Un thriller noir d'une violence extrême ultra présente. Mais malgré le chaos, la puanteur des ordures (qu'on peut presque sentir), la misère humaine et l'honneur, c'est un très bon film.
"Limbo" est un film que j'ai trouvé pas mal. L'histoire est intéressante mais mal exploité à mon goût. L'intrigue prend des virages pas très convaincante et les personnages sont dans l'ensemble assez sympa. J'ai bien apprécié que le film soit en noir et blanc.
"Limbo" nous entraîne dans un voyage fascinant à travers les méandres de l'âme humaine. Avec une esthétique sombre et une mise en scène saisissante, le film explore des dilemmes moraux. Le protagoniste jouer par Ka Tung Lam est confronté à des choix impossibles et à des situations déconcertantes qui mettent à l'épreuve ses valeurs et sa propre humanité. La mise en scène de Soi Cheang est véritablement remarquable. Les décors et les paysages, d'une beauté lugubre, créent une ambiance oppressante et mystérieuse qui enveloppe le spectateur dès les premières minutes. Les jeux de lumière et la direction artistique soignée contribuent à renforcer cette atmosphère, donnant à l'ensemble une esthétique visuelle envoûtante.
Limbo, film hongkongais qui présente la ville nde Hong-Kong comme un dépotoir à ciel ouvert, au milieu desquels des bidonvilles poussent comme des champignons d'une moisissure poisseuse. Mettez au milieu de tout ça un tueur en série et des policiers tout aussi irréalistes que possibles et tous complètement bons pour l'asile (à part le petit dernier qui vient d'arriver, secouez tout ça et mettez dedans une "pauvre" fille qui durant tout le film s'ern prend plein la gueule, mais qui s'en sort toujours, des coïncidences qui sont tellement pratiques et nombreuses qu'il faudrait parler de la moitié du film si on en parlait, des scènes ultra-violentes et gratuites, qui tombent comme un cheveu au milieu de la soupe... Une certaine complaisance dans les scènes où la fille se fait maltraiter/agresser dès qu'elle apparait ou quasi... Des courses poursuite par tous les moyens et tout le temps dès que l'action s'enlise… Bref, c'est un sacré bordel et on arrive au générique de fin en se demandant quelle est l'utilité de ce film gore d'action et de brutalités omniprésente. Je ne comprends pas pourquoi France culture a financé une partie de ce film, car c'est vraiment le degré zéro de l'humanité qui est montré ici, une œuvre repoussante et inutile depuis le silence des agneaux ou ses suites... Trop de coïncidences, trop d'action, trop de scènes complaisantes avec divers types de violences, trop de personnages traumatisés par leur passé, et j'en passe... Personnellement, je ne suis pas pour les films à la little pont, mais trop, c'est trop, Film sans beaucoup d'intérêt qui ne raviront que les fans inconditionnels de saw, Hannibal Lecter ou mieux, les fans de seven...
Dans les bas-fonds de Hong Kong, deux flics (un vétéran et une jeune recrue) font équipe pour élucider une série de meurtres. Ils sont sur la piste d’un serial killer qui s’attaque aux femmes en leur coupant la main (qu’il laisse sur la scène de crime en guise de signature). Ne parvenant pas à lui mettre la main dessus, ils vont utiliser une jeune délinquante comme appât…
Auréolé d’une sacrée réputation, deux ans après avoir fait le tour des festivals, le film bénéficie (enfin) d’une exploitation en salles. Limbo (2021) de Soi Cheang devrait sans le moindre mal ravir les fans de thriller nihiliste, tels que Se7en (1995) de David Fincher ou Memories of Murder (2003) de Bong Joon-Ho, pour son côté jusqu’au-boutiste.
Si le film a des qualités indéniables, on regrettera que le réalisateur se soit uniquement concentré sur l’esthétisme (le rendu en noir & blanc a été travaillé en post-prod (réalisé en couleur), le résultat final s’avère beaucoup trop chargé, à la limite de l’écoeurement. Une ambiance poisseuse et crépusculaire qui en fait des caisses en délaissant littéralement son scénario. Trop c’est trop, on ne sait même plus où poser son regard tellement c’est surchargé ras-la-gueule). C’est assez regrettable car il y avait pourtant matière à un faire un très beau film, si le réalisateur avait su se modérer (la représentation de Hong Kong a des allures dystopiques, digne d’un film de SF avec ses gratte-ciels et ses montagnes de déchets).
Limbo (2021) aurait pu être un passionnant thriller si le scénario avait été moins négligé. 2h de traque sous la pluie qui confère à l’ennui (les actions se suivent et se ressemblent, on a la désagréable impression que le film brasse du vent, dans le seul et unique but de nous en mettre plein la vue) et avec du noir & blanc natif, le résultat aurait sans doute été moins criard et moins surchargé, dommage.
J'ai hésité.ektre 3,5 et 4 car le début du film est assez tortueux mais l'image en noir et blanche est magnifique tout comme les plans. Un polar dure, aride qui permet de découvrir une partie de Hong Kong jamais vue auparavant. La dernière heure est très prenante mais assez difficile, d'où la limitation d'âge. Et évidemment à voir en VO.
C’est un univers glauque, entre Tim Burton, sans Tim Burton, et le film de Kung Fu, sans Kung Fu….Le noir et blanc est un parti pris, que finalement j’ai regretté ( il devient monotone) …..Cela reste quand même une surprise dans la mise en scène, le genre de film, qu’on peut ne pas oublier, avec un personnage principal, la vagabonde, et KONK KONG ;..Reste que le rythme un peu étourdissant, peut lasser à la longue, la mise en scène étant monolithique et la subtilité des personnages inexistante……C’est vrai que c’est une petite surprise dans la filmographie actuelle en salles, J’ai pensé à SEVEN ( Fischer)…Il y avait du monde, j’ai été surpris ( sans doute le bouche à oreilles)…Du pour et du contre, je crois, et un questionnement quant à la place de ce film dans le cinéma actuel, elle a déjà un petit côté vintage, et le personnage principal est sans doute Honk Kong, qui m’ a rappelé un voyage il y a longtemps déjà…Honk Kong qui ne change pas…..Je conseille sans insister, sans nul doute, que ce film dénote et a sa griffe….
4 étoiles pour l'image et les plans. Certaines scènes gores sont difficiles à supporter et on préfère ne pas voir le film en couleur...dommage que la personnalité du tueur psychotique ne soit que survolée et que sa traque se borne à la manifestation de la violence plutôt qu'à un démêlage de sa folie par les enquêteurs
Hong Kong ce n'est pas simplement sa fabuleuse baie, ses appartements aux prix stratosphériques et la collection de Rolls de l'hôtel Peninsula. C'est aussi une ville verticale où les immeubles ressemblent à des clapiers au bas desquels vivent les déclassés dans un mélange de pluie, d'ordures et de putréfaction. C'est ici que sévit un tueur en série. Le noir et blanc et la direction artistique sont fantastiques, on devrait même montrer ce film à toutes les écoles formant des chefs décorateurs. Mais le déroulement de l'intrigue ne laisse pas de place aux surprises et le film est même lassant. Je n'ai pas été emporté comme la plupart des critiques pro ou cinéphiles de ce site.
Ce film coche toute les cases pour être un excellent film, malheureusement le scénario est très loin de tenir la route.
Visuellement irréprochable, une ville étouffante, crasseuse, répugnante, trouve sa beauté dans des plans millimétrés et sublimés par une photographie magnifique. L'image est très souvent surchargée, à l'instar des protagonistes évoluant dans des montagnes de déchets situées dans les dépotoirs a ciel ouvert dans la ville d'Hong Kong.
Le choix du noir et blanc marche extrêmement bien, surtout quand la pluie s'y invite.
Le jeu d'acteurs est irréprochable, chacun des personnages s'insèrent parfaitement dans le récit.
Mais voilà, le scénario...
J'ai eu l'impression qu'il était écrit au fur et mesure, ne sachant pas où aller, surchargé de grossières facilité (les facilité/cliché de Tchekhov) pour faire avancer l'enquête.
L'odorat de limier circonstanciel en est un parfait exemple.
Si je devais comparer ce film à un jeu vidéo, je dirais qu'il s'agit d'une démonstration technique.
Démonstration filmique de haute volée, très bien fignolé.
Mais hélas, dans la finalité, ce film ne m'a rien raconté, et je suis sortie frustré de cette séance, avec l'impression d'avoir perdu mon temps (visuellement une très belle perte de temps), un peu comme converser avec une très belle dame, qui n'aurait que des banalités insipide à répondre. Il peut évidemment y avoir plusieurs niveau de lecture de ce film, (allégorie a Kowloon, l'ancien quartier/bidonvilles d'Hong Kong, où les dentiste douteux étaient légion).
J'ai vraiment envie d'aimer ce film, mais ce film ne m'aime pas.
Je suis persuadé qu'avec un montage différent et quelques changements scénaristiques (cheminent de l'enquête, exposition de certains personnages...), ce film aurait dû avoir un rythme et un scénario digne de la prestation visuelle qu'il nous propose.
Un film où les tensions principales se dérivent du changement d'avis des personnages sans âme. Tres stetique certes, blanc et noir correct quelques bons plans sure...mais il faut avaler des culebres et des culebres de non sense pour se permettre arriver à une fin grotesque. Le couple de flics sont aussi credibles que les braqueurs de Casa de Papel. Film à eviter!
"Limbo" récompensé (grand prix et prix de la critique) au festival Reims Polar est un film policier dramatique hongkongais parfois impressionnant. En effet ce film sortie il y a déjà quelques années, censurée en Chine (à cause d'une violence trop accrue) qui est sortie en noir et blanc pour atténuer la violence exacerbée impressionnent par moments dans un film éprouvant par moments avec un super esthétisme qui met en prise un tueur en série et deux policiers tourmentés même si j'ai trouvé que l'ensemble avait du mal à décoller, que parfois le scénario ne tient pas la route ainsi qu'une image de la femme (celle-ci sert de défouloir pour la gent masculine dans ce film) que je n'ai pas aimée.
Limbo est un polar hong-kongais de Soi Cheang, autant dire que c'est pas pour les âmes sensibles... D'autant que le parti pris esthétique est sinon original, du moins assez ambitieux puisque les cadrages très soignés tout en noir et blanc nous donnent une image très lumineuse, contrairement à ce qu'on pouvait craindre. Mais ce sera tout pour le côté "lumineux" : le film est une plongée immersive dans les bas-fonds de HK en compagnie de deux détectives taiseux et mal assortis qui pataugent dans la fange, les poubelles et les déchets à la recherche d'indices pour coincer un serial killer qui abandonne les mains gauches de ses victimes... L'intrigue policière n'est qu'un prétexte et Soi Cheang nous délivre même les clefs du dénouement dès les premières images. Outre le côté esthétique très léché, le film est une véritable tragédie grecque filmée façon manga. Dans les bas-fonds de cette cité (qui font passer celle de Blade Runner pour les allées de Disneyland) il n'y a nulle place pour l'espoir, le pardon ou la rédemption. Tout cela est particulièrement noir et violent. Le film pousse le bouchon très loin mais, si on veut bien jouer le jeu, c'est plutôt réussi .
Polar chinois, largement survendu par la critique : les comparaisons avec " mémories of murder" (BJ Ho) ou " seven" (D.Fincher) n'ont pas lieu d'être au plan de la réussite et sont, une fois encore, après l'oubliable et récent " misanthrope " (ces références étaient déjà évoquées), uniquement des arguments commerciaux pour appâter le chaland.
Le montage est particulierement calamiteux ( successions de courts moments, présentés à la va vite ) le scénario donne le sentiment d'avoir été écrit en dix minutes, les dialogues sont rares et creux, les personnages restent à l'état d'esquisses.
A part le casting féminin, lui remarquable et la photo léchée en noir et blanc, pas grand chose à relever dans ce film foutraque.
Les quarante premières minutes sont particulièrement ratées et n'offrent surtout aucune justification à leur absence constant de didactisme.
On pense à ce proverbe chinois " il trouble l'eau afin de faire croire à sa profondeur " ou à Nietzche qui écrivait dans " humain trop humain ", cet aphorisme devenu célèbre " le public confond souvent celui qui pêche en eau trouble et celui qui puise l'eau en eau profonde"
La seconde partie ne vaut guère mieux, même si, il est vrai, quelques scènes se laissent voir, mais toujours grâce surtout à la présence de l'actrice principale.
Les amateurs de polars chinois de qualité et de haut standard, se tourneront à titre de comparaison vers " black coal" ( ours d'or à Berlin) ou vers "une pluie sans fin" pour voir ce que le cinéma noir de l'empire du milieu, peut produire de meilleur.
Ces deux opus laissent ce " limbo" au rang de thrillers asiatiques anecdotiques, en raison notamment de ses vains, inefficaces et même ennuyeux effets de manche dont on finit par se ficher comme d'une guigne.
Un dernier mot sur le titre " dans les limbes" ou " limbo" est à l'image de ce que propose ce film qui paraît avoir été tourné un jour de grève des éboueurs.