Merveilleux film de Céline Devaux qui traite du deuil et de la dépression. Blanche Gardin est bluffante dans ce rôle et m a énormément émue, Laurent Laffitte est un gentil-fou qu on apprend à adorer tout au long du film. La voix off est assez présente en début de film, j avais peur que ça soit un peu lourd mais on s'y habitue assez rapidement. Merci pour ce beau moment !
Des moments marrants , des sorties et des situations farfelues sympa mais tout ca pour ca ? petit budget petit scenario , petits decors, très très étriqués tout ca .... Mais les acteurs sont uniques
Très joli film, à la fois simple et subtil. Excellente interprétation des acteurs, réalisation réussie, un soupçon d'originalité avec les passages en animation. Un équilibre réussi entre esthétique, humour et émotions. J'ai aussi aimé la manière dont la ville de Lisbonne était filmée, sans apprêts, sans clichés.
Même si c’est son 1er long métrage, Céline Devaux n’est pas une inconnue, puisque cette spécialiste de l’animation a déjà récolté une récompense à la Mostra, le César 2016 de la catégorie et un grand prix au festival de Clermont. Et heureusement pour nous, elle n’a pas oublié ses premières amours dans cette tragicomédie de 95 minutes. Pour moi, ça sauve le film. Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant. Un film hybride, un peu étrange, assurément bancal, à la fois attachant et agaçant. Mes impressions aussi sont hybrides. Ce film nous parle à la fois d’expatriation et d’inquiétude individuelle. Mais centrer un film sur un personnage aussi désagréable est une gageure. Est-elle tenue ? Je vous laisse juge. Personnellement, cette héroïne m’a profondément agacé et donc mis très mal à l’aise. Elle boude, elle râle, elle bougonne, sourit quand elle se brûle… bref la fille qu’on n’a pas du tout envie d’avoir comme copine. Quant aux personnages masculins, ils sont bien fadasses. Heureusement, je le répète, il y a la partie animation qui met en scène un petit fantôme chevelu qui harcèle l'héroïne toute la journée comme une sorte de mauvaise conscience, de représentation de la honte. Ses apparitions fréquentes sont les seuls vrais bons moments du film avec la musique de Flavien Berger, mélangée à des sons de la vraie vie : des bruits de moteur, des bruits aquatiques, des bruits de rue… un orchestre de sons réels et inventés. Une comédie sur l’échec personnel, professionnel, sentimental, financier + le deuil de la mère… Ah oui, on n’a pas lésiné sur les moyens ! Quant à la conclusion… mon dieu, quelle banalité ! Blanche Gardin, pour son 1er grand rôle, fait du Gardin. D’aucuns parlent de sobriété, moi, je qualifierai plutôt son jeu de lointain, froid, désincarné. A force de jouer les personnages antipathiques, elle le devient. Comme je l’ai dit plus haut, les 3 hommes qui tournent autour de Jeanne sont dans le genre falot même campés par Laurent Lafitte, Maxence Tual et Nuno Lopes. Mais que dire des apparitions de Marthe Keller aussi fugaces qu’inutiles ? Une comédie psy dépressive, mais on est loin de Woody Allen. 95 minutes des problèmes d’une quarantenaire névrosée, c’est long.
Jubilatoire (jeu des acteurs, humour, photo), original (par les animations), avec de ci de là des messages bien sentis sur notre société : du pur bonheur pour moi !
J'ai passé un excellent moment. Le personnage de Laurent Laffite et la petite voix intérieure m'ont beaucoup fait rire. C'est un film divertissant et pas du tout dramatique.
Difficile de s'intéresser au sujet (s'il y en a un) car l'ensemble est insipide et ne nous épargne pas des personnages, des comportements et une idéologie de bobos déprimés ou amoraux . Si l'on ajoute une mise en scène très didactique, la séance tourne à l'épreuve et aucun poncif ne nous est épargné...
Peut-être des maladresses et des longueurs, mais c'est un plaisir de voir Blanche Gardin et Laurent Lafitte dans des dialogues ciselés et la voix interieure en dessin animé où beaucoup de femmes se reconnaitront. Et puis l'amour subtil à peine suggéré est bouleversant, sans démonstrations gluantes comme dans "Les enfants des autres"
Tout le monde aime Jeanne...puis tout à coup (dans l'eau) plus personne ne l'aime. Excepté peut-être cet ancien camarade farfelu rencontré à Lisbonne où elle vend la maison de sa défunte mère. Une comédie douce amère avec une Blanche Gardin dans un registre qu'on lui connait déjà, celui de l'humour dépressif. La réalisatrice est également illustratrice, tant mieux pour elle, mais de nous imposer la présence de ses personnages laids et vociférants est une fausse bonne idée particulièrement horripilante.
Ai vu "Tout le monde aime Jeanne" film de Céline Devaux. Film et scénario foutraque, une succession de petites scènettes qui ont du mal à s'enchainer et qui sont constamment interrompues par des commentaires puérils sous forme de dessin-animé. La forme est laborieuse, répétitive, systématique et le fond anodin. Jeanne est en pleine dépression, échec professionnel, célibataire et sa mère vient de mourir. Jeanne va à Lisbonne vendre l'appartement de cette dernière pour espérer éponger ses dettes et y retrouve par hasard un ami d'enfance (dont elle n'a aucun souvenir) pot de colle et pénible. Cinématographiquement c'est très très rudimentaire, un enchainement de plans fixes au cadrage non soigné, 3 travellings qui se battent en duel et qui ne racontent rien. Photographie proche du téléfilm. Dialogues qui se veulent drôles mais trop potaches donc souvent consternants. Blanche Gardin joue Jeanne avec conviction mais l'apparition en permanence de sa mauvaise conscience, personnage d'animation à la voix off irritante est vite insupportable, et empêche l'actrice de se prêter à un jeu tout en nuance. Laurent Lafitte meilleur acteur au théâtre qu'au cinéma où souvent il se contente d'un service minimum, est ici une fois de plus transparent et l'alchimie entre les deux comédiens évidente sur le papier ne prend pas sur l'écran. Il est honteux de faire venir l'immense Marthe Keller pour 3 apparitions muettes dont une de dos où on la voit faire cuire des spaghetti. Un film de cinéma raté, un roman graphique avorté, un roman radiophonique qui s'ignore. Un vrai mauvais moment de non cinéma.
A voir absolument ! Blanche pour son premier film Joue avec beaucoup de sensibilité et Laurent toujours excellent.On trouvé dans ce film un humour décalé mais pas imbeciile
Derrière une apparente légèreté et des touches d'humour c'est un film profondément triste qui traite de la solitude des cœurs trop tendres, qui montre la difficulté de l'oublie dans le deuil et comment deux fragilités peuvent se trouver ... malgré tout on sourit. Les personnages sont touchants voire naïfs et leurs regards sur les moments de leurs existences donnent des notes de gaité de loufoquerie mais jamais dans l'excès. Le duo Blanche Gardin et Laurent Lafitte marche bien. Peu de bavardages en fait, dialogues discrets et pourtant une voix ne cesse de nous interpeller : drôle et perturbante. Ses interventions remettent en question les choix de l'héroïne avec dérision. Cet aspect animation rythme le film agréablement. J'ai bien plus aimé que je ne le pensai. Il y a tant de délicatesse et de pudeur.