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Valérie J.
2 abonnés
5 critiques
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1,0
Publiée le 30 juillet 2023
Les Violences infligées aux personnages féminins interminables: esthétique douteuse de la saleté du désespoir et de la détresse. Fin totalement niaise. Si le propos est de dénoncer quelque chose, en ce qui le concerne c'est raté
Ok alors je m'attendais à un bon policier noir dans un Honk Kong sombre à souhait, une enquête palpitante... Ben bon sang !!! C'est un vulgaire film de série B , ou l'intrigue policière est reléguée au second plan ( il n'y en n'a d'ailleurs aucune ) au profit des bastonnades ultra violentes , des moments gores, des courses poursuites non stop, des bruitages criards , tout ça dans une ville qui n'est autre qu'une décharge à ciel ouvert , à limite en avoir des relents...
Limbo risque bien d'être l'un des films marquants de cette année cinématographique. La mise en scène crépusculaire, le noir et blanc somptueux qui magnifie ici lordure et la pourriture, les plans larges impressionnants donnant une image dantesque de la ville, en terme d'image Limbo est un film absolument extraordinaire. Sur le plan du scénario, l'histoire est conventionnelle avec ces archétypes bien en place et l'histoire a un dénouement assez attendu pourtant ce matériau de base est transfiguré par cette puissance esthétique viscérale doublé par un jeu d'acteur épatant. Bref, le film est glauque, violent, haletant, traversé de fulgurances. Les thèmes du pardon et de la vengeance y sont traités de façon classique, comme dans un polar hong kongais des années 80 90, mais avec ce supplément d'âme qui fait la différence. Limbo est un film palpitant et fascinant, un hommage à un certain cinéma de genre mais aussi une expérience graphique presque synesthésie tant les images imprégnés de déchets deviennent presque odorantes. Rude et sublime avec un superbe personnage féminin tour à tour martyr et héroïne, bourreau et sainte. Bref, un excellent moment de cinéma.
"Limbo" est un film poisseux et sombre dans les bas-fonds de Hong-Kong. Dans des décors surchargés à la limite de la compréhension, mis en valeur par un très beau noir et blanc, ce film y trouve ses qualités. D'un autre côté, il a du mal à faire vivre ses personnages dans ces lieux. Il y trébuche et s'y perd, mais peine à convaincre ; on a du mal à s'attacher à qui que ce soit.
Conclusion : Un beaux film au sens visuel du terme, à la limite du brouillon, dans laquelle le scénario et les jeux d'acteurs, eux, tombent.
Qu'elle CLAQUE ! Soi Cheang nous propose une vision crasseuse mais fascinante des bas fonds de Hong-Kong. La photographie est magnifique, les choix de mise en scène sont excellents, le casting est ultra-investi. On y ressort quelque peu chamboulé, mais le film ne peut laisser indifférent. Le scénario n'a rien de novateur mais reste ultra efficace, bien que nous pouvons noter quelques incohérences concernant l'enquête policière. Une grande réussite.
Limbo est un film sombre et violent. Son extrême violence explicite met le spectateur mal alaise (je voyais les gens souffrir dans le cinéma, serrer le poing et grimacer à côté de moi). L'enquête est pas mal mais classique. Le film n'apporte pas grand chose et m'a, de fait, beaucoup déçu.
Même si c’est très rare, il arrive que l’on comprenne que l’on va assister à une œuvre sublime dès le premier plan d’un film. Limbo est de ceux-là ! Soi Cheang livre un polar d’une beauté formelle de chaque instant. Le cinéaste et Cheng Siu-keung, son directeur de la photographie, offrent des cadrages sublimes et un noir et blanc somptueux : le plus surprenant est que le film a été tourné en couleurs ! L’histoire est prenante du début à la fin renforcée par la musique de Kenji Kawai et est porté par un quintet d’acteurs donnant tout (Gordon Lam, Mason Lee, Cya Liu, Hiroyuki Ikeuchi et Fish Liew). Après le Misanthrope de Damián Szifrón, Limbo est le second polar à marquer grandement l’année 2023 (même s’il était sorti en 2021 à Hong-Kong) : une œuvre exceptionnelle qui est à classer, que ce soit par certains aspects scénaristiques et par son travail formel, rien moins qu’à côté de Se7en !
Super film, noir et blanc qui amplifie la tension ressentie dans le film, les acteurs jouent très bien (surtout l'actrice principale) et sont attachants. De la violence, du réalisme, un polar efficace. Restera dans les mémoires. Et sinon pour certains, en quoi c'est un problème qu'il soit japonais le méchant ? Les producteurs n'ont pas le droit de choisir ? Aucun soucis pour moi qu'il soit japonais, ce peuple n'est pas tout blanc (l'unité 731)
Accrochez vos ceintures ce film secoue : Sombre, violent, personne ne mérite de vivre, une plongée dans une ville de Hong-Kong que l'on ne voit pas dans les dépliants touristiques. On retrouve certes tous les poncifs du genre mais traité sur le mode asiatique.
Film sublime, totalement maîtrisé et esthétiquement parfait. L'atmosphère poisseuse des arrières cours de Hong Kong est parfaitement restituée. Les acteurs sont excellents et tellement "vivants". On est complètement immergé dans ce film et on en ressort, malgré la violence extrême de certaines scènes ou situations, enthousiasmés par un si "beau" spectacle. Le top de ce que le septième art sait parfois encore nous offrir.
Bien que l’on puisse reprocher de manière générale aux polars leur tendance à forcer artificiellement le trait du glauque, au risque d’en devenir pesants, on ne peut qu’être intrigué par ce « Limbo ». L’œuvre s’inspire des plus grands - avec une ambiance et une intrigue sérieusement cousine du « Se7en » de David Fincher - et offre un spectacle boueux et humide dans un Hong-Kong putréfié. On reste pantois devant l’engagement physique des acteurs et face aux décors, au montage et à la photographie qui sont époustouflants. Singulier, on peut raisonnablement conclure qu’il ne nous a jamais été offert pareil objet cinématographique. L’histoire rocambolesque derrière la pellicule constitue également un scénario en soit: le film a été interdit par Pékin, tourné en couleur puis passé en noir et blanc pour en atténuer la violence et n’a pu sortir en salle que cinq ans après son tournage. On lui reprochera cependant un manque de sens, une forme de vacuité, derrière tant de cruauté, de violence et de beauté, même si certaines grandes thématiques tentent maladroitement d’émerger en bout de chemin.
Commençons par le positif ! La photographie est vraiment belle c'est certain avec quelques plans vraiment beaux. Et la mise en scène.
Pour le reste, j'ai trouvé le film catastrophique. je ne comprends vraiment pas les notes parlant de chef d'oeuvres (terme galvauder qu'on voit partout désormais)
Pour la partie négative. L'intrigue qui sur le papier partait plutôt bien, a le droit un développement incrompréhensible, l'enquête n'a ni queue ni tête. Le tueur en serie est un abruti fini et le scénariste nous dit qu'il tue car il c'est japonais et les japonais sont forcément mauvais... (en gros ca n'est rien de plus).
Les acteurs en font des tonnes et des tonnes (surtout l'actrice principale). Le montage est franchement mal foutu, on ne comprend rien, le ryhtme est mauvais, ca n'avance pas!!! spoiler: Le plus jeune des deux enquêteurs passe une demie decénnie à chercher son arme et (comme par magie) il trouve une empreinte au sol et est persuadé que c'est la même que sur les scènes de crimes.
ET POUR FINIR (SPOIIIIL) spoiler: La scène finale est sans doute le plus enervante et mauvaise que j'ai eu à voir depuis longtemps...
Un enquêteur qui a plusieurs années de métier cherche à retrouver une jeune femme dans la nuit, dans une décharge, poursuivie par un assassin et il n'a pas l'idée de crier son nom ?! Au lieu d'ouvrir cette porte comme un abrutis sans prevenir.
Bref c'était vraiment pas terrible. (Et Pourquoi cette interdiction au moins de 16 ans) ?
Malgré une photographie bien travaillée (la lumière se distingue), ainsi qu'une bonne post prod qu'on devine mais qui donne un aspect presque dystopique, le film déçoit. Il bénéficie d'un scénario très faible, des dialogues pauvres quand ils sont présents, des personnages peu travaillés pour qui le spectateur ne ressent alors rien, à l'exception de l'actrice cependant.
A ce propos, il lui a fallut bien du courage pour endosser ce rôle tellement elle subit du début à la fin, c'est limite si elle a le temps de respirer entre deux torgnoles, un acharnement de violence qui en devient malaisant. C'est d'ailleurs un soucis dans ce film, tout est poussif; les décors poisseux à n'en plus finir, l'actrice qui se fait fracasser de long en large, le tueur en caricature de l'étranger (japonais évidemment) complètement cinglé qui vit que pour les mains.
Rien n'est crédible :spoiler: le jeune flic agaçant qui passe le tiers du film à chercher son arme puis subitement trouve une empreinte de pas sur une feuille dans la rue et pour lui c'est sûr, il la reconnait, c'est la même que sur une scène de crime, photo sur un téléphone des années 90 à l'appui. Ils tombent sur plusieurs victimes dont une vivante mais ils s'en foutent complètement, l'autre flic qui fracasse la jeune femme tout le film mais soudainement, sans aucun évènement particulier, se met à pleurer pour elle et à vouloir la sauver, le tueur fou dont on ne comprend absolument pas les motivations si ce n'est un certain fétichisme pour les mains et un complexe d'Oedipe par procuration.
J'ai lu qu'il était comparé à Memories of murder et si j'en vois une forte inspiration, je n'en retrouve nullement l'essence de ce qui en a fait pour sa part un excellent film
Très bon film qui nous plonge dans une ambiance pesante et funeste sans nous laisser une seule seconde de répit. L'intrigue nous est bien amenée et le réalisateur se permet de jouer sur les temporalités des scènes pour nous surprendre avec plus d'impact et conserver un peu plus le mystère sur le déroulé des actions. Les scènes de grandes tensions nous font nous tenir à nos sièges et parfois même serrer les dents !
Les 3 personnages principaux sont tous attachants à leurs manières et sont très bien interprétés, ce qui rend l'avancé du récit plus intéressant, on a envie de continuer le film (entre autre) pour savoir ce qu'ils deviendront à la fin de ce dernier.
Quant à la réalisation, je la trouve très réussie. Le choix du réalisateur de nous présenter de nombreux plans de paysages, ruelles et autres éléments de la vie dans les bas-fonds de Hong Kong rend l'immersion plus importante et la tension n'y est que plus réelle. De plus, ces images mettent encore plus en contexte l'environnement dans lequel évoluent les personnages. Le noir et blanc aussi joue un rôle concret dans l'atmosphère sombre du film, on sent constamment une pression due aux contrastes très bien gérés qui provoquent un sentiment de mal être tout au long du film : on ne se sent jamais bien.
Le film ne comporte que très peu de musiques. Les ambiances sonores sont majoritairement composées de sonorités venant directement de la séquence mise en scène (pluie, voiture, crie etc.).
Pour résumer, c'est un très bon film que je conseille fortement (réserver tout de même à un public averti).