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Yves G.
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1,5
Publiée le 2 octobre 2024
Trois femmes travaillent ensemble à l’hôpital et vivent des amours empêchées. Le mari de Prabha est parti travailler en Allemagne et n’a plus donné signe de vie depuis un an. Celui de Parvaty vient de mourir, la laissant sans domicile. La jeune Anu, elle, n’est pas mariée. Elle entretient une relation clandestine avec un jeune homme, Shiaz, malgré leur différence de religion.
"All We Imagine as Light" nous arrive de Cannes tout auréolé de son succès. C’était le premier film indien en compétition officielle depuis trente ans et il y a remporté le Grand Prix, le lot de consolation pour la Palme d’or.
"All We Imagine as Light" a des airs de documentaire. Sa réalisatrice vient de ce genre-là, qui tourne caméra à l’épaule dans les rues de Mumbai noyées par la mousson pendant le festival de Ganapati. L’action aurait pu tout entière s’y dérouler. Mais le scénario nous entraîne dans son dernier tiers, loin de la ville, dans le sud du Maharashtra, sur la route de Goa.
J’avoue ne pas partager l’enthousiasme quasi-unanime que ce beau film suscite. On en vante la sensibilité. On en exalte la sororité. Je ne conteste nullement ces louanges. Mais j’avoue le rouge au front n’avoir pas réussi à entrer dans "All We Imagine as Light" – dont le titre m’est resté obscur. Dès les premières minutes je me suis senti accablé par un profond ennui devant ce trio de femmes qui, sans grande surprise, déclinent le mal-être féminin indien aux trois âges de la vie : la maturité pour Prabha, la vieillesse pour Parvaty et la jeunesse pour Anu.
30 ans ! La dernière fois qu’un film indien avait été sélectionné en compétition au Festival de Cannes, c’était il y a 30 ans : "Destinée" de Shaji N. Karun. En fait, cette année, ce sont sept films indiens qui ont été accueillis à Cannes, dont 2 faisant partie de la sélection officielle : "Santosh" de Sandhya Suri, dans la sélection Un Certain Regard, et "All we imagine as light" de de Payal Kapadia en compétition. Deux films réalisés par des femmes, toutes les 2 venant du monde du documentaire, Payal Kapadia ayant d’ailleurs eu son premier long métrage, le documentaire "Toute une nuit" sans savoir, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2021 où ce film avait obtenu l’œil d’or du meilleur documentaire. Cette fois ci installée dans la compétition officielle, "All we imagine as light" s’est vu attribuer le très important Grand Prix du Jury. Suite de la critique sur https://www.critique-film.fr/critique-all-we-imagine-as-light/ Film vu au Festival de Cannes 2024
Vu en avant première, à la sortie de la salle l'équipe de distribution m'interpelle pour un micro-trottoir, il faut vite trouver des choses positives à dire sur le film. Je sèche. Si j'avais eu un peu plus de temps pour réfléchir j'aurais pu dire que je m'étais attaché aux personnages et que j'ai bien aimé la musique mais après deux heures à s'embêter au fond de son siège le cerveau devient presque aussi lent que le film.
Vu en avant-première, je recommande ce film pour la sensibilité des portraits de trois femmes indiennes dans la mégalopole de Mumbai. Un film où fiction et réalité nous plongent dans un univers lucide quant aux contraintes qui pèsent sur les femmes en Inde mais aussi doux et poétique.
Vu en avant première à UGC Porte Maillot. On sort boulversé de la salle. Pourquoi il y a tjrs beaucoup de sexime dans le monde ou l’homme a le droit à tout et la femme non.
J'ai eu la chance de découvrir ce film à Cannes et j'ai été immédiatement séduite par sa fraîcheur et son authenticité. Ce portrait de trois femmes indiennes à Mumbai m'a profondément touchée. J'ai particulièrement apprécié le réalisme avec lequel les réalisateurs ont abordé leurs histoires. Ce qui m'a frappée, c'est l'absence de jugement et de voyeurisme. Les femmes sont présentées dans toute leur diversité, avec leurs forces et leurs faiblesses. C'est une représentation loin des stéréotypes que l'on retrouve souvent dans le cinéma occidental, où les femmes sont souvent réduites à des rôles secondaires ou à des archétypes manichéens. J'ai ressenti une véritable empathie pour ces personnages et j'ai été émue par leurs parcours. Le film m'a également donné à réfléchir sur la condition des femmes dans le monde et sur l'importance de représentations plus justes et plus complexes. C'est une œuvre cinématographique majeure qui marque un tournant dans la représentation des femmes à l'écran. C'est un film essentiel à voir pour tous ceux qui s'intéressent au cinéma indien et à la condition féminine. Egalement le cadrage est sublime
Très beau film qui tranche avec le cinéma de Bollywood. C est fin, subtil et en dit plus sur la société indienne et le sort des femmes que des longs discours
Film indien limite documentaire au début et puis ensuite on se laisse emporter par la belle histoire et l’esprit libre et sensuel , la photo et le cadrage flamboyant
c'est un film très sensible, réaliste et néanmoins poétique. un beau moment. on est emmené du début à la fin dans l'itinéraire de trois femmes sans caricature ou jugement à priori.
Ce film permet de découvrir aussi bien la vie quotidienne d' une grande ville indienne que la nature d un village côtier. Il raconte également une belle histoire de femmes. Il est un peu difficile à appréhender à cause d une certaine lenteur dans la façon de dérouler l histoire.
face au brouhaha de la ville, on assiste aux silences, aux émotions des personnages. c'est un film en mouvement, qui évolue avec ses personnages, plein de lumière, de sincérité et de tendresse.
Un film immersif, on est embarqués dans la moiteur de la ville, son bouillonnement. De ce point de vue c'est une belle réussite. Les personnages sont touchants, pris subtilements dans les carcans, les jugements de la societé indienne. La réalisation est très sensuelle et renforce le côté immersif. La BO est bien dosée. Il m'a toutefois manqué quelque chose d'indéfinissable pour être totalement embarquée. Un peu trop plat sans doute.
La première partie du film présente les problèmes de la civilisation indienne que l’on retrouve également dans le film Santosh est interessante mais ensuite la partie onirique est je trouve beaucoup plus faible.