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Dom Domi
40 abonnés
303 critiques
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3,5
Publiée le 9 juin 2023
Avant la fin, continuons le combat. Tel pourrait être le mot d'ordre de ce film. Il lui manque un peu de colonne vertébrale. On ne peut pas dire qu'on s'y ennuie mais on ne pas dire qu'on s'y régale. On parcourt avec le principal acteur le cheminement d'un militant qui en revient à sa propre condition et ses vicissitudes relationnelles. Il ne peut envisager de devenir père sans que cela lui pose un vrai problème. Comment faire pour dire à l'amie ce qui découle de cette éventualité. Retour sur ce qui était trop longtemps resté sous cloche...
L’ambition du film est certaine : remuer les inquiétudes contemporaines de la génération en devenir : sommes nous foutus ? Le désastre est-il évitable ? Avoir des enfants a-t-il encore un sens ? En faisant résonner ces enjeux avec l’histoire intime d’un trentenaire. Mais tout ça m’a laissé de marbre… L’histoire accumule les thèmes chers aux gens « de gauche » (dont je crois faire partie) : féminisme, écologie politique, lutte sociale, répression policière, duplicité macroniste, anticapitalisme, assignation raciale, décroissance et j’en passe… mais en une démonstration indigeste, d’autant plus criante que la forme lorgnerait vers la légèreté un peu théâtrale d’un Rohmer… Les enjeux intimes des personnages sont peu crédibles, tant les acteurs ont du mal à les incarner. Pas du tout convaincu par Niels Schneider… Le seul (et court) moment qui m’a réjoui est l’intervention d’Elsa Guedj, en jeune femme vacharde en mal d’amour, excellente.
Tristan (Niels Schneider), directeur de campagne d’une candidate de gauche aux élections législatives, reçoit un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif. Alors que son père se meurt dans un EHPAD, Tristan va chercher à identifier l’auteur de ce courrier, aidé de Fanny (Ariane Labed), sa colocatrice. Elle va les mener sur les traces de Pablo (Souheila Yacoub), une amie perdue de vue qui vit désormais dans une communauté écologiste en Bretagne.
Alice Zeniter est une enfant terrible de la littérature française. Elle publie son premier roman à seize ans et atteint la notoriété avec "L’Art de perdre" en 2017 qui rata le Goncourt de peu. Elle avait déjà écrit le scénario d’un film en 2014 mais n’était jamais passée derrière la caméra, qu’elle partage ici avec Benoît Volnais qui signe, comme elle, son premier film.
"Avant l’effondrement" est un film déconcertant, pour ne pas dire raté, qui s’éparpille en poursuivant plusieurs objectifs à la fois sous une musique tonitruante. Son titre, un brin grandiloquent, renvoie à deux niveaux de lectures. Le premier, macro, est évoqué dans le préambule du film : la planète est au bord d’un effondrement écologique systémique – qui sera vite concrétisé par la canicule qui s’abat sur Paris et qui a obligé tous les personnages du film à copieusement mouiller leurs T-shirt avant chaque prise pour feindre une sudation abondante. Le second, micro, renvoie au vécu de Tristan, qui craint d’avoir hérité de sa mère une maladie génétique mortelle qui risque de le tuer à quarante ans.
Réflexion politique sur le monde tel qu’il va, drame intime sur un (jeune) homme confronté à l’hypothèse de sa mort, "Avant l’effondrement" accumule les clichés : Tristan est un bobo trentenaire, la candidate aux législatives pour laquelle il travaille est une infirmière éborgnée par les violences policières, Fanny est une traître à sa classe qui s’enivre de ses idéaux révolutionnaires, Pablo une écolo radicale partie cultiver son jardin….
Oh là là, ratage ! Le thème m'intéressait, mais dieu que c'est chiant, moche (au générique, on trouve 4 personnes pour les costumes, alors que jamais vu "costumes" plus moches !), prétentieux, bourré de clichés "allez, on va voir la mer" "lui il cultive ses champs à coup de pesticides". Je n'ai pas du tout aimé le jeu des acteurs, notamment le personnage principal : ce type est censé être directeur de campagne, donc un "pro" de la communication, il est incapable de parler... Côté jeu Ariane Labed s'en sort plutôt pas mal, c'est la seule dont le personnage est là peu près "vivant" (tous les autres sont tristes et déprimants à mourir). Tout n'est pas à jeter pour autant : Elsa Guedj a un tout petit rôle, elle est géniale et puis, Ariane Labed (Fanny) tient un discours "révolté" aux bobos touristes permaculteurs qui grattent les patates à la main, qui est extrêmement bien écrit et pertinent. On voudrait même en avoir la copie tellement c'est vif !
Faussement intellectuel. Vide. Raté. Quel dommage de devoir subir ces discours pompeux, fabriqués et pseudo-révolutionnaires portés par des acteurs rendus médiocres entre un scénario bancal et des répliques sans fond. La forme ne déroge pas à l’ensemble, à travers une esthétique dénuée de toute originalité - fonds verts, gros plans pathétiques et une qualité photographique qui laisse à désirer. L’effondrement, c’est celui du spectateur pendant 90 minutes (montre en main !).
Film inégal comme l'ont signalé beaucoup d'internautes. Pour: de bons acteurs, un certain humour car certaines répliques sont savoureuses. Mais bon, pour le reste, ce sont des poncifs usés et des clichés pour bobos idéalistes, une intrigue très bizarre et une mise en scène fatiguante...Tristan m'a vite saoulé tant il est auto-centré et finalement ce que je pensais être un film d'actualité brûlante devient un film sans saveur et sans consistance...
Petit bijou et ovni cinématographique, avec un style mi nouvelle vague contemporaine, mi théâtral. Ça dialogue beaucoup, comme j'aime, et c'est profond, intéressant, intense. Tout se bouscule comme dans la vie. C'est renversant et intelligent. Les acteurs et actrices sont formidables. Merci.
Un film dont on ne sort pas indemne ! I Impossible de ne pas se sentir concerné par les thématiques évoquées dans ce long-métrage : écologie, politique, féminisme… que l'on ait aimé ou pas, ce film a l'intelligence de nous pousser à réfléchir. Rester indifférent.e n'est pas une option !
Un film qui montre des situations évidentes mais que l'on aimerait voir plus souvent: des femmes qui parlent et qui font de la politique, sans qu'on les ramène à leur condition de femme. Rien que pour ça j'ai aimé ce film. Et aussi pour Ariane Labed que je ne connaissais pas mais dont j'ai apprécié le jeu. Et enfin le rythme du film qui rappelle àcertains moment le théatre et même la danse. Un bon moment riche en réflexions.
Film audacieux, original. Les thèmes et les personnages sont passionnants. Belle tentative cinématographique, toujours intéressante jusque dans ses maladresses et ses faiblesses. à voir absolument.
Alors que les français se sont habitués à la récurrence des vagues de chaleur et que le grand effondrement annoncé par les collapsologues semble se mettre en place un jeune écologiste reçoit un test de grossesse positif. Alors qu’il est peut-être porteur d’une maladie fatale il décide de mener l’enquête sur la source de sa probable paternité. Un film qui m’a laissé complètement de marbre par son chapitrage artificiel, sa manière théâtrale d’aborder ses thèmes et son intérêt général plus que relatif.
Bon film mise en scene influencee par le theatre qu aime' alice zeniter.tres bon acteurs vivant leurs personnages Scenario bien de notre epoque et credible.des longueurs qui nenlevent pas son charme et son intérêt les debats politiques sont justes et les femmes conduisent l 'action.
Curieux comme on peut se tirer une balle dans le pied. Vous avez de bonnes idées, généreuses, intelligentes, altruistes, à la mode, tout ça, et puis crac: vous faites un film pour les illustrer et ça part en sucette. On s’ennuie ferme à suivre ces personnages verbeux qui sur-jouent un texte sur-écrit sans parvenir à y mettre la moindre grâce, la moindre légèreté, la moindre véracité. La grande discussion centrale semble si peu vécue, si peu incarnée, on se dit que si on avait été à table avec eux, à ce moment là, on serait partis jouer à la pétanque avant le dessert.