AlloCiné
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Votre avis sur À mon seul désir ?
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Très chouette film, avec un regard nuancé, des situations très vraies et des comédiennes épatantes. Un vrai moment de plaisir
Chouette! Un film avec des femmes, et sans Laure Calamy! Au début j'ai eu très peur que ça parte dans le film voyeur et graveleux. Le film prétexte à montrer de la fesse. Ça aurait été ridicule, car on n’est plus en 1970! Et puis divine surprise, c’est une adorable histoire d’amour et de liberté. De liberté surtout. De frontières, entre ce que l’on fait par plaisir, par choix, ou à contrario, par obligation. Une histoire sur le regard qu’on se permet de porter sur les femmes. Alors bon je me doute qu’il y a un peu d’idéalisation de ce monde de l’effeuillage artistique, même si la typologie des personnages montre le désir d’être aussi large que possible dans l’approche sociologique, mais je n'ai jamais osé "pousser la porte" (trop peur de la déception), donc je n’en ai aucune idée. Zita Hanrot et Louise Chevillotte sont magistrales, touchantes, justes. Jamais rien de trop, de démonstratif, de gênant. Du pur sentiment parfaitement vécu et illustré pour la caméra. Intelligentes, sensibles, et belles, comme leurs personnages. En plus c'est bien filmé! J’ai adoré.
Un film qui détonne très fort et déjoue nos attentes. Les deux actrices sont hallucinantes.
J'ai beaucoup aimé la sororité exprimée par les strip-teaseuses et le féminisme d'une nouvelle tonalité.
Loin de l'ambiance lourde et glauque que l'on imagine (mais ne cachant pas néanmoins les risques), le film est plein d'humour - les mises en scène du théâtre érotique sont renversantes - j'ai aussi apprécié l'image donné au public, plutôt touchant.
Je recommande, ça ne peut pas laisser indifférent.
J'ai beaucoup aimé la sororité exprimée par les strip-teaseuses et le féminisme d'une nouvelle tonalité.
Loin de l'ambiance lourde et glauque que l'on imagine (mais ne cachant pas néanmoins les risques), le film est plein d'humour - les mises en scène du théâtre érotique sont renversantes - j'ai aussi apprécié l'image donné au public, plutôt touchant.
Je recommande, ça ne peut pas laisser indifférent.
Film intelligent drôle et très intéressant !
À voir absolument pouf ses actrices excellentes et une histoire originale.
À voir absolument pouf ses actrices excellentes et une histoire originale.
La bande annonce me donnait moyennement envie, mais je me suis laissée tenter et quelle bonne idée !
Très loin de l’impression un peu tape à l’œil de la mise en bouche, le récit croisé de ces deux jeunes femmes, Aurore et Mia, qui se rencontrent à la faveur de numéros semi improvisés dans un cabaret érotique parisien, est in fine d’une grande profondeur. Rien de glauque. On a plutôt souvent le sourire d’une oreille à l’autre. On ne voit pas les deux heures passer. Les personnages secondaires sont savoureux, hommes comme femmes. On sort du cinéma avec l’envie d’aimer et de danser.
Très loin de l’impression un peu tape à l’œil de la mise en bouche, le récit croisé de ces deux jeunes femmes, Aurore et Mia, qui se rencontrent à la faveur de numéros semi improvisés dans un cabaret érotique parisien, est in fine d’une grande profondeur. Rien de glauque. On a plutôt souvent le sourire d’une oreille à l’autre. On ne voit pas les deux heures passer. Les personnages secondaires sont savoureux, hommes comme femmes. On sort du cinéma avec l’envie d’aimer et de danser.
Un film original, une très bonne surprise ! Cela se passe dans un club de striptease, c'est donc assez torride et crue sans jamais être embarrassant car l'humour infuse le film à tout moment. C'est aussi visuellement très beau (l'image, les lumières, les corps, les extérieurs dans Paris la nuit, etc.) avec quelque chose de léger, poétique mais jamais esthétisant.
L'histoire n'est pas très compliquée, c'est un conte initiatique qui explore la gamme des intimités : sororité d'abord, mais aussi amitié, amour et passion amoureuse avec un jeu subtil et paradoxal entre des corps qui se dénudent par jeu et sans pudeur et la pudeur des sentiments qu'on n'ose pas exprimer.
Inutile de préciser que le film passe très haut la main le test de Bechdel puisque tous les personnages principaux sont des femmes ! C'est d'ailleurs amusant de voir comment les hommes sont traités, au second plan, dans des rôles un peu stéréotypés, vus du point de vue des femmes : ils sont gauches, touchants, un peu bêtes, émouvants, souvent faibles. Même Melvil Poupaud, qui incarne une star de théâtre et donne un peu l'impression de jouer son propre rôle, exprime en une très courte scène quelque chose de délicat et fragile, de l'ordre, là encore, de la mise à nu. D'une manière générale, toutes les actrices, les acteurs, sont impeccables, en particulier Louise Chevillotte et Zita Hanrot qui irradient le film.
L'histoire n'est pas très compliquée, c'est un conte initiatique qui explore la gamme des intimités : sororité d'abord, mais aussi amitié, amour et passion amoureuse avec un jeu subtil et paradoxal entre des corps qui se dénudent par jeu et sans pudeur et la pudeur des sentiments qu'on n'ose pas exprimer.
Inutile de préciser que le film passe très haut la main le test de Bechdel puisque tous les personnages principaux sont des femmes ! C'est d'ailleurs amusant de voir comment les hommes sont traités, au second plan, dans des rôles un peu stéréotypés, vus du point de vue des femmes : ils sont gauches, touchants, un peu bêtes, émouvants, souvent faibles. Même Melvil Poupaud, qui incarne une star de théâtre et donne un peu l'impression de jouer son propre rôle, exprime en une très courte scène quelque chose de délicat et fragile, de l'ordre, là encore, de la mise à nu. D'une manière générale, toutes les actrices, les acteurs, sont impeccables, en particulier Louise Chevillotte et Zita Hanrot qui irradient le film.
J'ai envie de vous recommander " à mon seul désir" un film français réalisé par Lucile Borleteau sorti cette semaine et qui sans être parfait dispose de plusieurs atouts.
Comme annoncé dans le synopsis : "Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie ... au moins une fois... vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l'histoire de quelqu'un qui a osé."
On est clairement dans un club de Pigalle et pas des beaux quartiers mais l'ambiance se veut décalée et bon enfant et la réalisation et le casting ont souhaité pousser avant tout un point de vue féminin et assumé.
Aurore interprétée par Zita Hanrot ( "Rouge" , "Annie Colère" ) et Aurore jouée par Louise Chevillotte ("le monde après nous" , "l'évènement" ) sont les deux rôles principaux et forment un tandem érotique et plein d'humour.
Certains passages sont un peu trash et on peut juste regretter que des séquences reviennent un peu en boucle sans que le scénario évoluent énormément.
Le film reste tout de même intéressant pour son ton et sa photographie travaillée qui met en valeur ces femmes "militantes" du strip tease.
Comme annoncé dans le synopsis : "Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie ... au moins une fois... vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l'histoire de quelqu'un qui a osé."
On est clairement dans un club de Pigalle et pas des beaux quartiers mais l'ambiance se veut décalée et bon enfant et la réalisation et le casting ont souhaité pousser avant tout un point de vue féminin et assumé.
Aurore interprétée par Zita Hanrot ( "Rouge" , "Annie Colère" ) et Aurore jouée par Louise Chevillotte ("le monde après nous" , "l'évènement" ) sont les deux rôles principaux et forment un tandem érotique et plein d'humour.
Certains passages sont un peu trash et on peut juste regretter que des séquences reviennent un peu en boucle sans que le scénario évoluent énormément.
Le film reste tout de même intéressant pour son ton et sa photographie travaillée qui met en valeur ces femmes "militantes" du strip tease.
À MON SEUL DÉSIR
Ou comment le désir s’insinue dans ce qui semble de prime abord en corseter l’expression : un club de strip-tease. Ni apologie de l’exhibition du corps féminin, ni comdamnation de sa mise en scène, mais inversion constante des regards, qui circulent des regardées aux regardeurs, et diffractent la fonction scopique dans le seul champ visuel qui importe ici, celui du cinéma. Ce film joyeux n´esquive aucun des problèmes de notre temps, mais les moralisateurs et censeurs de tous bords ne pourront pas plus s’en saisir qu’une paire de moufles ne le pourrait du ruissellement d’une cascade amoureuse.
Vieux cochons et pisse-froid s’abstenir !
À voir de toute urgence
Ou comment le désir s’insinue dans ce qui semble de prime abord en corseter l’expression : un club de strip-tease. Ni apologie de l’exhibition du corps féminin, ni comdamnation de sa mise en scène, mais inversion constante des regards, qui circulent des regardées aux regardeurs, et diffractent la fonction scopique dans le seul champ visuel qui importe ici, celui du cinéma. Ce film joyeux n´esquive aucun des problèmes de notre temps, mais les moralisateurs et censeurs de tous bords ne pourront pas plus s’en saisir qu’une paire de moufles ne le pourrait du ruissellement d’une cascade amoureuse.
Vieux cochons et pisse-froid s’abstenir !
À voir de toute urgence
À mon seul désir est un film d'une intelligence rare. Ludique, jouissif et profond tout à la fois il embarque son spectateur du début à la fin sans jamais nous emmener à un endroit qu'on attendait. Bien plus que de nous emmener dans un club de strip tease, il libère l'imaginaire, fait la part belle au désir à l'amour, à la puissance des femmes mais aussi à la tendresse des hommes. J'ai adoré comment Manon et les autres filles du club inventent sans cesse des numéros ou l'humour et la créativité nous surprend tout le temps. On n'est jamais dans la nudité gratuite. Il y a une tendresse folle pour les personnages. Et on sort vraiment du film en ayant fait un voyage avec Manon et Mia qui nous offert une part de leur merveilleuse liberté !!! Ignorez les critiques réactionnaires (y compris de journaux qui se targuent de progressisme). Ces femmes (mais aussi ces hommes) si vous les rencontrez vous les aimerez !!!
Yves G.
Aurore (Louise Chevillotte) décide un beau jour de pousser la porte d’un club de striptease parisien et d’y travailler. Elle y est accueillie par Mia (Zita Hanrot), une stripteaseuse qui rêve de devenir comédienne.
Un double scrupule m’a habité pendant toute la première moitié du film. Je l’appelerais : échec et mate.
Échec ressenti d’un film à porter un regard original sur un cabaret de striptease, sur ses numéros, plus démodés qu’affriolants, sur la chaleureuse complicité qui y serait la règle entre les filles qui y travaillent. Voire malaise à enjoliver une réalité qu’on imagine volontiers, à tort ou à raison, plus glauque et plus phallocratique.
Mate : même si le film joue la carte du féminisme et vise expressément un public féminin (« l’idée que les femmes puissent avoir envie de mettre leur corps en représentation m’a toujours fascinée » écrit la réalisatrice dans le dossier de presse), on se demande qui il intéressera sinon de vieux cochons libidineux (comme moi ?) qui iront le voir pour se rincer l’oeil.
Mais mes réserves ont lentement sauté. La raison en était moins la façon dont Lucie Barleteau décrivait ce club de striptease. Je ne l’ai pas trouvée très originale par rapport aux ambiances de maison close décrites dans "La Maison", dans "Filles de joie" ou dans l’excellent "Party Girl", un mélange de sororité froufroutante, de sensualité un peu artificielle et de peur toujours sous-jacente que la violence masculine ne déborde.
La raison en vient du scénario qui aurait pu paresseusement se borner à présenter un milieu, sur un mode quasi-documentaire (le caméo de Frederick Wiseman, le célèbre documentariste qui avait plongé dans les coulisses du Crazy Horse, pouvait le laissait augurer). Mais le scénario raconte une histoire. Une histoire poignante – même si certaines critiques avec lesquelles je suis en désaccord la trouvent téléphonée : la relation d’amitié et bientôt d’amour qui se noue entre Aurore et Mia.
Cette histoire est portée par deux actrices épatantes. On connaît depuis longtemps Zita Hanrot, César 2016 du meilleur espoir féminin, qui réussit à se faire une place au soleil, malgré l’ombre portée de ses consœurs, Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Sabrina Ouazani, Oulaya Amamra, Lyna Khoudri… On connaît moins bien Louise Chevillotte, dont la première apparition chez Philippe Garrel, dans "L’Amant d’un jour" en 2017, m’avait subjugué. Elle a la capacité rare de se métamorphoser d’une scène à l’autre, banale dans ce plan-ci, renversante de beauté le plan suivant.
Un double scrupule m’a habité pendant toute la première moitié du film. Je l’appelerais : échec et mate.
Échec ressenti d’un film à porter un regard original sur un cabaret de striptease, sur ses numéros, plus démodés qu’affriolants, sur la chaleureuse complicité qui y serait la règle entre les filles qui y travaillent. Voire malaise à enjoliver une réalité qu’on imagine volontiers, à tort ou à raison, plus glauque et plus phallocratique.
Mate : même si le film joue la carte du féminisme et vise expressément un public féminin (« l’idée que les femmes puissent avoir envie de mettre leur corps en représentation m’a toujours fascinée » écrit la réalisatrice dans le dossier de presse), on se demande qui il intéressera sinon de vieux cochons libidineux (comme moi ?) qui iront le voir pour se rincer l’oeil.
Mais mes réserves ont lentement sauté. La raison en était moins la façon dont Lucie Barleteau décrivait ce club de striptease. Je ne l’ai pas trouvée très originale par rapport aux ambiances de maison close décrites dans "La Maison", dans "Filles de joie" ou dans l’excellent "Party Girl", un mélange de sororité froufroutante, de sensualité un peu artificielle et de peur toujours sous-jacente que la violence masculine ne déborde.
La raison en vient du scénario qui aurait pu paresseusement se borner à présenter un milieu, sur un mode quasi-documentaire (le caméo de Frederick Wiseman, le célèbre documentariste qui avait plongé dans les coulisses du Crazy Horse, pouvait le laissait augurer). Mais le scénario raconte une histoire. Une histoire poignante – même si certaines critiques avec lesquelles je suis en désaccord la trouvent téléphonée : la relation d’amitié et bientôt d’amour qui se noue entre Aurore et Mia.
Cette histoire est portée par deux actrices épatantes. On connaît depuis longtemps Zita Hanrot, César 2016 du meilleur espoir féminin, qui réussit à se faire une place au soleil, malgré l’ombre portée de ses consœurs, Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Sabrina Ouazani, Oulaya Amamra, Lyna Khoudri… On connaît moins bien Louise Chevillotte, dont la première apparition chez Philippe Garrel, dans "L’Amant d’un jour" en 2017, m’avait subjugué. Elle a la capacité rare de se métamorphoser d’une scène à l’autre, banale dans ce plan-ci, renversante de beauté le plan suivant.
Je suis allée voir ce film pour me faire une idée objective.
Bonnes idées, bonnes actrices malheureusement on tombe trop vite dans le conte de fée soporifique de jeunes femmes qui veulent s'émanciper dans leurs désirs avec des thématiques très #metoo qui commencent sincèrement à me gonfler (les mecs sont encore stigmatisés comme des pervers ou des pauvres types à la ramasse)
De plus ne confondons pas club de strip-tease et théâtre érotique s'il-vous-plaît, ça n'a rien à voir.
Et mesdames, messieurs du cinéma français arrêtez de plaquer des choses irréalistes sur des sujets aussi importants.
Vous ne faites pas du bien aux vraies professionnelles du milieu.
Ce métier est dur et n'a pas que le goût d'une guimauve pailletée.. Nous ne finissons pas non plus comme escorts... Bref, trop de clichés.
Mais bravo d'avoir essayé cependant la prochaine fois, j'aurais aimé une histoire un peu plus construite et un casting un peu plus rock'n roll!
Merci.
Bonnes idées, bonnes actrices malheureusement on tombe trop vite dans le conte de fée soporifique de jeunes femmes qui veulent s'émanciper dans leurs désirs avec des thématiques très #metoo qui commencent sincèrement à me gonfler (les mecs sont encore stigmatisés comme des pervers ou des pauvres types à la ramasse)
De plus ne confondons pas club de strip-tease et théâtre érotique s'il-vous-plaît, ça n'a rien à voir.
Et mesdames, messieurs du cinéma français arrêtez de plaquer des choses irréalistes sur des sujets aussi importants.
Vous ne faites pas du bien aux vraies professionnelles du milieu.
Ce métier est dur et n'a pas que le goût d'une guimauve pailletée.. Nous ne finissons pas non plus comme escorts... Bref, trop de clichés.
Mais bravo d'avoir essayé cependant la prochaine fois, j'aurais aimé une histoire un peu plus construite et un casting un peu plus rock'n roll!
Merci.
Ufuk K
"À mon seul désir" est une romance dramatique au féminin qui se regarde. En effet j'ai aimé l'univers du film rarement abordé au cinéma (le strip-tease), quelques scènes coquines et érotiques valent le détour, Zita Hanrot dans un rôle a contre emploi vampirise l'écran, malheureusement j'ai trouvé la forme de l'histoire peu convaincante, certaines séquences sont loupées et s'étirent en longueurs tout comme la prestation de Louise Chevillotte qui se donne du mal mais que j'ai trouvé pas crédible dans le rôle principal.
Elles sont jeunes, elles sont belles et ont trouvé un moyen facile et rapide pour gagner leur vie . Difficile appréciation de cette jolie histoire d'amour contrariée, mais les actrices sont formidables. A ne pas mettre devant tous les yeux ...
Le cabaret érotique constitue un univers fantasmagorique avec une narratrice qui tient le rôle de conteuse (Laure Giappiconi). C’est elle qui nous introduit dans notre découverte de ce milieu et joue avec nos attentes en énonçant l’impossibilité d’une histoire d’amour en ces lieux. Coscénariste et danseuse, l’actrice contribue à la vraisemblance des performances de l’ensemble des filles, dans ce temple du spectacle érotique où la créativité a toute sa place. En effet, chaque fille peut inventer son numéro, où l’effeuillage ou les rapports entre filles sont une part d’un show qui peut aussi se révéler poétique, politique, musical (la bande-son est d’ailleurs riche et éclectique).
Le regard féminin porté sur ce milieu nous offre un renversement du prisme habituel, qui fait des filles non pas des victimes d’un système mais, sans angélisme pour autant, des actrices de leur vie dont la nudité choisie tient les hommes en respect. La collaboration de la cinéaste avec Alexis Kavyrchine à la photo se poursuit après Chanson douce, et on n’est pas étonné de constater qu’en un an il soit passé par En corps et La montagne. Des films en apparence très divers mais qui ont en commun un travail de lumières bleutées et une façon de magnifier les corps dans une sensualité jamais vulgaire, même lorsqu’elle est la plus crue. On trouve aussi une façon de flirter avec la magie ou le fantastique, ici sous la forme de visions qui s’imposent à Manon, de corps dénudés répondant à son désir, moins sexuel sans doute que d’épure, de crudité et de simplicité, qui ne s’embarrasse d’aucun artifice et d’aucun réflexe de pudeur ou de moralisme.
Au cœur de l’intrigue, la relation qui se tisse peu à peu entre Manon et Mia est à la fois légère, tendre, sexy et déchirante. Louise Chevillotte et Zita Hanrot sont éclatantes de vie et d’envie, celle de profiter et d’inventer une relation qui leur ressemble, à l’abri des normes. Parmi les personnages secondaires, si Melvil Poupaud fait simplement figure de deus ex machina, Thimotée Robart compose un portrait intéressant d’homme tiraillé entre la vie qu’il a construite et la possibilité d’explorer d’autres formes de relation. Quant à Pedro Casablanc, il incarne l’âme discrète du cabaret, sa mémoire à travers la succession de générations de filles venues prendre pleinement possession d’elles-mêmes.
Magique, douloureux, sensuel, le film de Lucie Borleteau est une grosse surprise et a cette qualité rare de nous faire passer par toutes les émotions et sensations. Un cinéma généreux et farouche qui n’a pas peur de son sujet, ni d’interroger nos regards.
Le regard féminin porté sur ce milieu nous offre un renversement du prisme habituel, qui fait des filles non pas des victimes d’un système mais, sans angélisme pour autant, des actrices de leur vie dont la nudité choisie tient les hommes en respect. La collaboration de la cinéaste avec Alexis Kavyrchine à la photo se poursuit après Chanson douce, et on n’est pas étonné de constater qu’en un an il soit passé par En corps et La montagne. Des films en apparence très divers mais qui ont en commun un travail de lumières bleutées et une façon de magnifier les corps dans une sensualité jamais vulgaire, même lorsqu’elle est la plus crue. On trouve aussi une façon de flirter avec la magie ou le fantastique, ici sous la forme de visions qui s’imposent à Manon, de corps dénudés répondant à son désir, moins sexuel sans doute que d’épure, de crudité et de simplicité, qui ne s’embarrasse d’aucun artifice et d’aucun réflexe de pudeur ou de moralisme.
Au cœur de l’intrigue, la relation qui se tisse peu à peu entre Manon et Mia est à la fois légère, tendre, sexy et déchirante. Louise Chevillotte et Zita Hanrot sont éclatantes de vie et d’envie, celle de profiter et d’inventer une relation qui leur ressemble, à l’abri des normes. Parmi les personnages secondaires, si Melvil Poupaud fait simplement figure de deus ex machina, Thimotée Robart compose un portrait intéressant d’homme tiraillé entre la vie qu’il a construite et la possibilité d’explorer d’autres formes de relation. Quant à Pedro Casablanc, il incarne l’âme discrète du cabaret, sa mémoire à travers la succession de générations de filles venues prendre pleinement possession d’elles-mêmes.
Magique, douloureux, sensuel, le film de Lucie Borleteau est une grosse surprise et a cette qualité rare de nous faire passer par toutes les émotions et sensations. Un cinéma généreux et farouche qui n’a pas peur de son sujet, ni d’interroger nos regards.
film choral sur un milieu méconnu. A mon seul désir est un film vibrant et généreux, surprenant. Beaucoup de belles surprises, d humour dans ce film qui aborde beaucoup de sujets avec une belle générosité. De magnifiques actrices , de beaux seconds rôles. Belle photo, belle lumière. Le sujet du film n était pas sans risque. on ressort de ce film avec beaucoup de joie et la certitude d un film très réussi.
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