Comédie écrite et réalisée par Olivier Baroux, Menteur est un long-métrage nullissime et affligeant de médiocrité. L'histoire nous fait suivre Jérôme, un homme passant son temps à mentir, qui un jour, va voir ses mensonges devenir réalité et le poursuivre, faisant alors de sa vie un cauchemar. Malheureusement, on se rend vite compte, dès les premières minutes, que cette intrigue va être un véritable calvaire pendant près d'une heure et demie. Le concept de base est intéressant, mais hélas, celui-ci est totalement mal amené et mal exécuté. On assiste donc à une mésaventure consternante, n'ayant aucun rythme ni ambiance. Les situations sont plates et fades, absolument rien ne fonctionne. Le ton qui se veut évidemment humoristique ne décroche aucun rire et provoque à peine un ou deux sourires de dépit. Les blagues sont éculées et provoquent même de la gène tant c'est consternant. La faute entre autre à des personnages lamentables, interprétés par un casting privilégiant l'entre-soi au talent, avec Tarek Boudali, Artus, Pauline Clément ou encore Louise Coldefy. Des noms là uniquement par piston et non pas pour leurs jeu d'acteur complètement inexistant, qui ne font rire qu'eux mêmes. Leurs rôles sont indigents et ne procurent absolument rien, si ce n'est du mépris, car c'est tout ce qu'ils méritent. Mais le pire ce sont bien les répliques pitoyables qu'ils s'échangent. Malheureusement, la forme ne relève pas le niveau tant la réalisation est sans ambition, ni créativité. La mise en scène, si on peut dire cela, se contente de chant-contre-chant et s'avère particulièrement plan-plan. Heureusement que le cadre est tout de même agréable, mais il ne parvient pas à embellir le visuel qui ne possède aucune identité. La b.o. pour sa part n'est pas désagréable, mais elle est tout de même à des années lumières d'être impactante et mémorable. Reste une fin évidemment attendue, venant mettre un terme à cet immondice, sonnant comme une libération. Car oui, Menteur est un film minable à fuir à tout prix tant il représente le niveau zéro du cinéma. Il est difficile de comprendre comment il est encore possible de financer des projets aussi catastrophiques et l'ensemble des participants à cette arnaque devraient avoir honte.