Céline Devaux est une artiste complète qui a réalisé un film atypique où l'action est entrecoupée de scènes animées qu'elle a elle-même conçues et auxquelles elle a prêté sa voix. C'est à la fois l'originalité et la faiblesse du film. Trop nombreux (en particulier au début du film), ces intermèdes finissent pas lasser car ils laissent moins d'espace à l'intrigue et au jeu des acteurs. Trop de choses sont dites durant ces petites séquences alors que le jeu de Blanche Gardin, tout en retenu, permet facilement de comprendre les tourments qu'elle éprouve après la mort de sa mère. Saluons la nouvelle prestation décalée et hilarante de l'extraordinaire Laurent Lafitte.
Très bon film, fin, drôle et sensible à la fois. Un récit qui sur un rythme lancinant vous berce dans cette procrastination dépressive du deuil avec beaucoup de bienveillance et une note persistante d'autoderision face à notre fragilité.
très dubitatif en sortant de la salle. Quelques bons répliques de Laurent Lafitte, Blanche Gardin sur la retenue, un dessin animé omniprésent qui casse le rythme je me suis un peu ennuyé et pourtant je suis bon public. Dommage...
Je m'attendais à mieux. Le film manque, de mon point de vu, de profondeur. Sympathique moment, ou j'ai pu sourire mais jamais rire... Blanche Gardin super
Ca transparait plus que ça n’apparait, mais c’est bien un film sur la dépression que pose de façon assez légère Céline Devaux qui trouve en Blanche Gardin l’interprète idéale et peut-être inattendue d’une femme un brin déglinguée. Sa rencontre avec un spécimen du genre ( Jean évoque son passé en hôpital psychiatrique avec bonne humeur ) fait le pendant à une aventure d’abord chaotique puis ensuite vraisemblablement sentimentale sur laquelle la réalisatrice se penche sans trop se forcer. Laissant à son processus imaginaire, l’incrustation de dessins, le soin de pallier les ressorts qu’auraient sollicité une mise en scène plus inventive. Tout ce que pense l’héroïne passe par ses figurines bien sympathiques. Les interprètes , heureusement , ne bénéficient pas trop de l’artifice. Ils expriment toutes leurs raisons d’être à travers des personnages de cinéma très attachants. Gloire à Blanche Gardin et Laurent Lafitte de nous donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Film assez original puisqu'il combine des dessins et animations, sous formes de scènettes enfantines, ponctuant, avec beaucoup d'humour telle une voix intérieure les péripéties de Jeanne (Blanche Gardin) avec Jean( Laurent Lafitte) ou Simon (Maxence Tual). Curieusement, à l'image, nous avons un gouffre entre l'attitude monocorde, monotone, de Jeanne, et de la créativité débridée de cette "expression intérieure" ! Pour le reste, Laurent Lafitte s'offre une petite promenade récréative, semble autant à l'aise, qu' incohérent et c'est bien ce qui est drôle ! Pour moi, c'est plutôt Blanche Gardin que je trouve trop effacée. Le scénario est également très très mince, frôlant l'indécence par moments. Tout le monde n'aimera pas "Jeanne".... c'est une certitude...!!**
'Tout le monde aime Jeanne". Sauf elle - spoiler: en tout cas depuis qu'elle est à la limite de la faillite personnelle, après un retentissant fiasco de sa vertueuse entreprise prétendant lutter contre les ravages du plastique sur l'écosystème marin. La quadra, au bord de la dépression, se résout à mettre en vente (avec l'accord de celui-ci) l'appartement lisboète dont elle est propriétaire indivise avec son frère Simon, depuis le suicide l'année précédente de leur mère. La scène sera donc sur les bords du Tage... Un premier "long", coproduction franco-portugaise, (scénario et réalisation) vraiment réussi, pour Céline Devaux, qui a d'ailleurs fait un passage remarqué au dernier Cannes ("Semaine de la Critique"). Un récit de (ré)apprentissage, à l'écriture fine et originale (voir en particulier les passages animés - CD a été formée au cinéma d'animation - jouant, ironiquement, le rôle du "choeur", par Jeanne & avatars chevelus...), et un excellent duo Blanche Gardin/Laurent Lafittespoiler: (Jeanne/Jean - un ancien condisciple au lycée français de Lisbonne, croisé au départ de France à l'aéroport, et du genre... envahissant) : de vrais atouts. À découvrir, et savourer !
J'ai détesté ce film J'ai trouvé les acteurs sans intérêts pour leur rôle Les dessins je n'ai pas adhéré du temps J'ai trouvé ça pénible Et l'histoire... Et bien pour moi il n'y a pas d'histoire
Ça faisait très longtemps que cela ne me m'était pas arrivé mais j'ai bien failli quitter la salle avant la fin de ce film extrêmement décevant, sans consistance et dont le scénario est d'une pauvreté affligeante. Pourtant j'aime bien Blanche Gardin en tant qu'humoriste, mais alors là, ce film je l' ai trouvé totalement nul !! Nous n'avons même pas droit à quelques belles images de Lisbonne où il a été tourné. Dommage ! Christian.
Pour ceux qui aurez envie d’aller voir le premier long métrage de Céline Devaux, vous devez savoir que son sujet central est la dépression. Ni comédie, ni drame (je n’ai jamais ri, ni souris et le contraire non plus et un silence de plomb régnait dans la salle remplie à 15%), « Tout le monde aime Jeanne » sans être un mauvais film semble trouver sa justification si : - Vous appréciez Blanche Gardin ou Laurent Lafitte (ils ne déméritent pas à défendre un scénario mince comme du papier à cigarette) - Vous avez ou êtes en dépression - Vous avez ou vivez une succession compliquée - Vous avez une relation compliquée avec un ou une parente psychorigide En dehors de ces cas (mais j’ai peut-être oublié d’autres raisons) vous allez vous ennuyer ferme à suivre les non-péripéties de cette bobo parisienne et start-uppeuse (tout un programme) qui plante sa boîte de greenwashing et retourne à Lisbonne vendre l’appartement de sa mère suicidée peu avant en se jetant d’un pont. Le film accomplit tout de même quelques prodiges. - Blanche Gardin est inintéressante (et même antipathique, normal puisque dépressive) mais très très crédible - Laurent Lafitte joue un personnage intéressant mais absolument pas crédible. - Marthe Keller est encore une fois employée à faire la mère indigne (quand elle n’est pas cantonnée à jouer une fofolle) - Des animations et une voix TRES insupportable en rajoutent une couche complètement inutile - Super mal filmer Lisbonne MAIS ( roulement de tambours) j’ai eu SEPT minutes de bonheur absolu Nuno Lopes avec qui j’entretient une relation cinéphile enflammée (mais que j’ai vu dans un autre nanar, « Azzuro ») m’a fait la journée avec son visage antique et son sex appeal assez déstabilisant.
PS : pour un comparaison cruelle entre ce film et un autre qui traite un peu du même thème revoyez "Sue Lost in Manhattan" de Amos Kolek.
Jeanne devient juste dépressive sans vraiment s'en rendre compte. Une dépression symbolisé par une sorte de femme à barbe en animation aussi primaire que simpliste. Très vite donc on comprend que l'unique originalité du film est cette animation, une sorte d'esprit et/ou subconscient qui remplace l'habituelle dualité ange/diable mais qui est très vite un truc rarement drôle car trop redondant et soulignant des choses évidentes. En plus de madame barbe il semble que la réalisatrice ait encore voulu préciser les choses avec en prime une voix Off pour rajouter les pensées de Jeanne sur des trucs tout aussi banals ou insipides. Bref, le "mauvais" génie de la femme à barbe ou la voix Off, il aurait fallu choisir. Heureusement on aime Blanche Gardin qui assure sans en faire trop mais elle est dans une histoire un peu vaine où l'introspection manque sur le fond de corps et de coeur. C'est dommage car il y a de l'idée, mais les trucs et astuces pour un semblant d'originalité et de créativité semblent surtout des artifices sur lesquels on reste trop en retrait. Site : Selenie
Truculence et réalité de la honte dans la tête d'une femme : honte d'être pauvre, dépressive, ratée, indésirable, d'avoir couché avec quelqu'un, de ne pas avoir su mieux faire avec sa mère, de ne pas réussir à faire quelque chose de sa journée. Mais aussi comment retrouver le goût de la vie et accepter les particularités de chacun. Feel-good movie à la française particulièrement réussi.
Des acteurs principaux pour qui semblent avoir été écrits chaque scène à la virgule prêt. Dont acte, cela fonctionne rigoureusement. Je suis curieux les voir dans un registre rigoureusement différent. La partie dessin a fini par me lasser, vers je voulais être dans l'histoire moins dans la pensée.
quelques passages comiques mais les animations sensées esprimer les pensées de l'héroine sont lourdes et limite puériles cela n'apporte rien, finalement film sans relief et trop peu de folie dans les rencontres Blanche Gardin et laurent Laffite