Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DRI75
12 abonnés
119 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 2 octobre 2022
On finit par s’ennuyer, le scénario ne porte rien, trop de scènes filmées dans l’obscurité, il n’y a pas de relief. L’ambiguïté récurrente des gens qui veulent l’aider, son compagnon, les membres de l’association, les autres… fait que ça traîne et qu’il ne se passe rien… Ajout de passages et situations inutiles juste pour faire le timing commercial.
Le cinéma français s’est très vite penché sur l’une des plus grosses tragédies modernes que le pays a connues, en l’occurrence les attentats du 13 novembre 2015. Certains crieront à l’infamie de faire du divertissement sur un évènement tel que celui-là mais ce serait, encore une fois, un débat stérile. Que ceux qui se sentent offusqués n’y aillent pas. Point. Mais vu le succès de « Novembre » et de ce « Revoir Paris », il n’y pas de doute : le public a envie de se replonger dedans, peu importe la raison. Et ces deux films, sortis à un mois d’intervalle, semblent être les deux faces d’une même pièce et développe une forme de complémentarité intéressante. Le premier nous mettait en lieu et place de la lutte anti-terroriste le jour J et les suivants, Cédric Jimenez mettant en branle un thriller carré et bourrin, parfois un peu trop énergique et étourdissant tandis qu’Alice Winocour choisit la douceur et traite de l’après pour les victimes. Et la manière dont elle met en scène l’attentat (ici la partie dans l’une de brasseries parisiennes avant le Bataclan) est d’une pudeur et d’une force indéniable et remarquable. Sans voyeurisme, juste nous faire ressentir le choc et la tension mais grâce à un hors champ respectueux qui force justement le respect et évite tout voyeurisme ou violence complaisante pour choquer. Puis vient le moment de s’attacher à toutes ces personnes qui ont survécu et qui vivent avec ce double fardeau : celui d’être encore là et celui de devoir se reconstruire malgré les horreurs vécues durant ces quelques heures. « Revoir Paris » s’attache donc tout autant au processus de devoir reprendre goût à la vie, du devoir de mémoire mais aussi de la difficulté parfois à recoller les morceaux. Dans le rôle principal, Virginie Efira confirme encore et encore à quel point c’est l’une des plus grandes actrices françaises du moment. Elle nous bouleverse et prend ce rôle pas facile à bras le corps, un rôle qui pourrait lui valoir enfin un César. Plus que mérité!
Le script a l’intelligence de se focaliser sur plusieurs personnages et donc différents cas par le biais d’une association d’aide aux victimes qui ont survécu. On apprend l’existence de tous ces forums d’entraide et on voit un panel de personnes amochées physiquement ou moralement à vie. « Revoir Paris » nous permet de mieux comprendre, de rendre hommage aussi l’air de rien à toutes ces personnes que l’on pourrait qualifier de miraculées et le brouillard dans lequel elles ont pu se trouver. En cela, le long-métrage est instructif et très documenté. La mise en scène de Winocour est discrète mais au plus près de la psychologie des personnages. On voit également les dommages qu’une telle expérience a pu avoir sur la vie privée de ces gens à travers le couple qui se fissure parce que l’autre ne peut pas comprendre (Grégoire Colin) et le rapprochement avec celui qui était là en même temps et qui peut donc se mettre à la place (Benoit Magimel). Les images finales lorsque la quête de Mia s’achève et qu’elle retrouve une personne présente à ses côtés sont magnifiques. Elles nous déchirent, nous bouleversent et nous marquent durablement. C’est beau, c’est simple, c’est fort et cela nous donne espoir en la vie. Dommage que durant la seconde partie, le film patine un peu entre redondances et quelques longueurs mais cela reste vraiment anodin comparé à la puissance dramatique et à la justesse de ce film.
Plus de critiques cinéma sur page Facebook Ciné Ma Passion.
Les acteurs font leur job à la perfection. Pourtant hormis la scène de l'attentat et la dernière scène, on éprouve trop peu d'émotion. Les reportages télévisés, les témoignages dans la presse des victimes et de leurs proches sont malheureusement beaucoup plus poignants et révoltants. Et sans avoir besoin de filmer les cicatrices. Sur le sujet des attentats, la réalité dépasse la fiction. On aimerait que ce ne soit qu'un scénario de cinéma. Or ce n'est pas le cas. Pour ce qui est de voir Paris autrement, on attend moins de démonstration et davantage de conviction. Le spectateur a suffisamment d'imagination pour se dispenser des explications bavardes et infantilisantes données dans les répliques ou la voix off . On n'est pas à l'école!
Pour son quatrième long-métrage, Alice Winocour revient sur les attentats de Paris du 13 novembre 2015. Néanmoins, la réalisatrice s’attache uniquement à retracer le difficile travail de reconstruction mentale des victimes de ce drame. A travers le parcours de quelques survivants, le récit montre l’impact du choc post-traumatique sur leurs relations affectives quotidiennes. Virginie Efira (César de la meilleure actrice en 2023 pour son rôle) et Benoît Magimel livrent une prestation convaincante, évitant les excès de pathos et rendant le récit totalement crédible. Bref, une étude psychologique émouvante très certainement révélatrice de déchirure vécue.
Alice Winocour passe totalement à côté de son sujet. Et même, elle le dessert.
Quitte à faire un film sur la reconstitution du souvenir, autant ne pas nous montrer d’entrée de jeu la scène à reconstituer.
C’est très mal écrit, le récit et les dialogues. Et on a cette infinité de petits détails qui empêchent le spectateur d’y croire : la présence du covid EN 2015. Dans le bus, "Monsieur est-ce que vous pourriez ouvrir la porte s’il vous plaît ?". Les parisiens n’ont jamais été plus polis que "LA PORTE !". La manière dont elle gare sa moto…
Benoît Magimel et Grégoire Colin se ressemblent physiquement.
Le personnage de Virginie Efira n’a pas d’autre trait de caractère que d’être témoin d’un attentat.
Novembre 2015, Paris est frappé par une vague d'attentats sans précédent. Mia se trouve dans l'un des restaurants attaqués ce soir là. Trois mois ont passé, Mia revient sur le lieu de cette atrocité pour tenter de comprendre, de se souvenir, et surtout de tourner la page pour enfin recommencer à vivre... Filmé avec énormément de précautions et de pudeur, ce drame évoque bien sûr les attaques terroristes de 2015, mais sans jamais les montrer (sauf sur une courte séquence). Le fil conducteur est ici centré sur les victimes, pas du tout sur les assassins. La quête du personnage central, superbement interprété par Virginie Efira, est en fait une recherche de la vérité sur ce qu'il s'est réellement déroulé cette soirée là. La réalisatrice Alice Winocour nous propose une oeuvre tout en délicatesse et en retenue (ce qui est louable afin d'éviter de tomber dans le pathos), mais j'aurais tellement aimé être plus ému et plus touché face à ce choc épouvantable vécu par toutes ces victimes. Quelques séquences restent cependant bouleversantes, mais la copie finale est décidément trop sage et trop timide au regard de l'horreur absolue de cette nuit parisienne. Un film indispensable et plutôt bon pour ne jamais oublier. Site CINEMADOURG.free.fr
Le sujet fort ne fait pas forcément un film fort. La reconstruction du personnage se fait dans un univers éthéré, Mia plane de rencontre en rencontre dans un climat de douce souffrance, les autres personnages hantent et effleurent certains sujets dans ce film élude il me semble beaucoup de traumatismes et de douleur. Reste l'intéressant travail qui a été mené pour reconstituer le contexte de la vie des victimes.
bonsoir , j en sors ....ce qui me vient a l esprit c est que le realisaeur et le duo Magimel -EFFIRA ont reussi a transcender l horreur . c est Juste , jamais pleurnichard , rempli de resilience devant l inconcevable , et remplit d amour de l autre quel qu il soit . tres beau film qui reste en memoire je pense . le retour de Magimel , mais pourquoi ne joue t il pas davantage !?
Je n'ai pas du tout accrocher à cette recherche de vérité de la protagoniste jouée par une bonne, comme d'habitude, Virginie Effira. Beaucoup trop de longueurs, de silences. Je ne suis pas du tout rentrée en empathie avec elle. J'attend avec impatience le film Novembre, qui sort dans un mois, sur les attentas du 13 novembre ou celui sur Simone Veil. Ceux la, je le sais, vont m'émouvoir, je le sais déjà !
Sur un sujet casse-gueule qui aurait pu conduire au pire pathos, Alice Winocour réalise une œuvre puissante, dont la force émotionnelle est combinée à un montage subtil. Virginie Efira, parfaite, est favorite pour le César de la meilleure actrice. Du grand art.
Super film qui donne un autre regard sur les attentats & l’humanité Il rentre dans le classement de mes films préféré ! Le jeu des acteurs & les images sont remarquables A voir absolument !
Un excellent film. "Revoir Paris" est une œuvre remplie de poésie et d'humanité. Virginie EFIRA est magistrale et touchante. La réalisation est nickel et sert le récit. J'ai surtout remarqué le très important travail au niveau du son, qui marque vraiment les scènes clés du film et sert de transition (de façon même parfois brutale). Une très belle œuvre que je vous conseille.
Jusqu'ici j’ai aimé tous les films d’Alice Winocour (avec un petit bémol pour Augustine). La bande-annonce était alléchante, le sujet fort et Virginie Efira en tête d’affiche. D’entrée on est mis dans le bain avec une scène de tuerie qui nous choque et nous cloue au siège. Le reste sera plus calme et on assiste à l’enquête du personnage dans sa propre mémoire pour un retour à la vie bien difficile. Le tout est écrit (sans pathos aucun) et mis en scène avec infini tact, sensibilité et délicatesse. L’émotion nous gagne progressivement pour monter crescendo jusqu’au dénouement. Virginie Efira porte le film, comme à son habitude, avec tout son talent et son charisme, tout en restant très sobre. Benoit Magimel (plus un second rôle) et Grégoire Colin (vu dans le récent Avec amour et acharnement). On en ressort bouleversé. Une fois de plus Alice Winocour réussit son coup et nous offre un film aussi magnifique et subtil que dur et émouvant, tout en retenue. Un très beau film sur l’espoir et la résilience, un des plus beaux de l’année.
Jeu d'acteur de Virginie Effira sauve un peu le film, beaucoup d'émotions, mais le film reste quand même très lent . Un scénario avec une bonne idée mais je trouve qu'il n'a pas été approfondi dans le sens où des scènes aurais du écourter comme d'autre ou on aurais aimer avoir un peu plus de détail.