Singulier par son contexte et l'élégance du geste, le film de KAPADIA sonne comme une ode à la liberté de la femme, et la compréhension de sa place, dans une société qui l'enferme souvent, mais qui donne lieu à un moment émouvant et puissant, porté par 3 interprétations magnifiques
Je n'ai pas vraiment accroché, je n'ai pas réussi à rentrer dans le film. Je n'ai pas trouvé les personnages très attachants. Je pense quand même qu'il ne s'agit pas du tout d'un mauvais film, et j'ai commencé à plutôt apprécier dans la dernière demi-heure. Il y avait quand même quelques belles scènes assez poétiques mais ce film n'est selon moi pas mémorable pour autant. Une mise en scène probablement trop peu présente et un scénario relativement plat.
« All We Imagine as Light » Film indienDrame social.
En avant-première fēma - Festival La Rochelle Cinéma
Deux femmes autonomes financièrement travaillent, mais sont malgré tout enfermées dans les traditions. L’une mariée à un mari absent s’interdit toute nouvelle relation, l’autre amoureuse se cache pour vivre son amour avec un musulman. Contraste avec une plongée dans Mumbai, sous la mousson, dans une vie agitée et avec un village de bord de mer, sous le soleil, dans une vie plus apaisée. Une très belle 2ème partie avec de magnifiques scènes et une très jolie BO signée Topshe
1er long métrage de la réalisatrice. Une fin touchante qui laisse entrevoir un espoir avec la scène finale
vu en avant-première ( Prabha, une infirmière de Mumbai, elle se plonge dans son travail pour effacer des souvenirs douloureux, jusqu'à ce qu'un cadeau rouvre les blessures de son passé.
Une sorte de faux rythme pas inintéressant, une musique parfois jazzy qui surprend, des portraits de femmes touchants, mais dans le fond de ce qui est raconté lors de ces 115 minutes on est finalement dans le convenu, dans un récit qui manque de consistance. Une fois de plus la récompense cannoise (Un Grand Prix, rien que ça) me semble plus d'ordre "politique" que cinématographique.
All we imagine as Light ne fait pas partie de ces films qui font l'unanimité, dans un sens positif ou pas, d'ailleurs, et sa réception par chaque spectateur dépend aussi largement de son humeur du moment, de sa capacité d'ouverture et de sa fatigue immédiate. Disons que la quasi-absence de trame narrative n'aidera pas ceux qui recherchent avant tout une évolution dramatique et moins une atmosphère, des portraits et des situations. Le film de Payal Kapadia s'attache à une ville tentaculaire, Mumbai, et plus particulièrement à trois infirmières en hôpital, dont la vie sentimentale est difficile, pour des raisons très différentes. Malgré un contexte peu propice à l'épanouissement des femmes dans la société indienne, ce que d'autres longs-métrages du pays ont souvent décrit, le ton du film est plutôt doux, contemplatif, et verse même dans l'onirisme dans sa dernière partie située au Kerala, en bord de mer. Peut-être que là, la cinéaste perd un peu le fil, ou pas, car si le film est clairement féministe, il l'est sans révolte apparente, cherchant davantage à s'approcher de ses personnages, avec bienveillance et parfois un peu d'opacité dans son déroulement. A voir les yeux grand ouverts et avec une attention de tous les instants. Et si ce n'est pas le cas, pourquoi ne pas retenter l'expérience à l'occasion ?
Jolis portraits de jeunes femmes empêchées par les traditions des castes et mariages arrangés de la culture indienne dans une Mumbai baignée par la mousson.
On n'a clairement pas vu le même film que le Jury de Cannes, pour nous All We Imagine As Light fut un interminable et vide moment d'ennui. On va avouer avoir eu une sordide pensée à l'annonce que "cela fait trente ans qu'un film indien n'a pas été en compétition" : oui, on veut bien vous l'avouer, pour nous, cette seule info a justifié son prix, on ne voit pas d'autre explication possible. On suit l'histoire d'une jeune infirmière qui se marie à un homme qui se fait la malle à l'autre bout du monde dès le premier jour, la laissant bloquée dans une situation amoureuse anéantie (comme il faut l'accord du mari pour tout) alors qu'elle reluque déjà le toubib de l'hosto qui ne dirait pas non... Un constat plutôt sympathique, s'il ne constituait pas les 2h de film de All We Imagine As Light. Le film lambine à un point que l'on est même étonné d'avoir un "pseudo-twist" final (on se réveille en sursaut) : spoiler: son amie a aussi un petit copain caché, musulman, car "ce n'est pas très moral" dans la société indienne... On mentionne quand même la mise en scène du fameux twist, car quand spoiler: les femmes demandent où est le petit copain caché, on a droit à un "ah ben là, derrière le fourré." digne des pires marivaudages (on a eu un fou-rire nerveux, accompagné dans la salle par d'autres énergumènes qui n'en pouvaient plus, comme nous, passé une heure de film indolente et creuse). Les actrices ne nous ont jamais passionné (pour le dire poliment), la BO est inexistante, la mise en image est aux abonnés absents, et l'histoire est vraiment digne d'un épisode de vingt minutes d'une mauvaise telenovela, pas plus. Et la scène "coucou, je suis l'amant caché dans le buisson", on ne s'en remettra probablement jamais. Vraiment, on n'a pas (du tout) vu le même film...
Une histoire d’amitiés entre trois femmes dont le parcours personnels, assez subtil, est intéressant. Quelques longueurs qui laissent place à la déconcentration…
Quel dommage de sacrifier l'histoire au profit de la poésie. Alors que "Perfect Days" avait su s'en sortir par la simple beauté de son ambiance, ici ce n'est pas le cas... On apprécie l'atmosphère rare et riche de ce film mais elle ne permet pas de surpasser ce gros vide scénaristique qui rend le film long voire ennuyeux.
Un très joli film indien, plaçant son regard sur des indiennes collocztaire d'âge différent, en explorant chaque aspect de leur quotidien et leur propre quête de soi. L'une est infirmière et revoit un mari qu'elle n'a pas vu depuis longtemps, l'autre tente de trouver une échappatoire avec son compagnon.
C'est tendre, c'est bien filmé, et le film trouve un second souffle lors d'une dernière partie à l'extérieur de la ville.
Un film modeste mais bien fait (pas de quoi mériter un Grand Prix ceci dit pour moi)
C’est le deuxième long métrage de cette jeune réalisatrice indienne qui est bien réussi avec beaucoup de tact et d’humanité envers les personnages de ces trois infirmières d’un hopital de Mumbia. Le film montre bien la réalité de la vie en inde avec ses mœurs et difficultés rencontrées par ces femmes admirablement bien filmées. On suit avec intérêt leurs parcours respectifs.