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Domnique T
65 abonnés
238 critiques
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4,0
Publiée le 3 mai 2022
Ryūsuke Hamaguchi m'avait déjà "scotché" avec "Drive My Car", il est de retour avec un film sensible et délicat où des femmes bousculées dans leur quotidien par des hasards (d'où le titre !) livrent leurs émotions, leurs états d'âmes, leurs désirs ... 3 petits films, 3 situations différentes bâties avec la même architecture. Une situation banale, voire ennuyeuse, (d'où 4 étoiles et pas 5 !) qui bascule quand le hasard vient ébranler la banalité. L'économie de moyens, de décors met en exergue le sens des mots, parfois bouleversants ... c'est superbement filmé, mais surtout magnifiquement écrit.
Ah quel cinéaste et ce nouvel opus magique. Je vous conseille vivement ces 3 contes. La beauté des sentiments humains transfigurée. La joie et la subtilité toute japonaise teinté de mélancolie.
3 contes sur l émancipation et les errances amoureuses de femmes japonaises. Un film très bavard et d'une qualité de dialogue un peu inégale, Des trois contes le dernier est le plus surprenant scénaristiquement.
Images laides (décors et éclairages), son très mauvaise, pas de mixage entre le son des dialogues et le son d'ambiance. Quant aux 3 scénarios, à part comprendre qu'il s'agit de relations amoureuses manquées, le film ne transporte pas dans une exploration ni une réflexion profonde du sujet ! Le 3ème film est sans doute le plus interessant et l'idée du jeu de rôle plus originale.
Insoutenablement ch… Deux heures de dialogues sans imagination dont on ne sait s’ils comportent du second degré, ou bien si le cinéaste se prend vraiment au sérieux, ce qui serait très gênant. Les filles sont jolies, on sent que c’est le principal argument de vente ( un mannequin, une étudiant mère de famille nymphomane… les profils sont assez gratinés) mais atiffées comme des bonnes sœurs pour faire intello. Les historiettes sont d’une vacuité rarement expérimentée ailleurs. Tout cela ouvert et fermé par un petit piano de Schumann qui, fatalement, donne sur les nerfs à force d’être joué et rejoué sur des scènes de bagnole roulant dans Tokyo la nuit Comment s’explique la critique unanimement positive ? La France est dépressive, elle retombe dans des snobismes vains…
Excellent film, très unifié malgré ses trois parties indépendantes les unes des autres. C'est surtout magnifiquement écrit, et endossé à merveille par les acteurs. C'est surprenant, mais aussi confondant de vérité. En voyant ces trois histoires, c'est nous-mêmes que nous voyons, et ceux que l'on a aimés. Il est vrai que le film, par l'ambition de ses dialogues et de ses scènes statiques, ressemble à un dispositif théâtral, mais sans que cela ne paraisse jamais : l'on est bien au cinéma, et aucune contrefaçon de scène ne vient prétendre le contredire. Tout simplement magnifique, merveilleux.
3 Contes autour de l'amour. De belles histoires sont à la base, mais c'est lent (pourquoi pas) mais, il aurait fallu contre balancer avec des plans de caméra, et de plus l'esthétique et les fonds de scène sont mornes(pour mieux coller à la mélancolie ambiante?) n'aident pas et les jeux d'acteur pas toujours bon (dommage que cela finisse par le plus mauvais d'ailleurs: la dernière inversion). Bref, si vous avez à choisir un film, trouvez en un autre et ne vous fier pas à cette usurpation (selon moi) de bonne note des critiques!
Comme pour Asako I&II, le réalisateur Ryūsuke Hamaguchi plonge le spectateur dans une ambiance délicate pour trois histoires traitées avec finesse. J’ai d’abord commencé à trouver le film un peu long, puis la chute du premier conte a laissé mon imagination plus enjouée que ne le laissaient entrevoir les trois scènes de discussions un peu figées et théâtrales dans un taxi, un bureau et un café. Les acteurs prennent leur temps, fixent leurs regards et transmettent leurs émotions sans la barrière qu’un spectateur européen pourrait voir dans la réserve supposée habituelle des acteurs asiatiques. Ces trois contes sont des régals philosophico-érotico-psychologiques, sans sexe, uniquement au travers des textes et des attitudes posées des interprètes.
Si l'on cherche de la finesse dans les émotions et les sentiments, si l'on cherche de la subtilité dans les situations, si l'on aime écouter la profondeur des dialogues, si l'on sait prendre le temps avec l'esthétisme, alors ce film est fait pour nous. Quand on fait des catégories, comment peut-on mettre un film comme celui-ci dans la même catégorie (au hasard) qu'un Morbius ou qu'un James Bond ? Symbole d'une société divisée ? On peut parler d'un film exigeant qui ravira les bons spectateurs.
Des histoires subtiles et magnifiquement jouées et filmées, mais aussi très intellos et verbeuses ce qui peut confiner à un certain ennui. L'érotisme audacieux et cruel du deuxième conte est vraiment fascinant. Si vous n'aimez pas déjà Rohmer, passez votre chemin...
Hamaguchi se confirme comme un des grands réalisateurs actuels japonais. Sa sensibilité ne peut que plaire au public français car l'influence de Rohmer se perçoit immédiatement mais dans un univers totalement "exotique", le Tokyo du XXIème siècle. Les dialogues embarquent avec naturel et fluidité les spectateurs vers une compréhension complète des ambiguïtés très humaines des personnages. Tout en finesse et humanité - on ressort sur un nuage.
Oh mon Dieu ! Quelle purge ! Quel ennui ! Contes du hasard et je sais pas quoi fut pour moi l'une des pires expériences de cinéma de toute ma vie. Je n'exagère pas. Des historiettes sans aucun intérêt, incroyablement mal jouées, nous infligeant des dialogues interminables dans un japonais déclamé sans énergie, éclairées en mode rayon poisson chez Aldi, et filmées de la façon la plus plate qui soit. Drive my car, c'était nul, mais là c'est hors catégorie. Seule la structure du récit m'a convaincu de rester jusqu'au bout, espérant naïvement que le conte suivant serait plus intéressant que le précédent. Ne rêvez pas : tout se vaut dans ce machin, et ça ne vaut rien. Reste le mystère des notes incroyablement élevées parmi la presse et les spectateurs des différents sites de critiques. Mais bon, si ça vous a plus, je suis content pour vous !
Un peu perdu par les deux premiers chapitres, le troisième est en revanche magnifique dans son scénario, subtil et très émouvant. L'interprétation des acteurs, autant le dire des actrices, qui sont très centrales dans les trois chapitres, est excellente et la réalisation de qualité. Nous donne à voir un Japon plus moderne, très occidentalisée malgré les quelques touches de poids des traditions qui persistent. Dans l'ensemble, on apprécie cette nouvelles oeuvre du réalisateur, qui n'égale pas les précédentes du fait de cette inégale répartition d'intérêt entre les trois parties.
Trois petits contes jouant sur le hasard et sur l'amour. Si l'on peut avoir son préféré en raison du degré d'originalité de chacun, les trois baignent dans l'atmosphère particulière que crée Hamaguchi dans chacun de ses films, à savoir une réflexion sur les sentiments et une mise en scène épurée qui en font le petit-cousin japonais de Rohmer et le cousin d'Hong Sang-soo.