Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
margareth guerin
5 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 14 septembre 2022
J'y suis allé car j'aime bien Blanche Gardin mais qu'elle déception. Le film est nul , inconsistant , aucune scène comique , aucune scène d'action ou de sexe et des nombreux passages d'animation insipides.
J'ai adoré ce film... beaucoup s'y reconnaîtront. Il touche à des termes universels : la nevrose, la transmission, la culpabilité, l'ecoanxiete, la vulnérabilité, la dépression. Film tendre, long et lent, témoin des problématiques de son époque. Il contient ce qu'il faut d'humour.
Un bon film, qui décrit le cheminement d'une femme passant par une phase dépressive pour des raisons professionnelles et familiales. L'ensemble tient sur les qualités de jeu de Blanche Gardin et de Laurent Lafitte. Ce dernier dispose d'un métier théâtral efficace et convaincant, Et Blanche Gardin, justement rigidifiée, et soutenue par sa voix off et des dessins d'animation, s'en tire très bien. Quelques détails de Lisbonne en prime, c'est tout à fait agréable.
Une excellente surprise que cette histoire spirituelle, espiègle, mélancolique et douce-amère. On oscille entre le rire et la nostalgie. Les facéties de Laffite sont excellentes. La petite voix intérieure d'une grande finesse et la fin doucereuse mais charmante. Très bien
En commençant par des courts-métrages d’animation (Vie et mort de l'Illustre Grigori Efimovitch Raspoutine, Le repas dominical), Céline Devaux s'est rapidement fait remarquer pour que son « Gros Chagrin » puisse triompher à Venise. La cinéaste prolonge ainsi cette exploration du jeu d’acteurs, en le mêlant aux techniques d’animation artisanales, dont elle sait varier les formes, afin d’appuyer son discours. Elle nous emporte alors avec un récit d'une justesse mélodieuse, où l'héroïne se bat constamment avec sa conscience ou son for intérieur. « Tempura » l'avait récemment caractérisé dans une ivresse plus inclusive, dans le sens où elle se superpose directement au champ de vision de son personnage amoureux. Ici, la narration emprunte les mêmes procédés que ses courts, en laissant tout le cadre à une manifestation à la chevelure lisse.
Découvrons-en un peu plus sur Jeanne (Blanche Gardin), idéalisée par sa silhouette et un taux de réussite qu'on lui attribue un peu trop tôt. Son plongeon ne sera que plus long. Le projet Nausicaa qu'elle porte pour l'environnement aquatique finit par sombrer au fond de la mer, ne laissant à la surface que des dettes à en perdre la raison. Mais il ne s'agit pas là d'une moralité, décortiquée dans un exercice stylistique aléatoire. Bien au contraire, la mise en forme des pensées vient embrasser un état de dépression, qui revient à chaque houle qui peut l'empêcher de trouver une issue. La femme modèle de l'année n'est pourtant pas si intouchable que cela et c'est dans un inconfort permanent qu'elle résiste à des pulsions similaires que Maupassant pu traverser dans ses dernières années. Le décès de sa mère ramène donc Jeanne à redécouvrir le quartier de Lisbonne qui l'a vu naître et s'enfuir avec son frère Simon (Maxence Tual), laissant ainsi leur unique parent dans l'attente d'un contact et d'un amour qui n'a sans doute pas été réciproque.
Ce que Devaux touche avec son animation acrylique et au feutre, c'est bien une sensibilité comme on en voit peu dans le paysage qui a tendance à choisir le pessimisme comme facilité. Un peu d'espoir et de déboires peut également conclure sur cette phase rocambolesque, où la confusion règne et où les émotions deviennent hors de contrôle. La cinéaste maintient toujours cette lueur au fond de Jeanne, qui bouillonne derrière son avatar fantomatique et c'est ce qui réussit à la compréhension de l'œuvre, qui ne manque ni d'humour, ni d'humanité. En scanner les individus qu’elle rencontre, elle finit par tomber sur Jean (Laurent Lafitte), Kleptomane à midi et baragouineur la seconde qui suit. Il dégage une liberté sans complexe, chose que l’ancien amant Victor (Nuno Lopes) n’est pas disposé à épouser. Le dédale mental n’en est que plus saturé par des invitations à boire ou à se revoir, entre les traumatismes des enjeux climatiques et la nécessité de correspondre à un modèle taillé pour briller en société.
La femme moderne s’illustre donc ainsi, parfois dépressive et souvent enfermée dans une carapace d’une neutralité attristante. Mais comme on aime le rappeler, « Tout le monde aime Jeanne » et tout le monde défile dans un rythme soutenu, mais efficace, brisant peu à peu cette dépendance au recul et à la fantaisie. L’héroïne file lentement vers la réalité qui l’effraie tant. Si elle n’y arrive pas seule, elle pourra toujours trouver une personne pour l’accompagner, jusqu'à ce qu'elle puisse enfin déambuler paisiblement.
J'ai vu ce film en avant-première le 28 août 2022. Je m'attendais à une comédie excentrique, enlevée, d'après la bande-annonce. Il s'agit en fait de la chronique d'une dépression. Blanche Gardin joue bien la dépressive. Les quelques moments sympathiques avec son ami, bien joué aussi par Laurent Lafitte, sont malheureusement dans la bande annonce. Il ne se passe rien. Je me suis terriblement ennuyé et je me suis demandé ce que la réalisatrice voulait faire, voulait dire. Le film s'est terminé et je n'ai toujours pas compris. Il me semble que les acteurs, talentueux, ne savaient pas où ils allaient non plus. On ne peut pas vraiment s'attacher aux personnages. On n'apprend rien. C'est une tranche de vie ni plus ni moins. Ma propre vie aurait été plus palpitante si je n'étais pas allé m'enterrer dans la salle de cinéma... Du temps perdu...
Malgré une indéniable recherche d’originalité, le premier long-métrage de Céline Devaux, sorti en 2022, demeure bien laborieux. Cette comédie, bien plus dramatique que comique, aborde le sujet de la dépression avec une forme de poésie marquée par de nombreuses petites séquences d’animation venant justifier les pensées sombres de l’héroïne. Malheureusement, l’indigence du scénario et l’absence de rythme entraînent une certaine somnolence. La présence de Blanche Gardin et Laurent Lafitte permet de soutirer quelques sourires mais cela est insuffisant. Bref, en dépit de belles intentions, cela reste un film bien fade.
Dommage que l'on ne puisse pas mettre moins que ça. Je m'attendais à rire du début à la fin du film et au fait c'est vraiment un fiasco ce film... absolument à éviter à tout prix ! D'un ennuyeux mortel !
J'ai détesté ce film J'ai trouvé les acteurs sans intérêts pour leur rôle Les dessins je n'ai pas adhéré du temps J'ai trouvé ça pénible Et l'histoire... Et bien pour moi il n'y a pas d'histoire
Mais quel plaisir de voir une comédie très actuelle et globalement plutôt fine ! Le point de vue "côté femme" est souligné par une voix off et des petits dessins animés figurant la conscience de l'héroïne, subtils et toujours drôles. Quelques scènes manquent peut-être un peu de légèreté (dans l'avion ou pendant la visite de la femme agent immobilier) mais l'émotion pointe quand il faut et on sourit de bon cœur tout au long du film. Les acteurs sont très bien et jouent une partition pleine d'humour et de délicatesse. Nous avons passé un excellent moment !
Un humour piquant, moderne et bien placé sur fond de tragédie : Tout le monde aime Jeanne ne laisse pas indifférent. Bien plus intéressant que ce que laissait transparaître la bande-annonce.
C'est un film burlesque qui s'inscrit dans le filon qu'a trouvé il y a 11 ans la réalisatrice avec sa vidéo d'animation de sortie de l'ENSAD : "How to make a hysterically funny video on a very sad music" (= comment faire un vidéo désopilante sur une musique très triste"). Cela marche !
Une partie de la salle riait de bon coeur ! De quoi et de qui riait-on ? De nous bien sûr ! Qui n'a pas eu (ou n'a pas) une petite voix intérieure qui commente de façon critique ce qu'on fait ou veut faire ou ce que fait ou ne fait pas autrui ? C'est par ailleurs très bien joué. On est emporté par le jeu des acteurs.
La réalisatrice ne se cache pas (selon moi), elle montre sa vulnérabilité et cela peut avoir une vertu presque thérapeutique sur le spectateur. Ce film est à saluer pour son humanité.
Film doux amer taillé pour Blanche Gardin en dépressive rigolote. Après avoir tutoyé la notoriété pour un appareillage destiné à récupérer des déchets plastique dans les océans qui n’a pas fonctionné, elle doit aller vider l’appartement lisboète de sa mère qui vient de se suicider. Le tragique léger vire au comique loufoque. Le ton est original et le schéma narratif dynamisé par des animations qui mettent à distance les dilemmes de la quadragénaire. L’humour peut aider dans une nécessaire thérapie, même si le choix de Laurent Lafitte, cleptomane fantasque, ne promet pas des lendemains forcément enchanteurs.
Le problème c'est que Jeanne n'est pas très aimable... mais pas détestable non plus. Un film qui avance lentement pour finalement ne pas raconter grand chose. L'idée forte du film (voix Off illustration) s'épuise un peu vite et l'histoire tourne un peu en rond. Un court métrage poétique et inventif mais trop long.