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    La Traversée
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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 260 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Premier long-métrage documentaire pour Sébastien Lifshitz, qui ne tardera pas à se faire un nom dans le milieu du "cinéma-vérité", que ce soit avec Les Invisibles (2012) ou plus récemment avec Adolescentes (2019).

    La Traversée (2001) est un road-movie à travers les États-Unis où le réalisateur a suivi le périple de son ami Stéphane Bouquet à la recherche de son père qu’il n’a jamais connu. Il possède très peu d’informations à son sujet, si ce n’est qu’il était soldat (basé en France) lorsqu’il a rencontré sa mère et qu’il est reparti sans même savoir qu’il allait être père.

    Un peu plus de 30 ans après sa naissance, Stéphane Bouquet s’est enfin décidé (poussé par son ami Sébastien Lifshitz) à partir à la recherche de son géniteur, jusqu’à ses retrouvailles avec lui, Douglas Rhea, à Surgoinsville, dans le Tennessee.

    Ne vous attendez pas à des retrouvailles en apothéose ou tire-larmes, il n’en sera rien. Le réalisateur a pris soin de toujours être dans la retenue (on ne verra pas son père ou alors subrepticement). Ce qui est intéressant ici, c’est la façon avec laquelle Stéphane Bouquet aborde cette quête et le poids que finit par représenter ce film, avec cette caméra qui le suit dans chacun de ses déplacements (cette façon qu’il a de se retrouver à s’exhiber face caméra, sans le vouloir et parfois avec regret).

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 162 abonnés 5 155 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2022
    « Mon père, c’est ma mère en mieux ».
    Et si finalement le fantasme de cet inconnu était plus fort que la vérité sur ce père.
    L’idée est intéressante et les pensées philosophiques également. Ce que l’on ressent c’est évidemment ce vide qui l’habite.
    Et en même temps, il espère peut-être le garder en rêve.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je l'avais vu a sa sortie. Je l'avais trouvé extraordinaire.
    Je l'ai revu aujourd'hui, je le trouve extraordinaire.

    Lorsque l'on tombe sur une de ces perles, on s'en souviens longtemps. C'était mon cas.

    Cela me semble toujours un régal de voir un film qui a une expression française correcte. J'aime quand quelqu'un s'excuse de son expression défectueuse en disant "Pardon, la journée fut éprouvante.". En faisant la liaison. Quelques imparfaits du subjonctifs confortent cette impression.

    Cela dit. Non seulement SB parle bien, mais je suis intéressé par ce qu'il dit. Je le trouve sensible, profond. Je crois profondément qu'il a quelque chose à partager, à m'apprendre. Et ce film m'en donne de larges aperçus. Ses commentaires sur sa vie de "père inconnu" m'ont passionné, moi qui n'ai que les témoignages pour essayer de comprendre cette situation.

    Il y a aussi des ouvertures dans ce film. Oser reconnaitre que si son père vit dans une caravane, il ne pensait pas se manifester, car il n'aurait rien eu à partager avec lui ! Cela me fait réfléchir à qu'est-ce qu'un père ? Quelle importance la différence d'éducation ? Le rapport entre un père biologique et un père d'élection ? Les relations humaines sont elles plus basées sur l'altérité ou sur l'identification ?

    J'arréte là sur le contenu idéologique d'un film bien plus riche que cela, sans quoi, je ne dirais rien de l'objet cinématographique lui-même.
    Des cadrages serrés qui nous amènent naturellement à une forte implication personnelle. Un rythme qui me conviens tout à fait, alternant avancées et pauses que l'on apprécie d'autant plus que l'on ne s'était pas aperçu que l'on en avait besoin.
    Quelques photos de SB ou d'autres sujets varient agréablement le film. Des paysages, animaux , scénes de vie nous montrent des Usa guère différents bien souvent de l'Europe.

    Que reprocher à ce film ? Son manque d'exhaustivité m'ouvre des perspectives.

    A mon avis, si on doit lui faire un reproche, c'est sa rareté.
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