Avis sur The White Fortress

Faruk est un jeune homme d'une cité pauvre qui vit avec sa grand-mère et qui essaie de gagner un peu d'argent en aidant son oncle à récupérer des métaux à vendre à la casse et en conduisant des prostitués à des rendez-vous. Des filles, et notamment Minela, qui essaient de s'en sortir en acceptant de faire et de subir certaines choses. Igor Drljaca dresse donc le portrait d'une jeunesse précaire qui est confrontée à une dure réalité et qui est tentée de fermer les yeux sur la provenance de l'argent, car il faut absolument en gagner pour sortir de cette galère. On retrouve les codes d'un film sur le passage à l’âge adulte avec également un côté thriller pour toutes les magouilles dans lesquelles Faruk trempe. Au milieu de ça, il y a aussi une romance entre deux personnes de classes sociales différentes, ce qui place Faruk face à un dilemme moral et sentimental. Si l'on a déjà vu ce genre d'histoire dans différents pays similaires à la Bosnie, celle-ci manque d'un peu de tout comme de tension ou encore d'alchimie entre les personnages. Il y a peut-être trop de choses et le film ne sait pas ce qu'il veut être ou ce qu'il veut dire. Il n'y a rien de touchant ou de spécial dans ce récit qui est finalement très quelconque.