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Yetcha
Un choix intéressant de voir et de vivre la vie de victimes de l'attentat du Bataclan durant l'année qui suit. Les différentes réactions entre dépression, rejet, agressivité, rébellion, acceptation, résilience. Les doublages sont catastrophiques, comme c'est trop souvent le cas pour les films hispanophones, certains moment sont hyper longs, le film en lui-même st bien trop long également. C'est frustrant de voir un sujet aussi traumatisant traité aussi mal mais le film dispose de quelques scènes profondément touchantes.
Je n’ai pas trop envie d’être déplaisant envers ce film qui repose sur des témoignages réels et percutants.
Cependant, je veux bien reconnaître un récit lourd à digérer.
Le montage n’est pas en cause car dans un premier temps il est à l’image des personnages, victimes de ce drame, chaotique, chamboulé ; et dans un deuxième temps parce qu’il permet de déboucher sur un twist, lequel n’est pas si évident, en ce qui me concerne.
Les personnages représentés par Noémie Merlant et Nahuel Pérez Biscayart parviennent à incarner avec justesse ce traumatisme subit au soir du 13 novembre 2015.
L’une, Céline choisit de le taire, même à ses parents ; l’autre en le manifestant avec force cris et pleurs.
Deux caractères qui s’aiment mais qui ne s’accordent pas sur leur façon de vivre l’après. Et pour cause, il faut suivre très méticuleusement leurs parcours pour s’apercevoir que l’une et l’autre forment… le twist en question.
Si je ne suis pas toujours convaincu, c’est en partie due à certaines séquences que j’ai trouvées inutiles dans la narration et qui me posent souci pour la cohérence du twist.
spoiler: Il est vrai que Céline peut s’imaginer dans telle ou telle situation ou imaginer ce que Ramón aurait pu vivre.
Ça n’a pas fonctionné sur moi.
Il fallait gommer certaines scènes.
Cela dit, j’ai apprécié le point de vue du réalisateur espagnol, Isaki Lacuesta, sur l’horreur de cette soirée au Bataclan : tout passe par le regard des victimes et plus particulièrement sur celui de Céline. L’horreur est hors champ ou à peine suggérée.
C’est tout aussi spectaculaire.
Bref, c’est intéressant de découvrir un autre point de vue sur les attentats du 13 novembre 2015 après « Revoir Paris », « Novembre » et « Vous n’aurez pas ma haine », évoqué dans ce « Un an, une nuit ». Pas le film, la personne Antoine Leiris qui écrit cette phrase choc.
Cependant, je veux bien reconnaître un récit lourd à digérer.
Le montage n’est pas en cause car dans un premier temps il est à l’image des personnages, victimes de ce drame, chaotique, chamboulé ; et dans un deuxième temps parce qu’il permet de déboucher sur un twist, lequel n’est pas si évident, en ce qui me concerne.
Les personnages représentés par Noémie Merlant et Nahuel Pérez Biscayart parviennent à incarner avec justesse ce traumatisme subit au soir du 13 novembre 2015.
L’une, Céline choisit de le taire, même à ses parents ; l’autre en le manifestant avec force cris et pleurs.
Deux caractères qui s’aiment mais qui ne s’accordent pas sur leur façon de vivre l’après. Et pour cause, il faut suivre très méticuleusement leurs parcours pour s’apercevoir que l’une et l’autre forment… le twist en question.
Si je ne suis pas toujours convaincu, c’est en partie due à certaines séquences que j’ai trouvées inutiles dans la narration et qui me posent souci pour la cohérence du twist.
spoiler: Il est vrai que Céline peut s’imaginer dans telle ou telle situation ou imaginer ce que Ramón aurait pu vivre.
Ça n’a pas fonctionné sur moi.
Il fallait gommer certaines scènes.
Cela dit, j’ai apprécié le point de vue du réalisateur espagnol, Isaki Lacuesta, sur l’horreur de cette soirée au Bataclan : tout passe par le regard des victimes et plus particulièrement sur celui de Céline. L’horreur est hors champ ou à peine suggérée.
C’est tout aussi spectaculaire.
Bref, c’est intéressant de découvrir un autre point de vue sur les attentats du 13 novembre 2015 après « Revoir Paris », « Novembre » et « Vous n’aurez pas ma haine », évoqué dans ce « Un an, une nuit ». Pas le film, la personne Antoine Leiris qui écrit cette phrase choc.
Le film met en scène un couple qui a vécu l'attentat du Bataclan, mais chacun a un comportement différent pour accepter cet événement et vivre avec. Ramon a besoin d'en parler tout le temps, de se souvenir de tout exactement, alors que Celine souhaite avancer les yeux fermés et ne plus y penser. Ces deux comportements opposés sont difficilement conciliables au sein du même toit. Ramon quitte même son travail pour prendre du temps pour lui alors que Céline se rapproche de ses collègues pour passer plus de temps dehors.
Noemie Merlant et Nahuel Perez Biscayart réussissent à créer la complicité d'un vrai couple. Mais la chronologie du film est parfois surprenante, des flash back sèment le doute par moments car le spectateur met un moment pour les replacer dans le temps.
Contrairement à "Revoir Paris" qui traite du même sujet (comment vivre après avoir vécu les attentats du Bataclan), "Un an, une nuit" nous fait revivre l'attentat depuis l'intérieur de la salle de concert, des moments sont assez durs, moins pudiques. Il y a quelques longueurs (le film dure plus de 2h).
Noemie Merlant et Nahuel Perez Biscayart réussissent à créer la complicité d'un vrai couple. Mais la chronologie du film est parfois surprenante, des flash back sèment le doute par moments car le spectateur met un moment pour les replacer dans le temps.
Contrairement à "Revoir Paris" qui traite du même sujet (comment vivre après avoir vécu les attentats du Bataclan), "Un an, une nuit" nous fait revivre l'attentat depuis l'intérieur de la salle de concert, des moments sont assez durs, moins pudiques. Il y a quelques longueurs (le film dure plus de 2h).
Hélas il arrive après "Revoir Paris".
Un film sur une victime du Bataclan son traumatisme mais qui vient malheureusement pour lui après "Revoir Paris" et ne supporte pas la comparaison. Le seul intérêt est la réponse ou la non réponse donnée a la fin du film. Mais deux heures pour en arriver là c'est quelque peu trop long.
Un film sur une victime du Bataclan son traumatisme mais qui vient malheureusement pour lui après "Revoir Paris" et ne supporte pas la comparaison. Le seul intérêt est la réponse ou la non réponse donnée a la fin du film. Mais deux heures pour en arriver là c'est quelque peu trop long.
J'ai bien aimé le film, notamment Noémie MERLANT. Lors de la scène de fusillade, j'ai même eu une petite frayeur, car malgré que j'étais seul dans la salle, j'avais l'impression que les bruitages des personnes et des armes étaient réels.
Pas grand chose de positif à retenir selon moi.
C'est déjà beaucoup, beaucoup trop long, le film traîne en longueur tout du long.
Le montage fait parfois d'incessants allers-retours, pour ensuite reprendre en linéarité ; l'effet escompté n'est que peu efficace en ce qui concerne la psyché des personnages, mais réussit à perdre le spectateur.
Aussitôt vu, aussitôt oublié, alors que le sujet fort du film m'avait poussé au visionnage.
C'est déjà beaucoup, beaucoup trop long, le film traîne en longueur tout du long.
Le montage fait parfois d'incessants allers-retours, pour ensuite reprendre en linéarité ; l'effet escompté n'est que peu efficace en ce qui concerne la psyché des personnages, mais réussit à perdre le spectateur.
Aussitôt vu, aussitôt oublié, alors que le sujet fort du film m'avait poussé au visionnage.
Comment un couple qui vit le même évènement dévastateur ne réagit pas de la même manière pour s'en sortir et combien cela influe sur leur relation. Très différent de Revoir Paris, mais tout aussi bouleversant et également onirique, car peu à peu on se rend compte que leur mémoire et donc ce que l'on voit sur l'écran, leur joue des tours. Le montage n'est pas non plus chronologique et très subtilement, on sent que ce qui s'est passé n'est autre que ce que les protagonistes ont vécu dans leur coeur et leur chair. Ce ne sont pas des faits intangibles et .rien ne sera plus jamais sûr, à tous points de vue. La reconstitution de "leur" attaque au Bataclan est impressionnante et je trouve ça bien qu' elle soit actée.
Sur un sujet fort (attentat bataclan) le film n'emballe que rarement. Les flashbacks de l'attaque vécue sont glaçants, les émotions de l'actrice sont palpables mais le reste pénible car lent et insipide.
Je préfère de loin novembre ou revoir Paris
Je préfère de loin novembre ou revoir Paris
Un jeune couple tente de se reconstruire suite aux attentats du Bataclan
Histoire profondément humaine qui donne de l'espoir.
Histoire profondément humaine qui donne de l'espoir.
Le sujet est émouvant et l'idée de départ était bonne mais le film ne m'a pas convaincue. Beaucoup de longueurs qui auraient pu être évitées. Le film fait un peu "fouillis".
La musique est très cool et le duo de noémie Merlant et Ramon est très tendre et mignon. à part ça les scènes dans la bataclan sont très bien faites, car elles nous font ressentir le stress que ces gens ont connu.
Redzing
Ramon et Céline font partie des rescapés du Bataclan lors des attentats de 2015. Ils rentrent physiquement indemnes chez eux, mais ne seront jamais plus les mêmes. Elle tente d'aller de l'avant, jusqu'à cacher à ses proches sa présence lors de cette soirée infernale. Il se morfond dans le ressassement de ces souvenirs mortifères.
L'idée du film est bonne, celle d'un drame de couple touché par les attentats. Mais je n'ai pas été totalement convaincu par le traitement.
D'abord, le concept de voir en parallèle un an de la vie du couple meurtri et la soirée des attentats n'est pas très original, et un peu lourd. Je souligne toutefois le courage de mettre en scène l'attaque, du strict point de vue des survivants (pas de plan sur les terroristes ni les morts, par pudeur ?). C'est parfois un peu chaotique (c'était sans doute l'intention, mais tout de même), ça n'apporte pas énormément au récit, mais il y a une forme d'audace dans la démarche.
L'ensemble est quand même un peu long pour ce qu'il raconte (2h10) dans le quotidien de couple. Tandis celui-ci manque un poil d'alchimie : on a plutôt l'impression de voir deux amis.
Pourtant Noémie Merlant et Nahuel Pérez Biscayart sont deux acteurs très naturels et talentueux. Et ils portent malgré tout le film, montrant aussi la difficulté de l'après pour les survivants de ce lieu.
L'idée du film est bonne, celle d'un drame de couple touché par les attentats. Mais je n'ai pas été totalement convaincu par le traitement.
D'abord, le concept de voir en parallèle un an de la vie du couple meurtri et la soirée des attentats n'est pas très original, et un peu lourd. Je souligne toutefois le courage de mettre en scène l'attaque, du strict point de vue des survivants (pas de plan sur les terroristes ni les morts, par pudeur ?). C'est parfois un peu chaotique (c'était sans doute l'intention, mais tout de même), ça n'apporte pas énormément au récit, mais il y a une forme d'audace dans la démarche.
L'ensemble est quand même un peu long pour ce qu'il raconte (2h10) dans le quotidien de couple. Tandis celui-ci manque un poil d'alchimie : on a plutôt l'impression de voir deux amis.
Pourtant Noémie Merlant et Nahuel Pérez Biscayart sont deux acteurs très naturels et talentueux. Et ils portent malgré tout le film, montrant aussi la difficulté de l'après pour les survivants de ce lieu.
Excellent film sur un thème qui de toute façon ne peut pas laisser indifférent... alors certes il aurait pu être mené d'une manière plus émouvante, plus linéaire pour que le drame du Bataclan soit encore plus terrible car là au final, on assiste à des flashbacks réguliers entre des scènes de la vie ordinaire du couple qui essaie de se reconstruite après le traumatisme et j'avoue que par moments j'ai trouvé ça ennuyeux ! Mais malgré ça, le film reste bon car ce qui s'est passé ce soir là restera dans les mémoires collectives à tout jamais et dans ce film, on voit à quel point les survivants resteront marqués à vie par cette barbarie sans précédent. A voir pour ne jamais oublier...
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