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    All Eyes Off Me
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    13 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2023
    Un film en trois actes avec comme un passage de témoin entre les différentes parties. S'il y a toujours deux personnages qui se font face, il y en a toujours un qui est plus important que l'autre. On commence avec Danny, à une fête, qui est à la recherche de Max pour lui annoncer qu'elle est enceinte, ce qu'elle n'arrive pas à faire notamment parce qu'il lui confie qu'il est fou de sa copine Avishag. C'est cette dernière que l'on retrouvera aux côtés de Max dans une deuxième partie plus sulfureuse sur l'exploration des désirs et des fantasmes du couple qui s'ouvre l'un l'autre sur ce qu'ils aiment. Et c'est avec elle et un homme plus âgé que l'on se quitte. À travers des moments banals comme une promenade de chiens ou le visionnage de vidéos sur internet, et des moments plus intimes, Hadas Ben Aroya propose un triptyque sur la jeunesse israélienne. Les moments banals font office de remplissage tandis que le reste manque de profondeur et d'enjeux. À part Avishag, qui passe de la fermeté à la douceur, que j'ai trouvé attachante, les autres sont sous-exploités ou disparaissent comme par magie. Au final, un film moyen qui se laisse regarder.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Ce film raconte une génération jeune et libérée qui explore la sexualité et l’intimité sans limite. C’est déroutant, tendre parfois, excitant aussi. Ce long métrage signé Hadas Ben Aroya est une réussite de réalisation avec une photographie exceptionnelle.
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    13 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2022
    Je ne sais pas si je suis trop bête ou quoi mais je n'ai rien compris à ce film. Les questionnements et tâtonnements sexuels de ces jeunes adultes ne sont pas très bien amenés. On comprend que la différence principale entre eux est celle de l'engagement émotionnel ; lui est amoureux, elle non. Mais je n'ai pas compris le lien qui pouvait être fait entre le désir qu'a Avishag d'une relation sexuelle violente et ensuite son désir pour une personne âgée. Est-ce qu'il s'agit simplement du désir comme tonneau percé ? Une fois qu'on a ce que l'on veut on cherche autre chose ? Ou a-t-elle quelque chose qui la guide ? Que cherche-t-elle ? Elle est caractérisée par un tel manque de communication, que l'on a aucun moyen de trouver les réponses. Elle ne parle pas. On comprend vaguement ce qu'elle peut ressentir mais uniquement en projetant nos conclusions à nous sur elle, et pas les siennes, ce qui est un problème pour comprendre l'autre globalement. En tous cas ce film est sûrement très bien mais c'est pas éclatant d'aller voir ça. C'est longuet, et je n'ai pas trouvé de discours en sous-texte particulièrement riche. Je suis sûrement passée complètement à côté. C'est dommage.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Je comprends pas qu’un film aussi insipide (au sens de sans grand intérêt) que « All Eyes Off Me » de la jeune réalisatrice israélienne Hadas Ben Aroya fascine autant la critique…Elle s’était fait connaitre en 2018 par un premier film « People That Are not me » drame sur les errances sexuelles d'une jeune femme à la suite d'une brutale rupture avec un garçon et déjà un film qui se caractérisait par son impudeur, son égotisme, qui a fait de cette trentenaire, la porte drapeau d’une génération en mal d’identité…Son nouveau film confirme et renchérit sur tous les plans… Dans une première partie, une fille trop maquillée, aux épaules de déménageur, Danny, pousse la porte d'une soirée. Des jeunes gens dansent, se roulent des pelles et des pétards. C’est le début de « All Eyes Off Me », dans les lumières colorées et une musique assourdissante. Danny cherche Max. Elle veut lui dire qu'elle est enceinte…. Auparavant nous l’avons vu se confier à des amies, sur la meilleure façon d’avorter… Mais Danny n'est pas le personnage principal de cette histoire. Max non plus. Il ne s'intéresse plus à Danny car il est amoureux d'Avishag, l'héroïne de ce film….Dans une seconde partie, Avishag couche avec Max. Elle veut qu'il l'étrangle, la gifle, l'épuise …les propos sont crus, les dialogues sans tabous…Il l'aime et elle ne le voit pas ou ne veut pas le voir. Hadas Ben Aroya filme cette dérive sentimentale avec une distance presque glaciale. Les scènes de sexe sont à la fois longues, explicites et désincarnées d'émotions. . On se demande même si certaines scènes sont réellement simulées tant la réalisatrice filme au plus près des corps ... A ces corps ne manque que l'amour…La journée, Avishag gagne sa vie en promenant des chiens dans une ville qu'on imagine être Tel-Aviv…Parmi ses clients, elle fait la connaissance de Dror, un homme plus âgé, rondouillard et solitaire. Inexplicablement, elle est attirée par lui de façon très différente. Soudain, jaillit dans sa vie quelque chose de tendre et c’est sur ces moments de tendresse que se termine le film…Jusqu’alors le spectateur a été mis dans une position de voyeurisme comme devant ces interminables embrassades ponctuées par des bruits de succion …c’est un film dépourvu de pudeur qui finit par provoquer un certain malaise…heureusement il est court (1h30) ,…même si la réalisatrice n'hésite pas à étirer son action et la durée de ses plans pour coller au rythme de ses personnages… longs plans caméra à l’épaule, scènes de sexualité débridée, musique pop israélienne, personnages incertains …Et aussi certaines scènes de remplissage autour du smartphone d'Avishag (visionnage de film ou d'émissions TV) qui n'apportent rien à l'histoire...Cela se veut l’ambitieux portrait d’une génération qui se cherche...Désespérant !! C’est un film pour le moins clivant et pas toujours convaincant, fascinant pour certains, agaçant pour d’autres…dont je suis !!!
    jomusset
    jomusset

    113 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2022
    Le film parle de sexualité avec audace. Un coming of age intime et générationnel, en 3 chapitres qui apportent à chaque fois une nouvelle surprise inattendue, liés par le visage de l'actrice Elisheva Weil. Sublime.
    Laurelenn Hildebrand
    Laurelenn Hildebrand

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Incroyable film d'une puissance rare ! La réalisatrice montre avec émotions le portrait d'une jeunesse en feu, qui s'essaie à des fantasmes sulfureux. Bref, un incontournable dans le genre.
    marcdahan
    marcdahan

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Un film d'auteur sur une jeunesse désabusée postmoderne. La société israélienne étant au front des contradictions de la société moderne de part sa position sur l'échiquier mondial.
    Jean Michel V.
    Jean Michel V.

    10 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2022
    fin délicat, portrait d'une jeune génération de femmes qui explorent la vie. excellente actrice. inattendu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Etrange objet que ce film en 3 tableaux. Dans le premier, l’héroïne enceinte apprend – et nous aussi, même si l’on n’a rien demandé -, en conversant lors d’une fête avec l’une de ses congénères déjà passée par ces épreuves, le détail des divers procédés d’avortement. Vous n’ignorerez plus rien, après cette séquence, des désagréments de la pilule abortive et du curetage mécanique. On doit supposer l’héroïne bisexuelle car on la voit, au cours de cette fête, échanger de longs baisers langoureux avec l’une de ses amoureuses. Il est probable si elle souhaite, comme elle le prétend, se faire avorter, que la fécondation n’était pas désirée et qu’elle résulte donc d’une copulation traditionnelle avec un donneur sur pattes, d’où la bisexualité supposée de l’impétrante ! Je me demande si Sherlock Holmes, peu porté sur les affaires de sexe, aurait réussi à tirer cette conclusion.

    Dans le deuxième tableau, le plus long, la réalisatrice s’attarde sur ce qui a mis le feu aux poudres du premier tableau, à savoir la copulation. La question des genres est ici laissée de côté, la séquence mettant simplement en scène un homme et une femme, tous deux jeunes et beaux. Elle ne sait pas trop pourquoi, nous non plus, mais elle assure être amoureuse folle de lui. Et donc, appâté par la rumeur à propos de ce film, on se dit que l’on va avoir droit à quelques scènes de cul bien senties. D’autant que le premier – gros – plan de ce tableau est un long bouche à bouche langoureux entre les deux protagonistes, avec une sonorisation des échanges buccaux qui finit par nous donner un peu la nausée. Les scènes érotiques sont bien présentes, il y en a deux, mais là quelle déception ! Elles sont très mal filmées, de manière très pudique, en longs plans fixes, sans la moindre sensualité qui transparaît. La réalisatrice nous transforme en simples voyeurs insatisfaits. Elle aurait tout intérêt à prendre des leçons auprès de Kechiche, si elle veut persister à filmer ce genre de scènes. Au cours de ces expériences, l’héroïne se révèle adepte du masochisme, réclamant de son partenaire moult gifles et autres étranglements. Pourquoi pas après tout, à chacun ses plaisirs !

    Le troisième tableau, assez court, nous parle aussi d’amour mais là le partenaire a changé. Le jeune homme séduisant est remplacé par un sexagénaire chauve et ventru, vraiment très moche. La jeune femme est elle, toujours la même. Elle trouve le vieux gros très beau. Lui a l’air d’y croire. Nous ne savons si l’histoire d’amour ira à son terme, mais on se dit, en accord avec la réalisatrice, que la plaisanterie a assez duré et qu’il valait mieux couper là.

    Un film ni fait, ni à faire . Enfin si, il a été fait. Alors un film qu’on peut ne pas voir...
    Marielle_sade
    Marielle_sade

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Long métrage surprenant, captivant, beaucoup d'audaces et de culot dans le déroulé du film, très belle direction d'acteurs, interprétation d'Elisheva Weil, tout simplement magistrale ! Je suis restée dans le film longtemps après l'avoir visionné !
    75001tine
    75001tine

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juin 2022
    Mauvais, mauvais, mauvais... Des scènes de sexe à profusion, avec ou sans drogue, mais plutôt avec, une histoire sans intérêt et, surtout, un fin "en queue de poisson", comme on dit chez moi. Ce film n'a AUCUN intérêt !!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2022
    Avishag (Elisheva Weil) est une jeune Israélienne libérée. Elle entame une liaison avec Max dont l’ex petite amie, Danny, vient pourtant de tomber enceinte. Dogwalker en attendant mieux, Avishag s’occupe du chien de Dror, son voisin, et se sent attiré par lui.

    J’expliquais doctement à une amie que j’avais besoin qu’on me raconte une histoire, avec un début, un milieu, une fin, pour aimer un film. "All Eyes Off Me" est bizarrement construit en trois épisodes d’inégale longueur et n’a ni début, ni milieu, ni fin. J’ajoutais que rien ne m’irritait autant que les films qui créent une atmosphère, présentent des personnages, sans rien raconter. "All Eyes Off Me" ne raconte rien et n’a d’autre objet que de nous introduire aux contradictions intimes de son héroïne.

    "All Eyes Off Me" avait donc, sur le papier, tout pour me déplaire. Pourtant ce deuxième film d’une jeune réalisatrice israélienne, emblématique de la génération post-Oslo, lassée des querelles politiques qui ont enflammé ses aînés et d’une guerre sans nom et sans issue, m’a profondément bouleversé.
    Je ne suis pas suffisamment assuré de mon jugement pour affirmer que cet enthousiasme est objectif et pour conseiller les yeux fermés un film qui m’a touché mais auquel peut-être d’autres resteront insensibles.

    À quoi tient mon émotion ? Pas à la première séquence filmée dans une soirée festive où plusieurs jeunes femmes se confient les unes aux autres. L’une d’entre elle raconte, sans affect, l’avortement qu’elle a subie. On oscille entre la gêne et la sidération.
    C’est le personnage d’Avishag qui m’a touché, personnage secondaire du premier épisode qui devient le personnage principal des deux suivants. Sa relation avec Max pourrait être banale. Elle ne l’est pas. Ou plutôt elle l’est sans l’être. Comme deux amants qui se découvrent, ils explorent ensemble leur sexualité.

    "All Eyes Off Me", qui a étonnamment reçu de la commission de classification un visa tous publics alors qu’il montre sans fard de longues scènes de sexe non simulé, nous entraîne alors dans un territoire intime. Pas celui caricatural de "Neuf Semaines et Demie" ou "Cinquante nuances de gris" (pourquoi diable les pornos soft ont-ils un nombre dans leur titre ?!) mais celui très troublant de l’intimité ordinaire d’un couple. Avishag demande à son amant de lui faire mal, de la gifler, de la mordre, de lui cracher dans la bouche… Perversité malsaine ? Ou quête des limites dans un monde qui n’en a plus ?

    Cette longue scène de sexe entre Avishag et Max, qui aura provoqué chez les spectateurs qui n’y étaient pas préparés bien des raclements de gorge embarrassés, constitue le deuxième épisode du film. Max disparaît du troisième qui met en présence Avishag et Dror, son voisin, beaucoup plus âgé qu’elle. Compte tenu de la substance du deuxième, on appréhende le contenu de ce troisième épisode. Que se passera-t-il entre Avishag et Dror ? Comment s’exprimera la tension érotique qu’on sent naître ? On redoute le pire. Je vous laisse découvrir la scène qui clôt le film qui est peut-être l’une des plus étonnantes que j’aie jamais vue.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2022
    S'il est une qualité que l'on peut reconnaître à All Eyes off me, le deuxième long-métrage de la réalisatrice israélienne Hadas Ben Aroya, c'est le côté gracieux de sa mise en scène, alors que certaines scènes qui se déroulent sous nos yeux ont de quoi interpeller voire embarrasser. C'est que la cinéaste de 34 ans s'interroge sur sa génération, libérée et décomplexée, apte à vivre ses fantasmes et pousser loin les expérimentations, mais aussi peut-être incapable de ressentir des émotions à proprement parler, ou alors artificielles, devant une émission de téléréalité visionnée sur un iPhone, par exemple. Le film, parfois flottant (un verre de vin solitaire, les pieds dans une piscine), parfois frontal (les scènes de sexe), se conjugue au présent, au gré des envies plus ou moins exprimées d'une jeune femme qui sans être en crise semble parfois à la recherche de sa véritable identité. Ce côté irrésolu mais aventureux fait le charme d'un film divisé en 3 parties dont une ouverture, un peu bavarde, dans un groupe qui dresse une sorte de portrait de la jeunesse israélienne, dans ses contours un peu flous mais avec un style direct, sans tabous. All Eyes off me n'a pas peur de pousser les portes de l'intime et de montrer ce qui reste habituellement caché. Conséquence : le spectateur se retrouve par moment en position de voyeur et pas nécessairement heureux d'être là. Mais la réalisatrice, lorsqu'elle semble le plus proche de susciter le malaise, vers la fin du film, nous étonne encore et séduit avec une pudeur qui s'exprime par le silence et qui ressemble à une reconquête de l'équilibre.personnel de son personnage principal, voire à une inattendue épiphanie.
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