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Lecter_H
194 abonnés
848 critiques
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3,0
Publiée le 10 janvier 2024
D’emblée, le film m’a fait penser à un autre film : La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar. Utilisant le même procédé théâtral où l’originalité vient principalement de la gestion de la caméra avec pratiquement tout ce qu'il ne faut pas faire au cinéma : façon de cadrer le sujet, travelling trop linéaire, posture des acteurs très statique, façon dont les acteurs s'expriment en mode déclamation, figurants immobiles, décors trop parfaits et trop bien rangés... Mais entre ces 2 films, il y a une différence. Là où « La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar » raconte une histoire très sensée et même franchement passionnante, j’ai eu l’impression qu’ici l’histoire est incroyablement impossible même si c’est évident que c’est un choix délibéré. Cet aspect de la narration m’a semblé moins intéressant surtout que le film fait 1h45. La force du film est l’esthétique particulièrement soignée. Chaque plan comporte une multitude de détails d'une grande richesse visuelle. Techniquement et pratiquement, c'est un régal visuel poussant à l’extrême le mode caricatural, jouant avec les plans noir et blanc ou colorisé avec une palette dans les tons pastels. Et puis, le film bénéficie d'un casting incroyable même si les apparitions pour bon nombre d’entre eux font plus penser à une succession de cameo. Pour conclure, le film m’est apparu comme un exercice de style avant toute chose, parodie des films et théâtres des années 50 et 60 mais avec une touche burlesque maîtrisée. Malheureusement au niveau du contenu, le film n'a pas grand chose a raconter.
Superbe film, poétique, inspiré, décalé et extrêmement drôle. Les personnages sont étonnants, le décor et la mise en abîme, totalement génial. J'ai adoré ce film !
Une esthétique délicieuse pour amateurs de dinners américains et de grand ouest années 50, un théâtre en plein air, gourmand, sucré, jouissif, qui incarne bien l'Amérique! Tendre et intelligent.
Vu durant le festival de Cannes en avant première, ce film est incroyable. L'ésthétisme est superbe, avec de belles couleurs signés Wes Anderson (que j'ai croiser d'ailleurs, ce bg), des changements de couleur au noir et blanc et de formats superbes. Le film est rythmé par des scènes drôles (comme spoiler: l'alien ). Puis les changements de temporalités, waw, mais incroyabes. Le casting est ouf, les acteurs jouent tellement bien et arrivent sans problème à bien incarner leur personnage.
"The second incorrect thing she said was that time heals all wounds. No. Maybe it can be a band-aid.”
J'aurais vraiment aimé aimer ce film, j'ai vraiment essayé, mais ça n'a pas fonctionné pour moi.
Je n'ai pas été intéressé par l'intrigue du film. Certes, le concept du film est assez cool : une petite ville accueille une convention de jeunes cadets de l'espace perturbée par des êtres d'un autre monde... ça a l'air plutôt intéressant, n'est-ce pas ? Eh bien, ce qui m'a été présenté était un film plus axé sur le style que sur le fond, et je n'étais pas le plus grand fan de cela. Ce qui rendait les choses encore pires, c'est que je n'ai pas pu vraiment m'attacher à aucun des personnages, tout semblait si centré sur le style plutôt que sur le fond. J'ai quitté ce film sans aucun amour pour ce que je venais de voir, je suis parti avec un sentiment mitigé... j'étais juste vraiment déçu.
Le film n’était pas mauvais ceci dit. Une magnifique cinématographie et une palette de couleurs splendide, une conception de décors et de costumes impressionnante, mais j'ai l'impression que c'est tout ce que nous avons eu. Un manque cruciale de substance.
Malgré un aussi bon casting et des décors magnifique. Le film en lui-même reste très spécial est difficile à comprendre. De mon côté je n'ai pas du tout apprécié des scènes en noir et blanc qui coupe un film où les rebondissements s'enchaîne sans aucune suite.
La recette de W.A fonctionne bien d'habitude mais là...peut-être un peu comme ces plats dont on se lasse ? Même un des protagonistes clame son incompréhension. L'une des meilleures scènes c'est sans doute celle du générique de fin.
Le déroulé est incompréhensible, les personnages insipides, la fin sortie de nulle part... J'ai vraiment eu l'impression que le réalisateur m'avait balancé des scènes au hasard, tout en me disant "si si il y a quelque chose à comprendre tu vas voir". Le seul point positif qu'on puisse noter à travers les scènes, c'est de se dire qu'il y a Scarlett Johansson. Puis juste après, on se fait surprendre par les décors et l'alien que j'aurais pu faire moi-même en 3D (et c'est peu dire, croyez-moi).
La personne qui m'a accompagné n'arrêtait pas de rire à côté de moi, elle m'a même dit "mais non il n'y a rien à comprendre". Soit. J'aurais plutôt dû prendre le temps de finir sa pizza que j'ai pris à emporter mais qui malheureusement a fini à la poubelle plutôt que de suivre ses choix douteux en matière de cinéma.
Difficile d'aller plus loin dans l'analyse vu le contenu. Heureusement que j'ai eu une place gratuite par un inconnu (que je salue chaleureusement).
L'habituelle esthétique millimétré du réalisateur au service d'une écriture émouvante et drôle. Johansson brille particulièrement dans la troupe 5 étoiles du metteur en scène.
Avec un casting comme celui la, on s'attend à beaucoup d'humour, un peu d'action, et du troisième degrés.... Mais non, c'est plat, sans odeur.... Je viens de perdre 1h45 de ma vie...
Eh bien, avec cet « Asteroïd City », il semblerait clairement que Wes Anderson commence à tourner en rond et qu’il soit tombé en panne sèche d’inspiration (poétique et thématique). Bien sûr sa maestria visuelle est toujours là, reconnaissable entre toutes. On retrouve sa science des cadrages millimétrés au sein d’une mise en scène ultra stylisée (et de toute beauté), ses fameux décors en carton-pâte totalement assumés qui donnent à ses œuvres un charme suranné et ce côté immensément théâtral qui fait sa patte. Mais il y aussi ces dialogues frôlant l’absurde baignés au sein de cet humour pince-sans-rire et décalé, un humour qui fonctionne d’ailleurs un peu moins bien ici. Et toutes ces répliques sont toujours débitées par une grande famille d’acteurs qui lui est fidèles ainsi que toute une palanquée d’autres qui vendraient leur mère pour tourner avec lui - le cinéaste étant aussi côté que le Woody Allen de la grande époque – et qui n’ont parfois que quelques lignes de dialogue. Bref, sur ces aspects-là, rien n’a réellement changé : tout Hollywood est là et c’est toujours aussi beau à contempler sur la forme.
Mais ce qui est beau n’est pas forcément passionnant et cet « Asteroïd City » en est le parfait exemple : un objet de goût mais presque totalement vide de sens et sans beaucoup de saveur. Après le tout aussi décevant « French Dispatch », Anderson remonte un peu la pente mais reste toujours dans un creux. Comme si le réalisateur était en manque d’inspiration et se regardait filmer. Il n’y a qu’à voir la mise en abyme théâtrale coulées dans des séquences en noir et blanc : elles sont complètement inutiles. Et, en plus, elles ralentissent le récit et nous laissent la désagréable impression d’avoir déjà vu et revu ce type de procédé, souvent ailleurs mais également chez lui. On a le sentiment net et peu engageant de regarder une succession de courts-métrages montés les uns à la suite des autres avec des thèmes ciblés. Ici ce sont les années 50, les aliens et l’espace et les Etats-Unis. « Vous avez une heure et quarante-cinq minutes monsieur Anderson, tournez toutes vos idées et collez-moi cela! » aurait pu dire un producteur véreux et peu regardant sur la qualité. Sauf que c’est un long-métrage censé avoir une histoire et une narration et qu’elles sont quasiment aux abonnés absentes.
Et c’est surtout là que le bât blesse. Qu’a-t-on voulu nous raconter? Il n’y pas de liant dans cette espèce de chronique rétrofuturiste. Si certaines vignettes nous décrochent quelques sourires, on reste la plupart du temps étranger devant cet objet de cinéma. Doit-on y voir un parallèle avec ce qui s’est passé à Roswell? Ou alors durant le Covid? Ou encore une parabole sur nos rêves d’enfants? Ou rien de tout cela ? A ce niveau, « Asteroïd City » demeure un mystère si on est d’humeur tolérante et un pétard mouillé si l’on est plus virulent. Les idées de génie du cinéaste (la scène de l’alien, la superbe topographie du lieu des évènements, ...) sont noyées dans une sorte de léthargie contemplative destinée à s’émerveiller devant ses talents d’esthète. Mais ceux-ci ne font pas tout et ce nouveau film en est le triste exemple. L’ennui n’est pas si loin et le souvenir des magnifiques « La famille Tenenbaum » ou « Moonrise Kingdom » pour ne citer qu’eux s’estomperait presque. Comme si « The Grand Budapest Hotel » était son dernier grand film ou chef-d’œuvre. Il est donc grand temps de se renouveler... ou de faire une pause au risque de perdre ce qui faisait son identité au cinéaste.
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Je pensais que j'allais être un peu dessus comme d'habitude par les grosses productions américaines qui font des films à la chaîne mais finalement j'ai bien aimé. Même si Wes Anderson a toujours son même style, je ne me suis pas ennuyé et je dirais même qu'il m'a donné envie de vivre à cette époque. Le casting est incroyable mais ce n'est pas une surprise. La bande originale est en parfaite accord avec le film et le ryrhme est soutenu. L'histoire est pas spécialement originale mais on ne peut pas trop en demander non plus. Ça manque d'une vraie fin également. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé et surtout, ça ne dure pas 2h30 ! À vous de voir. 13/20.
Bel hommage à la trilogie de Jean Renoir sur le monde du spectacle, transposée dans l'Ouest américain des années 50. Réflexion pleine de poésie et d'humour sur le cinéma et les apparences : « Où commence la comédie ? Où finit la vie ? ». Intelligent et rafraichissant.
Un très beau film qui ne plaira pas à tous les publics, un minimum de culture générale étant nécessaire pour s'en régaler pleinement. D'où la note moyenne, plutôt basse, que le spectateur français moyen semble s'attribuer à lui-même plutôt qu'au film sans même s'en rendre compte.
A sa décharge, difficile de reprocher à ce dernier de ne pas identifier les références au théâtre de Thornton Wilder, ou encore aux grands classiques des cinéastes Robert Altman, Peter Bogdanovich, Orson Welles et autres, tous admirateurs inconditionnels du légendaire réalisateur français Jean Renoir - la boucle étant ainsi bouclée.
Merci monsieur Wes Anderson pour votre amour du théâtre et du grand cinéma, ainsi que pour ce pied de nez à ce qu'est devenu Hollywood :-)