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Un visiteur
3,0
Publiée le 8 janvier 2014
Que dire encore de Jacques Gamblin, sinon qu'il est extraordinaire !!!!!! Et ce film est à retenir pour la merveilleuse prestation de l'acteur...! Sans lui, ce serait un navet ! Ce n'est pas la longueur du film qui est en cause, mais bien le fait qu'il faut une heure pour bien entrer dans l'histoire, on se disperse pas mal au milieu d'un trop grand nombre de petites histoires dans l'histoire de l'histoire du cinéma de la 2ème guerre mondiale ! C'est seulement parce que cette période noire de l'humanité me passionne que j'ai tenu à le regarder en entier, et je trouve dommage qu'à partir du moment où enfin on s'accroche et où l'on a envie que cela continue que brusquement, çà s'arrête ! Ce film reste à voir, pour le côté "docu" de tout cinéphile, pour les images fantastiques de la belle campagne de France, pour le soin minutieux apporté aux décors et à une certaine reconstitution historique et pour une escapade en Angleterre très "Grande vadrouille" qui ajoute à l'humour anglais caustique. Mais tous ces ingrédients ne font pas forcément un bon film, il manque à ce documentaire interprété avec brio par Jacques Gamblin, le petit quelque chose qui aurait pu devenir un chef d'oeuvre...!
Beau film d'amour vers tous les professionnels du cinéma que Tavernier aime comme des parents. L'image fluide et somptueuse signée Alain Choquart, les dialogues cinglants de Jean Cosmos contribuent largement à cette magnifique réussite qui, malgré sa durée, passe comme un éclair.
Film ennuyeux car trop didactique, pour collégiens et lycéens... Le cinéma français a été un grand bénéficiaire de l'occupation allemande puisque le cinéma américain était interdit ! Ce film est trop dans le plaidoyer... mais non, on n'était pas si collabos que ça, finalement ! besoin de se justifier... des longueurs...
Le cinéma français sous l'Occupation: le sujet original de Bertrand Tavernier a de quoi séduire le cinéphile. Le réalisateur décrit cette période paradoxalement féconde d'un cinéma français soumis à la censure et à la pénurie matérielle sous la tutelle de la société allemande Continental. Dans deux récits parallèles, on suit plus particulièrement le parcours des méconnus et authentiques Jean Aurenche et Jean Devaivre, leur travail accompli pendant ces heures sombres pour ou aux côtés de figures comme Tourneur ou Clouzot, Michel Simon ou Pierre Fresnay. Avec le souci commun de ne pas se compromettre dans la Collaboration: Aurenche en tentant de se dérober aux commandes allemandes, Devaivre en prêtant son concours à quelque opération de la Résistance. En connaisseur et cinéphile averti, Tavernier ne manque pas de glisser quelques anecdotes.
Cependant, et j'en suis bien désolé, son film n'est ni passionnant ni véritablement convaincant. Faisant le choix d'élargir le récit, d'une part, à la vie intime -sans réel intérêt- de ses deux personnage principaux (dont on on sent bien bien l'estime qu'il leur porte, d'autant qu'il a travaillé à ses débuts avec Aurenche) et, d'autre part, à différents aspects de l'Occupation, Tavernier ne se consacre pas entièrement à la stricte histoire de la corporation du cinéma pendant cette période singulière. Sa mise en scène, soucieuse de didactisme, est parfois démonstrative, se disperse et balance entre anecdotisme et généralités, tel ce plan vite expédié où Tavernier filme simultanément une file d'attente devant une épicerie et un autocar transportant des juifs. C'est quelconque au lieu d'être grave. Le film foisonne d'idées et de pistes mais n'en retient aucune qui forme une réelle intrigue dramatique.
Bertrand Tavernier, toujours friand d'Histoire et de cinéma, nous plonge ici dans le monde du cinéma français sous l'Occupation à travers le parcours d'un écrivain et d'un assistant-réalisateur. Le scénario fourmille de détails et ne laisse jamais place à l'ennui. Tavernier met cette ambitieuse fresque en scène avec un plaisir évident, rendant hommage au cinéma qu'il aime tant. Et sa passion se transmet très bien car "Laissez-passer" est un grand moment de cinéma qui divertit et qui apprend avec en prime les prestations de Jacques Gamblin et de Denis Podalydès, tous deux excellent.
Des moments très émouvants, comme ces petits terrifiés pendant les alertes. Les mille et une prouesses des cinéastes pour forcer le respect de l'Occupant maître des lieux et des financements, avec le parti pris qu'ils faisaient leur métier au mieux. De jolies scènes entre les couples, ces dames apportent chacune leur piquant. Des instants lugubres aussi, cette incroyable endurance d'un acharné du vélo autant que de cinéma, un nombre de kilomètres humainement héroïque ! Même en temps de guerre, des rencontres de toutes sortes, des accalmies, on rit et on s'amuse dès que l'occasion se présente : dommage que l'ensemble soit beaucoup trop long et foisonnant pour maintenir l'intérêt du spectateur moyen : c'est davantage réservé aux professionnels du cinéma.
Sans être un coup de cœur absolu, le temps n’est pas un problème.
En même temps, difficile de s’ennuyer avec un sujet pareil.
Le récit est dans l’ensemble pas très bien foutu et ça nuit grandement au film. La reconstitution historique est bancale. Et ça donne un résultat pas tout à fait fonctionnel.
Cependant, j’aime le Cinéma. Et pour ça j’aime Laissez-passer. C’est fait avec tellement d’amour et de passion que ça transparaît complètement. C’est tellement bien partagé, en plus d’être particulièrement intéressant.
Si vous ne connaissez pas sur le bout des doigts l'histoire de " la continental " studio français qui tournait pour l'occupant durant la guerre, il faut s'accrocher durant le premier quart d'heure de film, Tavernier ne prenant pas la peine d'expliquer son sujet, mais ce petit quart d'heure d'attention en vaut largement la peine, tant le récit de ces hommes et de ces femmes est passionnant, les amateurs d'histoire du cinéma seront quant à eux, largement comblés. A voir en complément du documentaire " on tournait sous l'occupation ".
Un film intéressant sur le cinéma français pendant l'occupation. Tavernier a le mérite de vouloir dresser un portrait complet et de faire la part belle aux acteurs qu'il aime mais le film est un peu long et un peu lourd aussi (un peu scolaire, peu d'émotions..). Un bon film, un peu académique parfois.
Le film est très bien ficelé mais il est extrêmement long et ça va en calmer plus d'un ! Tavernier maître du long-métrage historique à gros décors signe un "Laissez passer" qui finalement à du mal à ... PASSER ! L'histoire est simple, deux visions de deux hommes dans le milieu cinématographique qui résistent à l'occupation allemande tant bien que mal. Les acteurs sont parfaits, les scènes sont très bien filmées mais il demeure néanmoins un gros problème de timing et "Bon voyage" du même réalisateur est mieux rythmé et traite aussi cette période 40-44 de l'occupation allemande. En deux mots trois mouvements, je le conseille uniquement aux fans de Tavernier mais en film du même genre et du même réalisateur il y a "Bon voyage".
Un film passionnant et d'une grande richesse de détails, presque un documentaire sur le cinéma Français sous l'Occupation. La vie quotidienne y est particulièrement bien traitée, et l'ajout d'images de films d'époque bien amenée.
Je n'ai pas accroché: trop peu nuancé d'une part. Et trop peu sérieux d'autre part: le gag du voyage à Londres est ridicule si le sujet traité est aussi sérieux qu'il y paraît.
Pas le meilleur Tavernier, un peu foutraque, alternant le bon et le moins bon, sur cette peinture du cinéma français pendant l'occupation allemande, et la célèbre "Continental". Alors qu'on commençait un peu s'ennuyer malgré le charme naïf de l'excellent Jacques Gamblin, la deuxième partie du film est plus intéressante, car un peu plus tonique, avec ce voyage forcé en Angleterre du "héros". Ca reste un peu long, mais ça se revoit sans déplaisir.
J'ai eu l'impression que ce film avait été produit dans les années 80 tellement la mise en scène est vieillot. Alors que non le film n'a même pas 20 ans, retour vers le futur est beaucoup plus moderne dans la mise en scène c'est dire ! La faute surement à Tavernier, homme de talent mais d'un autre temps, autant pour un dimanche à la campagne, le coté lent du film m'avais séduit car après tout c'était une réunion de famille par un joli temps un dimanche où justement le français aime prendre son temps, or ici cela se passe en pleine occupation. Néanmoins le passage où l'un des héros se met à vivre toute une aventure avec des documents militaires nazis m'a quelques peu réveillé. Et que dire de l'un des personnages, il ne sert à rien, il a plein de conquête, puis il disparait. Je n'ai pas tout saisi surement.