La Croisière ne s'amuse pas ! Un médiocre chefaillon passe sur ses sous-fifres ses lachetés conjugales, monnaies courantes. Son commandant, d'une couardise confondante, laisse passer les abus de pouvoirs du médiocre frustré par facilité. Des minus compulsifs réunis entre mecs.
Le psychothérapeute de service est aussi lumineux qu'une bougie consummée, le minimum pour un job qui consiste à rassurer les psychos quelque chose afin que les séances durent le plus longtemps possible.
Je lis une critique plus avant prétendant que : "mais la charmante Sidse Babett Knudsen", je ne vois pas ce que charmante à avoir avoir le métier d'actrice? Passons ! En revanche cette personne n'a jamais connu une femme cogneuse qui, comme le mec cogneur, est une vraie furie, c'est effrayant de sur jeu sinon où serait le problème? C'est pas juste une petite engueulade de minables qui se font peur, c'est de la violance pure.
Décidément Estonius transfère ses propres clichetons boboïstes sur ce film. Il ne s'agit pas de deux loubards, il est question de deux débiles, ça n'a rien à voir...et ces derniers justement sont tout à fait crédibles, il faut sortir un peu.
Ce film est fort bien interprété, l'histoire est juste, lamentable comme toutes ces histoires lamentables mais très bien vue, jusqu'à l'insupportable, la lacheté ordinaire fait peur aux gens ordinaires, le fumeux effets miroir qui lui aussi sert de prétexte.
Ce film à une puissance remarquable, il montre des impuissants qui se trouvfent toutes les meilleures excuses pour se dédouaner de leur couardise et elle aussi est minable que justifier à cogner un nullard de première, il lui faut ça pour dédouaner sa flemme chronique?
Heureusement nous sommes au cinéma, la fin, tout à fait improbable, nous embarque dans une espèce de féérie charmante comme pour s'excuser des réalitées antérieures du scénario.
Il faut savourer ce film qui n'est pas un cadeau, certains moments sont pénibles de réalisme brut.