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    Les Repentis
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    Rodilard
    Rodilard

    20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Gardons le silence face à cette histoire tragique. Une histoire poignante sur le repentir et le pardon.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2023
    Le processus de reconstruction à la fois des coupables repentis et des victimes pourrait trouver une analogie avec le processus de "justice restaurative" mis en place en France depuis 2014.
    Cela nous donne de spectaculaires confrontations entre la veuve de l'homme politique assassiné par l'ETA et 2 de ses bourreaux; spectaculaires d'intensité et transcendées par le jeu habité des 3 acteurs principaux!
    Les aveux marquants : la prison m'a sauvé sinon j'aurai continué; nos chefs étaient médiocres et ne valaient pas notre confiance; nous voulions sauver le peuple; je m'insupporte; les victimes pèsent sur la conscience jour et nuit,...
    Merci à Alberto IGLESIAS pour avoir su trouver les notes justes pour souligner sans envahir.
    Et la commémoration finale est un très grand moment d'émotion!
    Bouleversant!
    Christophe Grosjean
    Christophe Grosjean

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Iciar Bollain traite ici d'un sujet assez proche de celui du film Je verrai toujours vos visages, sur un mode encore plus casse-gueule puisqu'il s'agit d'une veuve qui rencontre le véritable assassin de son mari.

    Il est amusant de constater que les deux films présentent des qualités semblables : une sécheresse dans la construction et le montage, une capacité à éviter les écueils d'un sentimentalisme trop lacrymal.

    Les repentis est dans cette optique encore plus dépouillé et plus âpre que le film français : on est ici dans l'exposé froid et absolument pas psychologisant d'un rapprochement entre deux êtres que tout devrait opposer. C'est vertigineux et souvent extrêmement beau. Les sentiments que le film génère sont très nombreux : incompréhension, curiosité, étonnement, émotion, peur, révolte.

    Un film d'une grande beauté, sec et musculeux, servi par un couple Tosar / Portillo de très haut niveau.
    Spider cineman
    Spider cineman

    159 abonnés 2 061 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2023
    ETA, Espagne et des repentis d un attentat, inspiré de faits réels ce témoignage permet de suivre le cheminement qui aboutit à la repentance. Bien joué et realise on rentre dans un univers qui m était inconnu avec un certain degré d immersion réaliste.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2023
    Inspiré de faits réels, un récit de rédemption et de pardon à la fois sensible et plein d'humanité, versant un peu trop dans le mélo par moment, mais porté par une interprétation sans fausse note. 2,75
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Les repentis ou "Maixabel" est un très beau film plein d'humanité et qui revient avec objectivité sur une période sombre de l'espagne contemporaine.
    C'est l’histoire réelle de Maixabel Lasa, la veuve de Juan Maria Jauregui, ancien gouverneur et homme politique assassiné par l’organisation terroriste ETA en 2000. Onze ans plus tard, l’un des auteurs du crime qui purge sa peine en prison demande à la rencontrer, après avoir rompu ses liens avec le groupe terroriste.
    Je n'ai pu m'empêcher de repenser au film de Jeanne Herry "Je verrai toujours vos visages" qui revient également sur le parcours de la réparation judiciaire, même si ici le contexte est évidemment complètement différent.
    Grâce à la grande subtilité avec lequel le film monte en émotion jusqu'à une conclusion qui arrachera une larme aux plus bourrus d'entre nous, il remplit excellemment son oeuvre.
    Il est également porté par deux excellents acteurs ( récompensés d'ailleurs ) Blanca Portillo et Luis Tosar.
    Paul-Antoine M
    Paul-Antoine M

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2023
    Excellent film, bien construit, et émouvant. Pas un temps mort. Excellents dialogues, excellents acteurs. L'âme de l'Espagne,
    pays déchiré en plusieurs pays.
    On est scotché du début à la fin par le courage de cette femme et de ces hommes et par la tragédie extrémiste.
    christophe D10
    christophe D10

    18 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2023
    Un film fort et émouvant sur la repentance de 2 membres de l’eta, et sur leurs rencontres et leurs echanges avec la femme d’un des hommes qu’ils ont assassine.
    La mise en scène n’en fait jamais trop et le film nous captive jusqu’a la fin sans jamais tomber dans le melo facile.
    A voir
    bendelette
    bendelette

    26 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2023
    Un film sur le pardon,la résilience,une face subtile des enrôlés par l'ETA,qui peut peut-être concerner tous les terrorismes,un film plein d'espoirs.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2023
    Le film s’inspire de la démarche de Maixabel Lasa (Blanca PORTILLO) dont le mari, Juan Marí Jáuregui, membre du P.S.O.E. (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol) et gouverneur de la province basque de Guipúzcoa, a été assassiné dans le restaurant d’un casino à Tolosa par 2 membres de l’E.T.A. (« Euskadi Ta Askatasuna » = Pays Basque et Liberté) le 29 juillet 2000. En couple avec elle depuis l’âge de 16 ans, son mari a d’abord été pro-E.T.A. puis adhérent communiste en 1973. Présidente d’une association des victimes du terrorisme, Maixabel finit par accepter de rencontrer, une dizaine d’années plus tard, l’un des meurtriers de son mari (jugés en 2004), Ibon (Luis TOSAR dont c’est la 5e collaboration avec la réalisatrice), chauffeur des 2 tueurs et qui a demandé à lui parler. Un très beau film [musique d’Alberto IGLESIAS, compositeur attitré de Pedro Almodóvar (12 films) et 4e collaboration avec la réalisatrice] sur la repentance, le pardon, la résilience, avec des dialogues d’une grande justesse ( spoiler: Maixabel préfère être veuve que mère d’Ibon tandis que celui-ci préférerait être son mari que son assassin
    ) et une interprétation hors-pair (Blanca Portillo a obtenu le Goya 2022 de la meilleure actrice). Dépourvu de manichéisme et de pathos, le film montre aussi des membres de l’E.T.A. [d’inspiration marxiste-léniniste, créé en 1959 comme groupe de résistance au franquisme et évoluant vers le terrorisme (829 personnes tuées)] aliénés et fanatisés par le discours politique de leurs dirigeants) et parfois contradictoires (l’un des assassins est contre la peine de mort !). Bien que de fiction, le film est à rapprocher du documentaire « S21, la machine de mort khmer rouge » (2004) de Rithy Panh où les Khmers rouges faisaient preuve de peu de repentance et d’empathie. La question se pose aussi pour les membres de DAECH...
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2023
    Entre l’idéologie et l’Histoire, la réalisatrice se faufile sur un chemin périlleux où juste avant elle des repentis ont voulu reprendre le cours de leur histoire. Les années 2000, le pays basque est secoué par les attentats et les assassinats. L’un d’entre eux va réveiller les consciences de leurs acteurs et susciter de la part de la victime le besoin d’approfondir cette injustice qui la touche, la comprendre peut-être et pourquoi pas pardonner. C’est la direction engagée par cette histoire vraie au cours de laquelle les terroristes repentis se proposent de rencontrer leur victime. Du remords au pardon, la réalisatrice intervient sur tous les épisodes de cette possible réconciliation, donnant aux victimes le temps de la compréhension, aux assassins celui de l’introspection. Le spectateur est pris à témoin ! AVIS BONUS Rencontre avec la réalisatrice et la femme qui a inspiré ce film
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    ETA, Pays Basque, Espagne, près de 60 ans d'existence, plus de 800 assassinats, plus de 400 morts dans ses rangs. C'est en s'inspirant d'un de ces assassinats et de qui s'est passé ensuite que la réalisatrice espagnole Icíar Bollaín a réalisé "Les repentis", son dernier film. Quiconque a vu "Ne dis rien" et "Même la pluie" sait que Icíar Bollaín fait partie du petit cercle des grands réalisateurs de notre époque, hommes et femmes confondus. Ce n'est surement pas "Les repentis" qui infirmera cette affirmation ! Le 29 juillet 2000, Juan María Jáuregui, ancien gouverneur de la province de Gipuzkoa a été assassiné à Tolosa par un commando de l'ETA formé de 3 hommes. Le film va nous amener auprès de sa veuve, Maixabel Lasa, et de deux des hommes du commando, Ibon Etxezarreta et Luis Carrasco. Une fois en prison, ces 2 hommes ont eu le temps de réfléchir, ils ont rencontré d'autres prisonniers qui étaient leurs supérieurs hiérarchiques dans l'organisation ETA, des hommes qui leur donnaient des ordres qu'ils exécutaient sans sourciller et ils se sont rendu compte que ces hommes ne valaient pas grand chose. On va donc voir Ibon et Luis passer de la joie, de la fierté ressenties le jour de l'assassinat, leur mission ayant été remplie, aux regrets, à la honte de s'être fourvoyés dans ce que l'un d'entre eux va qualifier de secte. De son côté, Maixabel Lasa est devenue une responsable de l'association des victimes du terrorisme et elle a fait en sorte d'ajouter les victimes du GAL ou de la police à celles de l'ETA. En 2010, le gouvernement espagnol de l'époque a offert aux anciens membres de l'ETA qui regrettaient leurs actes la possibilité d’être emprisonnés dans une prison plus proche du Pays Basque à condition de dire publiquement qu’ils quittaient l’ETA, qu’ils regrettaient leurs actions criminelles et qu’ils renonçaient définitivement à la violence comme moyen politique. Sur les 600 membres emprisonnés, seulement une vingtaine ont accepté cet accord. Ibon Etxezarreta et Luis Carrasco en faisaient partie et lorsque la possibilité de procéder à une rencontre entre ex terroristes et membres des familles de victimes a été ouverte, Maixabel Lasa a fait la rencontre de Luis Carrasco, puis de Ibon Etxezarreta. Des rencontres d'une grande intensité, magnifiquement filmées, Icíar Bollaín étant particulièrement experte dans l'art d'aller fouiller le ressenti des gens au travers de gros plans sur les visages. On apprendra au cours de ces rencontres que Juan Maria Jáuregui et les deux terroristes n'étaient pas si éloignés que ça au niveau des idées, l'ex gouverneur ayant été membre de l'ETA quand il était étudiant, alors que l'Espagne vivait encore sous le joug de Franco. Une grande différence, toutefois : Juan María Jáuregui s'était toujours opposé à la violence. Par ailleurs, ce film montre que ces rencontres, avec ces actes de repentir d'un côté, et presque de pardon de l'autre, n'ont pas toujours été bien perçu, aussi bien chez l'ETA que chez ses victimes. Elles ont pourtant certainement contribué en 2011 à la fin de la lutte armée de la part de l'ETA. La fin du film est absolument stupéfiante. Je me garderai bien de la raconter, mais sachez que si vous n'avez pas, au minimum, la larme à l'œil, c'est que vous avez un cœur de pierre ! Dans la distribution, exceptionnelle de justesse, on remarque bien sûr Blanca Portillo (Maixabel), Luis Tosar (Ibon Etxezarreta), Urko Olazabal ( Luis Carrasco) mais il serait injuste de ne pas citer María Cerezuela (Maria, la fille de Juan María et de Maixabel, une des rares à comprendre et à approuver le comportement de sa mère) et, surtout, Tamara Canosa qui interprète avec une présence magnétique la personne ayant la lourde tâche d'organiser ces fameuses rencontres.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    Un film très fort sur la violence politique de l'état qui a commandité plus de 850 assassinats de beaucoup de personnes innocentes civiles. Le difficile parcours des victimes face à des assassins qui cherchent un pardon pour mieux vivre et finir libérés.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2022
    C’est un beau sujet dont s’est emparé la réalisatrice espagnole Icíar Bollaín. Une histoire vraie dans laquelle Maixabel Lasa, (Blanca Portillo, impressionnante de justesse), veuve de Juan Maria Jauregui, accepte de rencontrer un repenti, un criminel d’un autre temps, désormais coupé de l’organisation ETA.

    En se confrontant à l’assassin de son mari, la veuve va tenter de comprendre mais aussi de retrouver une forme paix intérieure, de faire table rase du passé. Cette rencontre va donner lieu à une des scènes clés du film, permettant au spectateur de découvrir les attentes, les aspirations, les réactions de chacun.

    Un film (couronné de trois Goyas), sans le moindre jugement moral, au ton juste, où il est question de pardon, de réconciliation, mais aussi d’incompréhension chez les proches de la veuve, et chez les anciens camarades de l’homme assassiné.

    Dans une mise en scène discrète, l’accent est mis avant tout sur les échanges, les regards entre des personnages portés par des interprètes pour le moins convaincants. Un film d’une belle humanité.
    https://www.hop-blog.fr/les-repentis-film-de-iciar-bollain/
    PL06
    PL06

    10 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Servi par un montage simple et très dynamique, Le repentis offrent un récit est sans répit. Les dialogues sont d’une sobriété et d’une justesse remarquables. Les deux acteurs principaux, Blanca Portillo et Luis Tosar donnent au film une puissance, une émotion qui ne nous lâchent jamais du début à la fin. Un Goya de la meilleure actrice bien mérité !
    Le propos politique est large et d’une actualité universelle : sur la violence comme arme politique, la difficulté à s’extraire d’un groupe auquel on a consacré son existence, la douleur ineffaçable des victimes, la vérité comme chemin de reconstruction est passionnant et d’autres sujets encore. Il y aura matière à débat en sortant de la salle. Un des chefs d’œuvre de l’année.
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