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arthur44
36 abonnés
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2,0
Publiée le 20 avril 2023
Cette histoire veut nous conter les états d'âmes d'un groupe de quadras écolos-bobos-socialistes-féministes immergés dans une campagne électorale qui n'intéresse vraiment qu'eux-mêmes. L'interprétation sans faille de Niels Schneider, géniteur présumé, dans son enquête auprès des quatre femmes qui auraient partagé son lit, ne parvient pas à nous convaincre de l'intensité de son trouble, pas plus que l'interminable séquence de la joute politique entre protagonistes lors de leur diner champêtre. L'effondrement de notre société, annoncé dans le titre tapageur du film, semble moins effrayant que l'angoisse de la paternité redoutée par le personnage principal !
Dans "Avant l'effondrement", Alice Zeniter et Benoît Zeniter évoquent autant Tristan que le monde qui l'entoure. Ce dernier, directeur de campagne, reçoit un test de grossesse positif qui le fait flancher complètement. Qui ? Pourquoi ? De nombreuses questions lui traversent la tête alors qu'il est à un moment charnière de sa vie privée et professionnelle. Il y a deux choses dans ce film qui valent autant pour Tristan que pour le monde et ce sont la transmission et cette épée de Damoclès. Tout d'abord, la transmission d'un monde meilleur à la nouvelle génération, ce qui motive son combat politique, mais aussi la crainte de la transmission de ce gène par sa mère. On en vient donc à cette épée de Damoclès qu'il a au-dessus de la tête, car il vit sans savoir s'il est malade, mais celle-ci menace aussi notre Terre avec notre mode de vie qui nous mène droit à notre perte. Il s'agit donc d'une histoire sur une crise existentielle et environnementale et sur ses conséquences et ses questions. Un film engagé et politique construit comme une fable et qui est donc un peu naïf. Il y a de l'idée, mais c'est également confus et inégal à force de vouloir raconter trop de choses en même temps. Bref, ça se laisse voir, mais sans plus.
Deception : idee de départ originale. Mais jeu des acteurs pas terrible Les propos tenus semblent venir d'une autre époque 2h00 qui ne passent pas vite
Tristan (Niels Schneider), directeur de campagne d’une candidate de gauche aux élections législatives, reçoit un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif. Alors que son père se meurt dans un EHPAD, Tristan va chercher à identifier l’auteur de ce courrier, aidé de Fanny (Ariane Labed), sa colocatrice. Elle va les mener sur les traces de Pablo (Souheila Yacoub), une amie perdue de vue qui vit désormais dans une communauté écologiste en Bretagne.
Alice Zeniter est une enfant terrible de la littérature française. Elle publie son premier roman à seize ans et atteint la notoriété avec "L’Art de perdre" en 2017 qui rata le Goncourt de peu. Elle avait déjà écrit le scénario d’un film en 2014 mais n’était jamais passée derrière la caméra, qu’elle partage ici avec Benoît Volnais qui signe, comme elle, son premier film.
"Avant l’effondrement" est un film déconcertant, pour ne pas dire raté, qui s’éparpille en poursuivant plusieurs objectifs à la fois sous une musique tonitruante. Son titre, un brin grandiloquent, renvoie à deux niveaux de lectures. Le premier, macro, est évoqué dans le préambule du film : la planète est au bord d’un effondrement écologique systémique – qui sera vite concrétisé par la canicule qui s’abat sur Paris et qui a obligé tous les personnages du film à copieusement mouiller leurs T-shirt avant chaque prise pour feindre une sudation abondante. Le second, micro, renvoie au vécu de Tristan, qui craint d’avoir hérité de sa mère une maladie génétique mortelle qui risque de le tuer à quarante ans.
Réflexion politique sur le monde tel qu’il va, drame intime sur un (jeune) homme confronté à l’hypothèse de sa mort, "Avant l’effondrement" accumule les clichés : Tristan est un bobo trentenaire, la candidate aux législatives pour laquelle il travaille est une infirmière éborgnée par les violences policières, Fanny est une traître à sa classe qui s’enivre de ses idéaux révolutionnaires, Pablo une écolo radicale partie cultiver son jardin….
Alors que les français se sont habitués à la récurrence des vagues de chaleur et que le grand effondrement annoncé par les collapsologues semble se mettre en place un jeune écologiste reçoit un test de grossesse positif. Alors qu’il est peut-être porteur d’une maladie fatale il décide de mener l’enquête sur la source de sa probable paternité. Un film qui m’a laissé complètement de marbre par son chapitrage artificiel, sa manière théâtrale d’aborder ses thèmes et son intérêt général plus que relatif.
Ce film évoque les états d’âme d’un jeune homme qui s’interroge sur son avenir et le sens que prend sa vie personnelle et avec les autres. Malgré de bonnes réflexions, la réalisation un peu trop académique m’a décu et m’a paru assez inégale pour susciter de l’intérêt.
Curieux comme on peut se tirer une balle dans le pied. Vous avez de bonnes idées, généreuses, intelligentes, altruistes, à la mode, tout ça, et puis crac: vous faites un film pour les illustrer et ça part en sucette. On s’ennuie ferme à suivre ces personnages verbeux qui sur-jouent un texte sur-écrit sans parvenir à y mettre la moindre grâce, la moindre légèreté, la moindre véracité. La grande discussion centrale semble si peu vécue, si peu incarnée, on se dit que si on avait été à table avec eux, à ce moment là, on serait partis jouer à la pétanque avant le dessert.
L’ambition du film est certaine : remuer les inquiétudes contemporaines de la génération en devenir : sommes nous foutus ? Le désastre est-il évitable ? Avoir des enfants a-t-il encore un sens ? En faisant résonner ces enjeux avec l’histoire intime d’un trentenaire. Mais tout ça m’a laissé de marbre… L’histoire accumule les thèmes chers aux gens « de gauche » (dont je crois faire partie) : féminisme, écologie politique, lutte sociale, répression policière, duplicité macroniste, anticapitalisme, assignation raciale, décroissance et j’en passe… mais en une démonstration indigeste, d’autant plus criante que la forme lorgnerait vers la légèreté un peu théâtrale d’un Rohmer… Les enjeux intimes des personnages sont peu crédibles, tant les acteurs ont du mal à les incarner. Pas du tout convaincu par Niels Schneider… Le seul (et court) moment qui m’a réjoui est l’intervention d’Elsa Guedj, en jeune femme vacharde en mal d’amour, excellente.
Film animé d'une ambition certaine, encore faut il de l'inspiration. Raconter une histoire, ce n'est pas une idée mais des idées ...là nous avons des post-it qui développent un sujet voire des sujets de manière décousue, ce qui donne des trous d'air dans le récit, on ne sait plus très bien quelle est la direction du film. Le récit manque de maitrise, les metteurs en scène et scénaristes cherchent leur histoire...On parle de politique, puis on enquête sur la lettre anonyme, qui devient une errance entre plusieurs protagonistes, on reparle a nouveau de politique autours d'une table....(là un grand moment , assez creux ou se répondent thèses anti-thèses sur la nécessité d'une révolution pour mettre fin au capitalisme ou d'une décroissance économique nécessaire pour assurer la vie dans le monde...) où les protagonistes se jettent à la figure les grandes théories éculées, vides, à la une des journaux où des meeting politique...à par çà aucune solution apportée pour justifier la mise ne place de ces idées...Cependant, une chose assez juste et percutante, sont les réponses apportées apportées de chaque contradicteur qui met à bas les idées de l'autre...ce passage est bien amené car il débouche sur le constat que les idées de chacun ne tiennent par la route...Pas besoin de critiquer, le metteur en scène le fait pour nous. Cet élan élitiste sonne très artificiel, très réthorique sans aucun fondement que l'idéologie qui le sous-tend. On se fait plaisir à bon compte. Le dénouement de l'intrigue de départ s'effectue à la fin de manière claire mais maladroite, comme la construction du film dans son ensemble....il y a de bons moments, assez réussis sur le plan émotionnels, mais trop dispersés dans des séquences non abouties...cette suite d'histoires lasse et pèse sur l'intérêt du film, alourdi de plus par des panneaux indiquant la séquence à venir...(désuets autant qu'inutiles)....bref un film assez peu interessant qui transpire un peu d'ennui comme les personnages qui transpirent de la chaleur dans le film.
j'ai vraiment passé un bon moment à regarder ce film qui est d'une actualité brûlante dans toute sa première partie entre une canicule, une grève des éboueurs parisiens et un cynisme affiché des politiciens actuels. une belle seconde partie beaucoup plus intimiste avec des acteurs qui incarnent vraiment leurs personnages dans de beaux décors. Niels Schneider est très convaincant dans son rôle de Tristan qui est pleine crise existentielle qui pourrait nous arriver à tous. Aucun rôle n'est laissé de côté et tous les personnages sont très intéressants. De beaux dialogues pleins de sens, de vrais engagements, qui nous posent pleins de questions sur nous-mêmes, nos propres engagements et nos convictions. Un vrai film militant, féministe et engagé, je le recommande fortement et je pense retourner le voir rapidement
Un film généreux, qui explore avec finesse les angoisses du présent. Sur fond de campagne législative mouvementée et de grève des éboueurs, dans un Paris caniculaire, Tristan traverse une crise personnelle, qui fait écho à l'effroi que ressent toute sa génération devant la catastrophe écologique. Pour autant, ce n'est pas un film sombre : les relations entre les personnages sont pleines de tendresse et d'humour, les dialogues sont vifs, pétillants. Certains le trouveront trop écrit : c'est qu'il ne choisit pas le naturalisme qui domine le cinéma d'aujourd'hui, il explore d'autres voies, assume de changer de ton à mesure qu'il avance. Cela en fait une expérience de cinéma passionnante.
Film très décevant, hybride avec un mélange de thèmes un peu fourre-tout et un ton qui ne fonctionne pas. À cause d'acteurs moyens, de situations impropres à valoriser le dit-ton et d'une mise en scène inadaptée, maladroite. À trop vouloir aborder de sujets, on nuit à l'essentiel.
Faussement intellectuel. Vide. Raté. Quel dommage de devoir subir ces discours pompeux, fabriqués et pseudo-révolutionnaires portés par des acteurs rendus médiocres entre un scénario bancal et des répliques sans fond. La forme ne déroge pas à l’ensemble, à travers une esthétique dénuée de toute originalité - fonds verts, gros plans pathétiques et une qualité photographique qui laisse à désirer. L’effondrement, c’est celui du spectateur pendant 90 minutes (montre en main !).
Film audacieux, original. Les thèmes et les personnages sont passionnants. Belle tentative cinématographique, toujours intéressante jusque dans ses maladresses et ses faiblesses. à voir absolument.
Un film qui ne fait que relater les états d âmes d ecolos-bobos-socialistes qui semblent être tous assez paumes dans leurs vies. La joute oratoire du dîner veut nous faire passer un message qui apparaît complètement tomber à plat. Le fil conducteur sur la pseudo paternité est assez mince pour supporter ce film qui reste d une vacuité consternante. Ça peut passer pour des intellos déconnectés de la réalité ... peut-être ? Un film que l on peut oublier, son titre galvaude une thématique abordée de manière pifometrique