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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Inspiré d'une histoire totalement vraie, L'Adveraire raconte comment Jean-Claude Romand à réussit à mentir à sa famille sur sa situation professionnelle en les menant en bateau pendant 20 ans jusqu'au jour ou la vérité était proche d'éclater. Il ne supporte pas cette idée et finit par "craquer" en janvier 1993 en massacrant toute sa famille. L'ambiance du film est très noire il y a comme un désespoir de cette personne qui n'est pas présenté par le réalisateur comme un pur tueur mais comme une personne qui aurait rêvé de voir son mensonge dans lequel il s'est enfermé pendant 20 ans, durer encore et encore mais qui sait que tôt ou tard il devra avouer en faisant absolument tout son possible pour gagner du temps jusqu'au jour ou tout se termine tragiquement avec ce geste totalement désespéré.
Biopic sur une forme de parano. On ne peut pas critiquer l'interprétation. Ce qui fait réellement défaut, c'est la mise en scène avec trop de longueurs et aucun rythme. Un thriller en deuxième moitié de film aurait donné un souffle salvateur. 2/5 seulement !
Autant ce tragique fait divers a sa place sous forme de reportage dans "Faites entrer l’accusé", autant son adaptation cinématographique est dénuée de tout intérêt, tant la vie que menait ce sinistre personnage, tout du moins avant son pétage de plomb, était pathétique et inintéressante au possible.
Un film tiré d'une histoire vraie, long et ennuyeux, qui ne devient un peu intéressant qu'au moment tragique, c'est à dire à la fin, après deux heures interminables.
C'est un fait divers datant de 1993 qui a mis la France en émoi : l'histoire d'un homme ayant berné ses proches durant dix-huit ans en s'inventant une vie de médecin et de chercheur. L'affaire fut suivie par le journaliste Emmanuel Carrère qui en fit même un roman intitulé "L'adversaire". Toute une vie bâtie sur le mensonge ayant entraîné le massacre de toute sa famille. En 2002, sous l'égide d'Alain Sarde, Nicole Garcia décide de porter à l'écran ce fait, avec les moyens qui s'imposent. Outre la présence de Daniel Auteuil dans le rôle principal, la cinéaste s'offre surtout les luxueux services de Angelo Badalamenti, compositeur attitré de David Lynch. Sa partition remarquable et même décisive renforce cette atmosphère à la fois étouffante et étrangement envoûtante. Comme souvent chez Garcia, "L'adversaire" n'échappe pas à un certain classicisme dans sa narration. L'œuvre présente néanmoins un intérêt incontestable, tissant une réflexion dense sur la vérité. Par la force de son sujet jusqu'à l'implacable dénouement, le spectateur ne peut occulter cette impression d'étrange fascination.
Je ne suis pas forcément un inconditionnel de Nicole Garcia, mais force est de reconnaître qu'ici, elle a tout réussi. Réalisation au cordeau, sujet passionnant et remarquablement traité à tout point de vue, finesse d'analyse jusque dans les non-dits, premiers comme seconds rôles souvent captivants et remarquablement interprétés (Daniel Auteuil est immense) : « L'Adversaire » n'a aucune faiblesse, vous prenant à la gorge très rapidement pour ne plus jamais vous lâcher, et ce sans jamais tomber dans la facilité ou le sentimentalisme bon marché. Du cinéma puissant, implacable, nous laissant une trace indélébile à travers une histoire que l'on connaissait pourtant déjà : du grand art.
Inspiré d'un fait divers atroce et effrayant, ce film n'arrive pourtant pas à nous passionner ! C'est beaucoup beaucoup trop lent et les acteurs sont épouvantables ! Désolé mais moi je n'aime pas Daniel Auteuil. Je le trouve inexpressif et mou et Pailhas n'est guère mieux !! Sur le même fait divers j'ai mille fois préféré l'emploi du temps (qui n'aborde toutefois pas le côté criminelle de l'affaire !) et vraiment j'ai été déçu par ce film de Garcia qui n'est pas loin d'être indigeste !
L'Adversaire est un excellent film. Nicole Garcia dirige un Daniel Auteuil confirmant un talent de comédien immense de films en films. La musique d'Angelo Badalamenti, compositeur attitré de David Lynch et de films comme Un Long Dimanche De Fiançailles, Arlington Road ou encore Cabien Fever, est magnifique, parfaite, envoutante,... Inoubliable. Malgrès quelques longueurs, je ne peux pas dire que le film est ennuyeux. Bien au contraire, les longueurs sont indispensables pour maintenir un rythle uniforme et éviter les hausses et les baisses de rythme incessantes comme dans certains films (Un Long Dimanche De Fiançailles, Matrix,...). Quant au scénario, il est passionant et même si l'on connaît la destinée tragique du protagoniste principal, le final reste très émouvant, très fort,... Surtout quand l'on découvre l'enregistrement vidéo de la confidence désespérée de Daniel Auteuil. Quant à Cluzet, Berléand, Devos,... Ils sont tous très bons et césarisables. C'est bon de penser que ce film a attiré environ 1,1 millions de spectateurs dans les salles obscures lors de sa sortie alors qu'il s'agissait d'un film difficile et sujet malgrès tout prenant...
Je m'intéresse beaucoup à ce genre d'histoire, peut être parce qu'une horreur pareil soulève beaucoup de questions auxquelles je cherche des réponses. Je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre mais je pensais être satisfaite. J'étais loin de me douter que je perdais mon temps à ce point. Ce film étant français, il est forcément lent et monotone mais quand même il y a des scènes qui ne servent vraiment à rien. Mais le pire du pire ce n'est pas l'ennui d'un personnage chiant et les réactions pas du tout réaliste des personnages (sa femme se tape un monstrueux fou rire personne se demande pourquoi et même nous on ne sait pas trop à quoi ça a servi) Bref le pire c'est les petits morceaux passé/futur qui se pointent au milieu d'une scène. On dirait que le film a été démonté pour être remonté n'importe comment. ça n'a ni queue ni tête, ça ne fait pas du tout réaliste, c'est bâclé, il manque des éléments, des réponses aux questions et la fin est pardonnez moi mais merdique à souhait. Bref sauvez vous, fuyez n'écoutez pas ceux qui vous disent qu'il est super.
Inspiré par le tragique fait divers relatant la folie meutrière de Jean Claude Romand, qui un beau matin assassinat sa femme, ses deux enfants ainsi que ses parents, ce film de Nicole Garcia convainc malgré ses longueurs. Grâce à l'interprétation d'un excellent Daniel Auteuil on reste accroché à cette terrible histoire et l'on suit le parcours de ce faux médecin mythomane qui finira rattrapé par ses mensonges.
L'histoire d'un gars qui a fait croire à toute le monde qu'il était normal alors que c'était un sacré con, doublé d'un enfoiré. Pardon, d'un individu schizophrénique qui cherchait à contourner ses échecs en s'inventant une réussite lui permettant d'accéder à la vie de rêve des autres sans en payer le prix. Le problème de ce film, c'est qu'il est une copie sordide et sans âme de l'« emploi du temps », qui montrait comment les hommes de bonne volonté pouvaient baisser les bras et s'inventer une vie pour ne pas perdre la face sans pour autant perdre leur humanité. C'était de plus une critique très dure du non sens du marché du travail depuis une trentaine d'année. Et l'acteur était parfait, puisque très peu connu et donc parfaitement crédible. Avec Auteuil et Garcia, on entre dans le monde des vedettes qui s'intéressent à Mr Toulemonde, et autant dire que ça sonne faux. D'abord, le montage en flash back est désagréable, et empêche d'étudier tranquillement la psychologie du « fou ». Ensuite, on est dans une approche crépusculaire qui laisse peu de suspense et peu d'ouverture. Enfin, le sujet est caricatural du fou dangereux. Et ce n'est pas forcément du ressort d'un film de montrer une situation aussi manichéenne. De plus, Nicole Garcia fait beaucoup pour montrer l'innocence presque totale de l'entourage d'Auteuil, alors qu'on sait tous que quand les gens se désintéressent à ce point des gens qu'ils ne font aucun recoupement ni recherche, c'est qu'ils sont un peu complice en se fermant les yeux à ce point. Car dans la plupart des cas, ce type de taré dangereux est confondu par ses mensonges et les incohérences de leur vie. Et c'est l'entourage qui est le mieux placé pour les mettre face au mur. Bref, c'est un film désagréable, car il s'attaque à un cas pathologique propre à faire peur au petit bourgeois, mais qui n'apporte rien à la réflexion sur une société qui amène à ce point de non retour. Ni à une solitude qui permet de cacher le mensonge aussi longtemps. La faute à une absence presque totale de l'analyse des personnages alentours. Et vu la qualité de jeu de Pailhas et Cluzet, c'est vraiment dommage.
On ressent le mal être de Jean Marc Faure, plus que du désespoire, il a dépassé ce stade, il s'est perdu et il est incapable de combattre cet ennemi gigantesque qu'est le mensonge qui prend source dans un moment de détresse avec cette question :"Tu l'as eu ?" (concernant ses examens de médecine) et cette absence de réponse, presque involontaire qui a résonnée de par son silence comme un "Oui". L'éffondrement de cet homme incapable d'affronter ses peurs et ne trouvant comme solution que de quitter ce monde avec ses proches en les y obligeant est tout a fait boulversant et effayant quand on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie qui est ici représentée fidèlement dans le moindre détail.