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Dahrar
28 abonnés
139 critiques
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2,0
Publiée le 22 juillet 2023
Un film noir caricatural et excessif en tout point. Le résultat est d'une extrême lourdeur. Les personnages sont tourmentés, tout est sale, il pleut tout le temps, les lieux sont invraisemblables. À conseiller aux amateurs de films de festival crades.
Plusieurs problèmes : - l'esthétisation de glauque, du sale, du répugnant : on connait ce procédé, mais un tas de sacs poubelle dans un joli noir et blanc, ça reste tout de même une décharge ; - une violence gratuite qui finit vraiment par porter sur les nerfs, est-il utile de massacrer cette jeune femme du début jusqu'à la fin du film ? Le réalisateur a t'il un problème avec les femmes ? Franchement, on se demande... - un scénario qui n'en est pas vraiemnt un : il n'y a plus rien au bout d'une heure et pourtant le film continue... et moi je baille.
En somme, un film qui aurait tout aussi bien pu rester inédit , a t'on vraiment besoin de connaitre tous les Luc Besson du monde ? Ma réponse est non.
Film dramatique, noir, parfois insoutenable mais l'intrigue, le déroulement et la réalisation sont parfaits. Le souffle court tout du long nous tient en haleine, nous captive ou nous bouleverse.
Film très sombre sur le fond et sur la forme : noir & blanc et peu de lumière dans un univers jonché de poubelles. C'est réellement un film dérangeant.
Si on aime voir les filles se faire défoncer la gueule, se faire violer, se faire couper les membres, etc... tout en les entendant demander pardon, ça peut plaire, mais le mieux à mon avis c'est plutôt d'aller consulter un médecin. Sinon le scénario est débile. Alors oui l'image était prometteuse, la mise en scène avec ses passages d'axe et ses dédoublements aussi, mais c'est juste une pose, un emballage pour faire passer un propos que je nommerai d'extrême droite.
Un thriller quasi horrifique qui explore la pourriture et les tréfonds de l'âme humaine. La photographie en noir et blanc est splendide et en fait une œuvre à la fois sombre, lumineuse et humide.
Limbo risque bien d'être l'un des films marquants de cette année cinématographique. La mise en scène crépusculaire, le noir et blanc somptueux qui magnifie ici lordure et la pourriture, les plans larges impressionnants donnant une image dantesque de la ville, en terme d'image Limbo est un film absolument extraordinaire. Sur le plan du scénario, l'histoire est conventionnelle avec ces archétypes bien en place et l'histoire a un dénouement assez attendu pourtant ce matériau de base est transfiguré par cette puissance esthétique viscérale doublé par un jeu d'acteur épatant. Bref, le film est glauque, violent, haletant, traversé de fulgurances. Les thèmes du pardon et de la vengeance y sont traités de façon classique, comme dans un polar hong kongais des années 80 90, mais avec ce supplément d'âme qui fait la différence. Limbo est un film palpitant et fascinant, un hommage à un certain cinéma de genre mais aussi une expérience graphique presque synesthésie tant les images imprégnés de déchets deviennent presque odorantes. Rude et sublime avec un superbe personnage féminin tour à tour martyr et héroïne, bourreau et sainte. Bref, un excellent moment de cinéma.
Présentant de faux airs de roman graphique par son atmosphère glauque, cette enquête policière fait entrer en collision deux affaires dont les rebondissements psychologiques et émotionnels constituent l'intérêt d'une narration d'abord aussi froide que son blanc et noir esthétisé. Montant crescendo dans les plongées interlopes et l'insalubrité humaine (difficile scène de viol) le récit devient tragédie avec une cynique brutalité émouvante. Poisseux, douloureux, âpre.
fleurant dans une ambiance à la seven (2 flics à la recherche d'un serial killeur dans une ambiance sombre et pluvieuse), le film offre une superbe mise à scene, une belle photographie (magnifique noir & blanc), des acteurs au diaposon.. bref une réussite venu d'Asie encore une fois
Filmé au cœur d’une Hong Kong plus sombre, pluvieuse et poisseuse que jamais, ce polar ultra-violent nous embarque aux côtés de deux flics aux méthodes iconoclastes qui tentent d’arrêter un tueur en série passionné par spoiler: le découpage de mains de jeunes femmes. Très stylisé, filmé dans un noir & blanc superbe, Limbo prend néanmoins une tournure dérangeante lorsque ses personnages s’acharnent pendant de longues minutes – et à plusieurs reprises – sur une junkie spoiler: certes coupable d’un homicide dans des temps passés, mais pas responsable de tous les malheurs du monde non plus. Mais dans cette ville jonchée d’ordures, même les âmes pures finissent vraisemblablement par s’encrasser.
Limbo est un film "trash". Trash à cause des méthodes utilisées par les flics de Hong Kong. Trash, car il se déroule dans les bas fonds de HK, envahis de détritus. Le suspense augmente au fil des minutes et on se demande QUAND les flics vont arrêter leurs manipulations. A noter que plus Cham Lau ( le fic vétéran) s'enfonce dans sa manipulation, plus Wong To ( la délinquante) cherche sa voie dans l'expiation de son "crime". A voir à condition d'avoir le coeur bien accroché. A noter que le tournage du film en noir et blanc accentue la noirceur des personnages - flics, truands et victimes !
J'ai hésité.ektre 3,5 et 4 car le début du film est assez tortueux mais l'image en noir et blanche est magnifique tout comme les plans. Un polar dure, aride qui permet de découvrir une partie de Hong Kong jamais vue auparavant. La dernière heure est très prenante mais assez difficile, d'où la limitation d'âge. Et évidemment à voir en VO.
"Limbo" est un film que j'ai trouvé pas mal. L'histoire est intéressante mais mal exploité à mon goût. L'intrigue prend des virages pas très convaincante et les personnages sont dans l'ensemble assez sympa. J'ai bien apprécié que le film soit en noir et blanc.
Hong Kong ce n'est pas simplement sa fabuleuse baie, ses appartements aux prix stratosphériques et la collection de Rolls de l'hôtel Peninsula. C'est aussi une ville verticale où les immeubles ressemblent à des clapiers au bas desquels vivent les déclassés dans un mélange de pluie, d'ordures et de putréfaction. C'est ici que sévit un tueur en série. Le noir et blanc et la direction artistique sont fantastiques, on devrait même montrer ce film à toutes les écoles formant des chefs décorateurs. Mais le déroulement de l'intrigue ne laisse pas de place aux surprises et le film est même lassant. Je n'ai pas été emporté comme la plupart des critiques pro ou cinéphiles de ce site.
Le schéma narratif de Limbo est certes connu mais pas convenu. L’histoire racontée est classique : un duo d’enquêteurs est lancé sur les traces d’un serial killer alors qu’une seconde victime est découverte, mutilée de la main gauche à l’identique de la première victime. Classiquement également, le duo d’enquêteurs fraîchement formé fait collaborer deux hommes (Lam Ka Tung et Liu Cya) aux méthodes et à l’expérience professionnelle différentes. La brutalité de l’un n’est pas innée mais acquise par... rage. Et, sans rien dévoiler du contenu du film, celui-ci ne pouvait se clore que sur un cri... de rage. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/berlinale-2021/