Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
coraly
13 abonnés
78 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 27 octobre 2024
Trois femmes travaillent dans l'hôpital de la fourmillante ville de Mumbai. On découvre leur quotidien, leur routine, et la solidarité entre elles. Elles sont toutes les trois coincées dans leur vie à cause d'un homme, ou plus généralement du patriarcat, pour différentes raisons. Chacune à sa façon va alors essayer de composer avec sa situation, ne pouvant qu'imaginer un avenir qu'elles auraient choisi. Ces personnages sont très beaux et bien filmés, leurs histoires sont plaisantes à suivre. Dommage que le film s'étire en longueur, en particulier dans la deuxième partie, dont certaines scènes auraient pu être resserrées. Mais un prix du jury cannois compréhensible et mérité !
C'est un film lent l'absence dynamisme masqué par des critères esthétiques ne saurait justifier cette lenteur. J'ai eu beaucoup de mal a être pris par ce film étant trop occupé a lutter contre l'invitation de Morphée a rejoindre ses bras. un scénario trop léger. Peut être un montage plus court aurait été le bienvenu.
Lent, lent, mais intéressant : la pauvreté et la difficulté de vivre dans une ville comme Bombay, malgré l’attirance qu’elle provoque et la fête superficielle et permanente, la situation féminine, les castes, le retour à une vie de village simple mais plus confortable… Et de très beaux personnages de femmes, très bien interprétés
J’ai un moment supposé que la lenteur proclamée du film allait sans doute me perdre mais l’agitation et la violence colorée de la mégalopole (Mumbay) en contraste avec la douceur affichée des acteurs et une caméra très « documentaire » m’ont fait succomber à la grâce de ce petit bijou très loin et quasi à l’opposé de « l’amour ouf » survitaminé, violent, excessif…
Un trio de trois femmes dont l’une est infirmière obstétricienne, qui à cause de tous les aléas sentimentaux, se construisent une carapace qui les conduira à la liberté et au bonheur de retrouver enfin l’homme aimé.
Excellent jeu des trois actrices indiennes. Une Inde bien présente mais l’intrigue aurait pu avoir lieu ailleurs.
All We Imagine as Light : Un portrait poétique mais lent des relations et du féminisme
Points forts :
• Le film transmet parfaitement les relations humaines à travers l’écran, que ce soit entre Prabha et Anu, Anu et Shiaz, ou encore la distance palpable entre Prabha et son mari 👥 • La colorimétrie et les plans poétiques sont un régal visuel, bravo à Ranabir Das pour ce travail cinématographique 🌆 • Les actrices, notamment Kani Kusruti, incarnent leurs personnages avec une justesse impressionnante. Après l’avoir vue dans Girls will be Girls, elle m’a encore bluffé cette année avec son jeu dans le cinéma indépendant indien 🎭 • Le film nous plonge tellement bien dans l’urbanisme de Mumbai, qu’on se perd dans cette ville vibrante 🏙️ • Un très beau message sur le féminisme, l’enfermement sociétal, et l’amour à travers la religion 💬💡
Points faibles :
• La lenteur extrême des plans et de la narration peut nuire à l’appréciation du film pour certains, le rythme est très posé ⏳
Note : 7/10 ⭐
J’espère que Rana Daggubati ne censurera pas le film lors de sa sortie en Inde !
En Inde au travers de trois femmes seules à Bombay, ce film se veut mener un combat pour la condition féminine dans un pays patriarcal. A Bombay, trois femmes d’âge différent (une jeune femme, une middle age et une senior), seules pour différentes raisons (célibataire, délaissée par son mari et veuve), vivent mal une situation qu’elles acceptent pourtant du fait du carcan que la société leur impose. Lors d’un voyage en dehors de Bombay, un moment du film où du documentaire nous basculerons dans un conte bucolique, elles vont faire leur mue et s’ouvrir à une autre voie. L’intention est louable pour ce film indien présenté au printemps à Cannes et porté par son statut de premier film indien en compétition officiel depuis 30 ans ; mais il ne parvient pas à nous embarquer faute d’incarnation et à une mise en scène appuyée. La première moitié du film semi-contemplatif et semi-documentaire dans un Bombay en fête aux plans, travellings et lumière parfois majestueux nous laisse espérer le meilleur par la suite. Dans « Perfect days », Wim Wenders parvient à convertir cette langueur en sujet incarné et émouvant sans nous ennuyer ; celui-ci nous perd dans les méandres de sa narration jusqu’à un final déroutant ; comprendre sortie de route. Et oui, les enjeux dramatiques resteront à Bombay et le spectateur sur le quai. Et pourtant la critique a été assez unanime à Cannes, on voie bien la valorisation de la nécessaire sororité ; mais le scénario offre un vide abyssal que ne compense ni la mise en scène ni la tendresse que l’on pourrait avoir pour les personnages. Décidemment, deux films indiens en quelques semaines pour moi (« Girls will be girls »)… et je vais de déceptions en déceptions… Et pour finir, si je comprenais le titre du précédent ; ici, durant tout le film, j’ai cherché sans trouver la signification de celui-ci. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Ou l'on suis le destin croisé de trois jeunes femmes dans une Inde en pleine mutation , c'est coloré ça grouille de monde partout les images sons belles ont rentre dans l'histoire de ses trois femmes qui nous emportent avec leur vie pas toujours facile bref ce film mérite largement son prix à Cannes enfin le renouveau du cinéma Indien depuis le début de l'année j'arrive à voir quelques film ouf enfin
Très beau film, sombre, mais qui se termine par une lueur d'espoir. On n' échappe pas au problème des mariages arrangés qui n'appartient pas encore à la légende. Des personnages de femmes très attachants. A voir.
Un film aérien, gracieux. Sur peu de choses comme la relation entre trois femmes, sans fracas, ni drames, une merveille de délicatesse qui montre les hésitations, les regards, les petits mouvements de ces trois femmes indiennes dans un été humide. Dans un Bombay plein de fracas, trois trajectoires lumineuses, entièrement magnifiées par la douceur de la caméra.
Film plat et ennuyeux. Le scénario est vide, le film est sombre au sens propre du terme ce qui n’arrange rien. J’ai réussi à ne pas m’endormir. Quelle déception !
Ai vu le film indien de la réalisatrice Payal Kapadia « All we imagine as light » qui a obtenu le Grand Prix lors du dernier Festival de Cannes. Le film tout en longueur et langueur est en deux parties. Durant la première nous suivons dans la mégapole de Mumbay (Bombay) 3 femmes qui travaillent dans le même hôpital. Prahba, est infirmière, elle est sans nouvelle de son mari qui vit en Allemagne depuis des années. Anu, la benjamine, collègue de Prahba et aussi sa jeune colocataire, elle est amoureuse d’un jeune homme musulman. Parvati, la plus agée et veuve, travaille à la cantine du même hôpital et est expulsée de chez elle. Toutes les trois sont amies. Elles sont dépassées par le vampirisme de la ville, son grouillement nocturne incessant, ses pluies diluviennes et intrusives, leur vie de "célibataire" forcée où elles oublient de vivre. C’est lors du déménagement de Parvati dans son village d’enfance où vont l’accompagner ses deux amies que le titre ainsi que le rythme indolent du long métrage prennent leur sens. « All we imagine as light » est un film d’une grande délicatesse avec des fulgurances de mise en scène au milieu d’une multitude d’agréables torpeurs et de nonchalances hypnotiques. Prahba (Kani Kusruti bouleversante) a souvent le regard vide et est spectatrice de sa propre vie, Anu (Divya Prabha) s’ennuie à mourir et s’amuse à ausculter un globe terrestre entre deux sms lors de son service, Parvati (Chhaya Kadam) est résolue et résignée. Entre la fiction et le documentaire, Payal Kapadia filme l’essence de ce que l’on imagine être l’Inde. La réalisatrice livre également une partition tout autant philosophique que sociologique ainsi que trois beaux portraits de femmes.
Film magnifique, tout en poésie. Oui, c’est contemplatif, mais moins que certains chefs d’œuvre unanimement plébiscités. La plongée dans l’univers de Mumbai est très intéressante (mais ne donnera sans doute envie à personne d’y vivre 🙂). Le passage du dernier tiersspoiler: dans la jungle du bord de mer n’en est que plus inspirant. Les actrices sont intéressantes, notamment la mère de « Girls will be girls ». La photo est magnifique et la BO tout aussi réussie. Le seul petit reproche que je pourrais lui faire est d’être un peu trop “(très bon) film indé américain des années 2000 ».