C’est un beau sujet dont s’est emparé la réalisatrice espagnole Icíar Bollaín. Une histoire vraie dans laquelle Maixabel Lasa, (Blanca Portillo, impressionnante de justesse), veuve de Juan Maria Jauregui, accepte de rencontrer un repenti, un criminel d’un autre temps, désormais coupé de l’organisation ETA.
En se confrontant à l’assassin de son mari, la veuve va tenter de comprendre mais aussi de retrouver une forme paix intérieure, de faire table rase du passé. Cette rencontre va donner lieu à une des scènes clés du film, permettant au spectateur de découvrir les attentes, les aspirations, les réactions de chacun.
Un film (couronné de trois Goyas), sans le moindre jugement moral, au ton juste, où il est question de pardon, de réconciliation, mais aussi d’incompréhension chez les proches de la veuve, et chez les anciens camarades de l’homme assassiné.
Dans une mise en scène discrète, l’accent est mis avant tout sur les échanges, les regards entre des personnages portés par des interprètes pour le moins convaincants. Un film d’une belle humanité. https://www.hop-blog.fr/les-repentis-film-de-iciar-bollain/
Un film très fort sur la violence politique de l'état qui a commandité plus de 850 assassinats de beaucoup de personnes innocentes civiles. Le difficile parcours des victimes face à des assassins qui cherchent un pardon pour mieux vivre et finir libérés.
ETA, Espagne et des repentis d un attentat, inspiré de faits réels ce témoignage permet de suivre le cheminement qui aboutit à la repentance. Bien joué et realise on rentre dans un univers qui m était inconnu avec un certain degré d immersion réaliste.
Les repentis ou "Maixabel" est un très beau film plein d'humanité et qui revient avec objectivité sur une période sombre de l'espagne contemporaine. C'est l’histoire réelle de Maixabel Lasa, la veuve de Juan Maria Jauregui, ancien gouverneur et homme politique assassiné par l’organisation terroriste ETA en 2000. Onze ans plus tard, l’un des auteurs du crime qui purge sa peine en prison demande à la rencontrer, après avoir rompu ses liens avec le groupe terroriste. Je n'ai pu m'empêcher de repenser au film de Jeanne Herry "Je verrai toujours vos visages" qui revient également sur le parcours de la réparation judiciaire, même si ici le contexte est évidemment complètement différent. Grâce à la grande subtilité avec lequel le film monte en émotion jusqu'à une conclusion qui arrachera une larme aux plus bourrus d'entre nous, il remplit excellemment son oeuvre. Il est également porté par deux excellents acteurs ( récompensés d'ailleurs ) Blanca Portillo et Luis Tosar.
Un film fort et émouvant sur la repentance de 2 membres de l’eta, et sur leurs rencontres et leurs echanges avec la femme d’un des hommes qu’ils ont assassine. La mise en scène n’en fait jamais trop et le film nous captive jusqu’a la fin sans jamais tomber dans le melo facile. A voir
Maixabel est un très bon film interprété avec justesse par Blanca Portillo et Luis Tosar. Ce film explique comment le pardon a pu mener l'ETA à déposer les armes. A voir sans hésiter pour sa valeur cinématographique et historique.
Excellent film, bien construit, et émouvant. Pas un temps mort. Excellents dialogues, excellents acteurs. L'âme de l'Espagne, pays déchiré en plusieurs pays. On est scotché du début à la fin par le courage de cette femme et de ces hommes et par la tragédie extrémiste.
Iciar Bollain traite ici d'un sujet assez proche de celui du film Je verrai toujours vos visages, sur un mode encore plus casse-gueule puisqu'il s'agit d'une veuve qui rencontre le véritable assassin de son mari.
Il est amusant de constater que les deux films présentent des qualités semblables : une sécheresse dans la construction et le montage, une capacité à éviter les écueils d'un sentimentalisme trop lacrymal.
Les repentis est dans cette optique encore plus dépouillé et plus âpre que le film français : on est ici dans l'exposé froid et absolument pas psychologisant d'un rapprochement entre deux êtres que tout devrait opposer. C'est vertigineux et souvent extrêmement beau. Les sentiments que le film génère sont très nombreux : incompréhension, curiosité, étonnement, émotion, peur, révolte.
Un film d'une grande beauté, sec et musculeux, servi par un couple Tosar / Portillo de très haut niveau.
J'ai vu ce film à Saint Sebastien en plein cœur de ce PaysBasque touché par ce drame. Je ne suis pas un cinéphile averti. Mais pour moi, ce film est superbe, très poignant. Les acteurs principaux sont excellents, Blanca Portilla et Luis Tosar transcendent leur rôle. Le thème principal est bien sûr la répentence et le pardon et on peut pas que rendre hommage au rôle de Maixabel. J'ai vu ce film dans une salle pétrifiée, un silence assourdissant. Excellent film !!
Les cinéastes espagnols assument l histoire de leur pays Des garottes de Bourges à la déclaration de la fin de la lutte armée de l ETA ce sont près de cinquante ans du pays Basque qui défilent sous nos yeux Avec des interprètes lumineux qui portent in fine les valeurs d humanité Courrez y!!!