles réguliers. Heureusement d’ailleurs, car le propos est lourd et sans ces touches d’humour, il aurait pu rapidement devenir plombant. Bien calibré, un tout petit peu bavard mais pas trop, le film tient la route il n’est pas trop long, jamais tire-larme et on arrive à la fin sans avoir vu le temps passer. Branagh a aussi pris soin d’écrire de beaux rôles et les confier à des acteurs merveilleusement bien choisi, à commencer par le tout jeune Jude Hill qui donne corps à un petit garçon malicieux et intelligent. Du haut de ses 9 ans, il comprend plus de chose qu’on ne l’imagine, tout en gardant une naïveté qui fait du bien au milieu de cet univers de guerre civile. Ce petit protestant comprend le conflit à sa façon, il sent bien qu’on veut lui désigner un ennemi, il cherche à comprendre pourquoi sans y parvenir réellement, et c’est heureux. Autour de lui, que des rôles bien écrits et bien tenus, à commencer par sa courageuse maman, jouée par la charmante Catriona Balfe et son père, imparfait, maladroit, absent mais aimant incarné par Jamie Dornan. Ils sont tous les deux parfaitement à leur affaire et j’ajoute Judy Dench (méconnaissable) et Ciaran Hinds en grands-parents paternels omniprésents, dépositaires d’une certaine sagesse débonnaires, ils sont attendrissants. spoiler: Le seul rôle peu écrit et c’est très dommage est celui du frère ainé. Les occasions ne manquaient pourtant pas de lui donner un rôle ambigu dans ces histoires de gangs, d’émeutes, d’exactions idéologiques et religieuses. Ce personnage de 15 ans environ était probablement le sujet parfait pour évoquer l’attrait de la violence et de l’embrigadement, je m’y attendais… et cela n’est jamais venu.
    Du coup, ce rôle et son interprète passent un peu (et inexplicablement) inaperçus. De prime abord, on pourrait légitimement se demander quel est le cœur de scénario, et on pourrait croire que c’est la perte de l’innocence de l’enfance que Branagh a voulu mettre en scène. Peut-être un peu, mais je crois que le sujet central du film, ce n’est ni cela, ni même la guerre civile, le sujet central, c’est l’exil. La famille est protestante, c’est déjà un prisme différent des films sur l’Irlande du Nord dont on a l’habitude, où on place généralement la caméra du côté des catholiques. spoiler: Le père de Buddy refuse de participer aux milices unionistes, refuse de payer pour les émeutiers, cela le met dans la position du « traitre à la cause ».
    Cela, ajouté à la violence quotidienne des fils de fer barbelés et les militaires en patrouille dans les rues, ajouté aussi aux difficultés financières, au fait que la père travaille en Angleterre et ne peut être en permanence à Belfast pour élever ses deux fils, tout cela pousse à l’émigration. Le père est tenté, même pour aller loin, au Canada ou en Australie, même si ses parents restent à Belfast. La mère freine, le déracinement la terrifie, la peur de l’inconnu la cloue sur place. Pour elle, même aller en Angleterre est un déchirement, alors Toronto ou Sydney… C’est ce tiraillement permanent entre partir ou rester qui est le cœur du film. Montrer un conflit, quel qu’il soit, au travers des yeux d’un enfant est toujours un parti-pris intéressant. Ici, on a l’impression que la violence déboule un jour d’été 1969 comme un coup de tonnerre dans un ciel calme, celui d’un petit garçon de 9 ans. C’était évidemment un feu mal étaient depuis plus de 70 ans, mais lui ne pouvait pas le concevoir ainsi, comme il ne peut pas imaginer que la décennie qui s’annonce sera terrible pour la ville de son enfance. J’ai bien aimé « Belfast », alors que je ne m’y attendais pas réellement. Même si cela n’est pas un chef d’œuvre absolu, c’est un film touchant, bien filmé, parfaitement incarné et tout en nuances, peut-être l’effet du noir et blanc !
    gabdias
    gabdias

    89 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Plongée virulente mais émotionnante au cœur du Belfast des années 60 en proie au conflit protestant / catholique avec la vision de ce petit garçon et de sa famille. C’est malin bien que classique. La lumière et la mise en scène en mode N&B renforce un film d’une grande beauté et d’une grande intelligence. Bravo à K.Branagh.
    darch24
    darch24

    23 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2022
    Un très beau film tendre attachant et émouvant une histoire de vie, de famille, dans un quartier de Belfast au début de la guerre civile nord irlandaise. Magnifiquement interprété, on reste sous le charme des personnages nottement de cet amour d'enfant, de la beauté de la mère ou encore de la sagesse du grand pere.
    En noir et blanc, la réalisation est soigné et certains plans sont a couper le souffle. La BO de Van Morrisson apporte un plus.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2021
    Entre deux adaptations d'Agatha Christie et des travaux plus ou moins alimentaires, nul ne contestera que Belfast est le projet le plus personnel de Kenneth Branagh, son Amarcord à lui, largement inspiré de son enfance en Irlande du Nord. Une œuvre en noir et blanc, où le monde est vu à travers les yeux d'un enfant de 9 ans, qui comprend mal pourquoi il ne va plus pouvoir continuer à vivre en paix dans une ville où protestants et catholiques se déchirent. La violence de la guerre civile de la fin des années 60 en Irlande du Nord est la toile de fond du film mais, hormis une poignée de scènes assez spectaculaires, elle n'est pas son cœur véritable, Branagh préférant traiter de l'insouciance et des préoccupations de l'enfance et surtout de la vie d'une famille, en partie privée de père, pour des raisons économiques. Le cinéaste/scénariste essaie de mêler drame et comédie mais n'y parvient pas toujours, son film manquant fondamentalement de profondeur et de fluidité, le récit s'éparpillant de temps à autre, même s'il apparait toujours comme sincère, chaleureux et attachant. La comparaison avec le Hope and Glory de John Boorman, grande réussite sur un thème commun, n'est manifestement pas à son avantage. Belfast n'est pas exempt de bons moments, pourtant, et bénéficie d'une interprétation sans défaut, avec Judi Dench, Caitriona Balfe et Jamie Dornan, entre autres.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2022
    Buddy, neuf ans, est un adorable garçonnet couvé par sa mère qui grandit, malgré les absences de son père qui travaille en Angleterre, sans avoir conscience des nuages qui s'accumulent au-dessus de sa tête. Belfast, à l'été 1969, est frappé par la guerre civile qui oppose catholiques et protestants. Les tensions interconfessionnelles transforment la rue de Buddy en camp retranché. La question du départ se pose à ses parents qui ne veut pas abandonner la ville où il a grandi et ce grand-père si attachant qui se meurt lentement de silicose.

    Les hasards du calendrier ont quasiment fait se percuter les dates de sortie de "Mort sur le Nil" et de "Belfast". Pourtant, si ces deux films sont signés du même réalisateur, ils n'ont rien en commun. Le premier est une superproduction hollywoodienne, une machine à cash. Le second est au contraire un film beaucoup plus arty et beaucoup plus personnel où Kenneth Branagh ne se cache pas de revisiter ses jeunes années dans la capitale de l'Irlande du Nord.

    Cette autobiographie à peine déguisée n'est que bienveillance. Il ne s'y loge pas une once de méchanceté ou de malice. Même les "méchants" du film - les deux Protestants qui voudraient attirer le grand frère de Buddy dans leur combat haineux - deviendraient presqu'inoffensifs à force d'être caricaturaux. Le résultat évite de justesse l'overdose mielleuse de bons sentiments.

    La réussite de "Belfast" tient beaucoup, outre son merveilleux noir et blanc, à la qualité de son interprétation, entièrement irlandaise. Il est difficile d'apprécier le jeu du jeune Jude Hill, un peu trop adorable pour être tout à fait honnête. En revanche, j'ai trouvé terriblement sexy les deux acteurs qui interprètent ses parents :  Jamie Dorman (qui avait déjà hystérisé la gent féminine par son interprétation de Cinquante nuances... et de ses avatars) et Caitrionia Balfe (dont je vais de ce pas apprendre à prononcer correctement le prénom au cas où je la croise un jour et me jette à ses pieds). Judie Dench (qui démontre qu'il y a une vie après James Bond) et l'excellent Ciarán Hinds, qu'on a déjà souvent vu dans un tas de films anglo-saxons sans jamais avoir été capable de retenir son nom, complètent cette remarquable distribution.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Quand Kenneth Branagh quitte le Hollywood tout venant (Thor, Hercule Poirot) il rappelle à tout le monde qu'il sait être un grand réalisateur. Belfast est une pépite touchante, subtile, actuelle, bien écrite et esthétiquement magnifique.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2022
    Avec la crise sanitaire, les films sortent rapidement. la preuve avec Kenneth Branagh dont ses deux derniers films apparaissent sur grand écran n l'espace d'un mois. Après un "Mort sur le Nil" moyen, "Belfast" raconte le vie du cinéaste lorsqu'enfant ses parents décident de quitter Belfast suite aux confrontations grandissantes entre Protestants et Catholiques. Tout est vu à travers les yeux de ce petit garçon qui lui ne pense qu'à son amoureuse à l'école et aller au cinéma avec son père. C'est beau, on sourit, rit. pleure... Tout fonctionne bien. Par contre, le film semble un peu long malgré son 1h39. Certains passages sont étirés... Le casting est plutôt bien trouvé. Le petit garçon, Jude Hill qui porte le film, et Caitriona Balfe qui joue sa mère sont fabuleux. Bien évidemment Judi Dench et Ciarán Hinds sont incroyables. Il n'y a que Jamie Dornan qui n'est pas vraiment à la hauteur... Le noir et blanc est bien choisi. La mise en scène est inventive mais manque de fantaisie par moment... Kenneth Branagh signe un film très personnel, on le ressent et réussit beaucoup mieux dans cet exercice que dans les grands blockbusters.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    190 abonnés 1 866 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2022
    Un assez bon film, belle photographie, bien réalisé, bien joué même le petit garçon n'est pas trop tète à la claque et fait parfois sourire. Mais le film ne transcende pas dans les émotions, et dans son contexte historique (que je trouve survolé malgré 2 scènes ou ça bouge). Merci encore au Club 300
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