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CINÉ FEEL
50 abonnés
210 critiques
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4,0
Publiée le 9 octobre 2024
Un film rare, d’abord parce que le cinéma indien d’auteur est rare sur nos écrans, mais aussi parce qu’il ne ressemble à aucun autre. Il evoque un long poème sur la vie quotidienne de deux infirmières de Bombay, un poème qui avance à son rythme, nous émeut, nous déroute, nous perd ou nous surprend. Parfois documentaire, parfois onirique mais toujours simple, généreux et baigné de douceur mais aussi d’humour, c’est un voyage auquel nous invite la réalisatrice. Pour peu que vous vous laissiez embarquer, ce sera un beau voyage …
Prahba est une infirmière habitant à Mumbai en colocation avec une collègue, Anu. Les deux femmes conçoivent très différemment leur rapport aux sentiments et à l'amour dans cette grande ville-lumière. Anu vit en effet une histoire romantique secrète avec un homme musulman, relation que les deux savent compliquée et probablement défendue par leurs familles respectives. En salle le 2 octobre.
spoiler: "All we imagine as light" m'embête car j'avais envie d'aimer ce film. L'image est très jolie et la réalisatrice a une façon plutôt poétique de capter l'essence de Mumbai à l'écran. Malheureusement, la magie ne prend pas. Les personnages restent coincés dans leurs problèmes de départ, leur mentalité est peu creusée et on a un sentiment de tourner en rond avec eux. Je ne comprends pas bien où la réalisatrice veut m'emmener par son happy-ending gratuit : rien n'a changé dans la vie des personnages. Je suis perturbé par la conversation entre l'homme noyé et prahba : est-ce réel ou fantasmé (ou même fantastique ?). Je ne suis pas convaincu.
Film indien limite documentaire au début et puis ensuite on se laisse emporter par la belle histoire et l’esprit libre et sensuel , la photo et le cadrage flamboyant
Trois femmes travaillent dans l'hôpital de la fourmillante ville de Mumbai. On découvre leur quotidien, leur routine, et la solidarité entre elles. Elles sont toutes les trois coincées dans leur vie à cause d'un homme, ou plus généralement du patriarcat, pour différentes raisons. Chacune à sa façon va alors essayer de composer avec sa situation, ne pouvant qu'imaginer un avenir qu'elles auraient choisi. Ces personnages sont très beaux et bien filmés, leurs histoires sont plaisantes à suivre. Dommage que le film s'étire en longueur, en particulier dans la deuxième partie, dont certaines scènes auraient pu être resserrées. Mais un prix du jury cannois compréhensible et mérité !
Honnêtement faire un film sur la féminité , la condition sociale , l'amour , la tendresse , bref un film sur la finesse en produisant un scénario aussi indigent avec une fin complètement improbable juste vraiment tiré par les cheveux Ça sent un peu le résultat plus que mitigé J'ai donc trouvé ça potentiellement un peu ennuyeux mais surtout rempli de poncifs
C'est un film lent l'absence dynamisme masqué par des critères esthétiques ne saurait justifier cette lenteur. J'ai eu beaucoup de mal a être pris par ce film étant trop occupé a lutter contre l'invitation de Morphée a rejoindre ses bras. un scénario trop léger. Peut être un montage plus court aurait été le bienvenu.
Ce film nous transporte à Mumbai, la capitale de l’état du Maharashtra et donc capitale commerciale de l'Inde (ou Bharat), dans laquelle vit une douzaine de millions d’habitants, attirés par son haut niveau d’activité économique. Il nous montre que, comme partout dans le monde, la condition féminine y est encore largement influencée par une volonté partagée de respecter les traditions. Cependant, l’accès à une forme de liberté donné aux travailleurs de la métropole issus des campagnes avoisinantes, permet une certaine autonomie financière et donc l’ouverture des esprits. Les héroïnes du film nous en font une brillante démonstration tout en retenue, en prenant conscience sous nos yeux, du fait que, si l’on s’en donne les moyens, on peut découvrir la lumière qui est en chacun d’entre nous.
Ce film « art et essai » au scénario minimaliste offre un regard sincère et féministe sur la vie de trois femmes à Bombay, en prise avec des conventions et une réalité sociale étouffante mais unies par l’amitié. Un montage un peu patchwork révèle en douceur les situations que nos trois femmes vivent à l’hôpital, à la maison et en ville. Trois solitudes, s’il n’était leur amitié, coupées de leur racines et perdues dans l’immensité urbaine qu’il nous est donné de contempler par des images colorées à l’ancienne, dans un style impressionniste pourrait-on dire. Les images sur la ville, ses foules et ses lumières sont un des points d’intérêt du film. Le dernier tiers se déroule dans un village côtier et déploie une ambiance plus poétique, propice à l’expression amoureuse et au déploiement des rêves de vie. L’ensemble ne convainc cependant pas, le scénario tourne en rond sur 3 idées sans avancer réellement. Les actrices sont tellement retenues que l’émotion ne nous parvient pas. Quelle déception pour un grand prix !
vu en avant-première ( Prabha, une infirmière de Mumbai, elle se plonge dans son travail pour effacer des souvenirs douloureux, jusqu'à ce qu'un cadeau rouvre les blessures de son passé.
De belles choses mais ennui possible. Incontestablement ce film a de grandes qualités (interprétation, images etc ). Mais si l on n est pas emporté par la lenteur poétique l ennui peut l emporter.
Énormément de poésie et d'humanité dans ce film dont le rythme est tout de même beaucoup trop lent et long à mon goût, ce qui m'empêche de lui donner une note plus élevée.
C est assez étonnant car il n y a pas d histoire . pas de scénario . on suit la vie de ces 3 femmes tout simplement indépendantes financièrement mais libre qu à moitié toujours car toujours sur l oeil de la famille et des coutumes de l inde. bien joués . belle ambiance des rues indiennes mais si on ne rentre pas dedans on peut vite s ennuyer. plus court aurait était mieux.
Un film qui démarre si bien et qui finit si mal…Il aurait fallu au moins couper 30 minutes au montage. De beaux instants mais l ennui vous gagne. Une mention spéciale pour les comédiennes.
A voir. Une plongée dans l'Inde dont on entend parler, là on approche la vie quotidienne infernale des mégalopoles. De très belles images, histoires de femmes. C'est compliqué d'être femme en Inde, amoureuse encore davantage, de quelqu'un de l'autre côté c'est pire. Beaucoup d'humanité.
All We Imagine as Light : Un portrait poétique mais lent des relations et du féminisme
Points forts :
• Le film transmet parfaitement les relations humaines à travers l’écran, que ce soit entre Prabha et Anu, Anu et Shiaz, ou encore la distance palpable entre Prabha et son mari 👥 • La colorimétrie et les plans poétiques sont un régal visuel, bravo à Ranabir Das pour ce travail cinématographique 🌆 • Les actrices, notamment Kani Kusruti, incarnent leurs personnages avec une justesse impressionnante. Après l’avoir vue dans Girls will be Girls, elle m’a encore bluffé cette année avec son jeu dans le cinéma indépendant indien 🎭 • Le film nous plonge tellement bien dans l’urbanisme de Mumbai, qu’on se perd dans cette ville vibrante 🏙️ • Un très beau message sur le féminisme, l’enfermement sociétal, et l’amour à travers la religion 💬💡
Points faibles :
• La lenteur extrême des plans et de la narration peut nuire à l’appréciation du film pour certains, le rythme est très posé ⏳
Note : 7/10 ⭐
J’espère que Rana Daggubati ne censurera pas le film lors de sa sortie en Inde !