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Paskal
23 critiques
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2,0
Publiée le 24 mai 2022
Le cinéma d’auteur 🇫🇷 c’est chiant Le cinéma d’auteur 🇯🇵 c’est chiant mais autrement Le 1er conte - pas compris la fin Le 2ème - trop long - ai juste aimé les 3 dernières minutes Le 3ème - le seul qui m’a interpellé
Images laides (décors et éclairages), son très mauvaise, pas de mixage entre le son des dialogues et le son d'ambiance. Quant aux 3 scénarios, à part comprendre qu'il s'agit de relations amoureuses manquées, le film ne transporte pas dans une exploration ni une réflexion profonde du sujet ! Le 3ème film est sans doute le plus interessant et l'idée du jeu de rôle plus originale.
Le film commence bien Mais cependant, très rapidement, les longueurs arrivent Ce n'est en fait que plusieurs cours métrages dont seuls deux sont corrects Ennuyeux à la longue
Trois petits contes jouant sur le hasard et sur l'amour. Si l'on peut avoir son préféré en raison du degré d'originalité de chacun, les trois baignent dans l'atmosphère particulière que crée Hamaguchi dans chacun de ses films, à savoir une réflexion sur les sentiments et une mise en scène épurée qui en font le petit-cousin japonais de Rohmer et le cousin d'Hong Sang-soo.
Hamaguchi se confirme comme un des grands réalisateurs actuels japonais. Sa sensibilité ne peut que plaire au public français car l'influence de Rohmer se perçoit immédiatement mais dans un univers totalement "exotique", le Tokyo du XXIème siècle. Les dialogues embarquent avec naturel et fluidité les spectateurs vers une compréhension complète des ambiguïtés très humaines des personnages. Tout en finesse et humanité - on ressort sur un nuage.
Des dialogues interminables, de la niaiserie, de l'amour, voilà le tout nouveau somnifère, il dure deux heures et vient tout droit du pays au soleil levant.
Ah quel cinéaste et ce nouvel opus magique. Je vous conseille vivement ces 3 contes. La beauté des sentiments humains transfigurée. La joie et la subtilité toute japonaise teinté de mélancolie.
Quelle merveille. La poésie d'Hamaguchi fait encore une fois son travail avec une intensité et une justesse rare. Mention spéciale au troisième conte pour son histoire universelle, même si le second contient sûrement les meilleurs dialogues, empreints d'Humanité.
J'aime décidément l'intelligence, la finesse, la délicatesse, la subtilité de ce cinéaste qui sait capturer des émotions à priori indescriptibles. J'ai encore été touchée au plus profond. Il y a avec ses personnages, ses histoires, sa sensibilité, quelque chose qui raisonne très fort en moi. En plus ses films sont esthétiquement très réussis, des plans simples, mais structurés, comme ce qu'il raconte. Comment dire... Je suis sous le charme... J'ai hâte de voir le reste de son travail...
Trois contes qui mêlent sentiment amoureux et petits hasards de la vie. Chaque histoire dépeint, de manière subtile et juste, le portrait de femmes qui connaissent à un moment ou un autre la loi du karma. C'est une histoire d'amour qui nous interroge sur la place du destin dans nos existences.
Hamaguchi revient en force après Senses et Drive my car. Sa profondeur psychologique et spirituelle et ses qualités de scénariste font de lui un très bon conteur.
Très beau film dans l'écriture des dialogues. Originalité et modernité, une fable en contes. Beaucoup apprécié ce film, bien qu'en dessous de ses precedents.
On tient là un véritable chef d'œuvre. Peu de mots me viennent à l'esprit pour qualifier cette œuvre cinématographique intense.
Tout d'abord, les mots. Ils sont en fait le véritable personnage principal de ces trois contes. Cette confiance laissée au verbe, cette manipulation minutieuse de cette agglomération de lettres relève de la magie. Certains diront que c'est du bla-bla. Non. Quand le niveau d'écriture est d'une telle subtilité et d'une telle intelligence ce n'est plus du bla bla, c'est de l'art. L'art des mots, en accord avec une mise en scène implacable. Waouh.
Ensuite, la poésie. Si on devait résumer le film en un seul mot ce serait celui-ci : poétique. Tout est en profondeur, en subtilité. Manier la poésie avec tant de délicatesse et de grâce est un vrai plaisir. A ce point là, c'est du grand art.
Et puis, vient s'ajouter à cela le jeu des actrices, magistrale, avec une mention spéciale a Katsuki Mori, celle qui lit un texte érotique dans le deuxième conte.
Maintenant, passons au détail des contes :
Conte 1 : Il est très réussi, mais c'est le moins bon des trois. Il ne gagne pas assez en profondeur mais ce triangle amoureux ne peut que nous intriguer et nous toucher, surtout quand il est amené d'une manière délicieusement perverse. 4/5
Conte 2 : Cette lecture de conte érotique est magnifique. Jamais obscène, toujours doux, malgré des mots très crus, il arrive à rendre ce texte poétique. Comme dit précédemment, l'actrice est magistrale. C'est le conte qui a le plus de matière, qui est le plus rapide physiquement parlant. 4.5/5
Conte 3 : De loin mon préféré. Ces deux personnes ne se connaissant pas qui se rencontrent quand même et entament un jeu de rôle ne peut pas laisser indifférent, de par sa douceur et sa poésie. C'est le plus triste, le plus beau aussi. J'ai adoré. 5/5
Quand on ressort de ce film, on est dans une bulle, un cocon de poésie sacrée. C'est magnifique.
Je conseille ce film à partir de 14 ans (lecture d'un texte très cru et propos difficilement compréhensible) 19/20
Grande chance au Festival des 3 Continents, de découvrir en premières séances françaises le dernier film de Ryûsuke Hamaguchi, dans la même année que la sortie en salles de « Drive my car ». Et la surprise fût excellente de le voir arriver, pour saluer les spectateurs avant la projection, avec son jeune assistant réalisateur. Ce dernier s’est récemment installé à Paris, pour tourner son 1er long métrage. Il a déjà travaillé à plusieurs reprises avec Hamaguchi, sur « Senses (Happy hour) », qui avait remporté le doublon à Nantes de la Mongolfière d’Argent l’une des plus belles récompenses et le prix du public. Les « Contes du hasard et autres fantaisies » est en sélection officielle avec 7 autres films dans la compétition internationale, verdict ce soir. Il a déjà remporté le grand prix du jury à la Berlinade 2021. On ne peut s’empêcher de penser à Éric Rohmer et à Hong Sang-soo, dans la sobriété à explorer le cheminement des trajectoires amoureuses de ces 3 femmes dans chacun des contes. Leurs ambiguïtés affectives et émotionnelles, sont un délice à suivre. Ces histoires ont en commun, un évènement du hasard, qui emporte les personnages vers d’autres directions. La forme visuelle est différente des précédents films d’Hamaguchi. L’image et la lumière sont moins esthétisantes, dans la simplicité des décors de faux plafond d’entreprise, d’université ou d’une maison particulière. Ce sont les aléas virevoltants de la fantaisie du scénario qui prennent ici le dessus. Dans chaque conte, une distribution d’acteurs différente, vient donner vie à de nouveaux personnages, toujours dans une effusion de paroles, très fluide. La sophistication du film est dans sa narration, dans son écriture très soignée et rythmée. Dans les précédents films d’Hamaguchi, nous retrouvions parfois les mêmes acteurs et personnages dans plusieurs longs métrages qui faisaient une même histoire, sur une longue durée (317 mn pour Senses). La structure de ce film en 3 petits contes est toute autre. C’est un plaisir, comme peuvent en donner certains films de Woody Allen ou de Nanni Moretti, délicieusement éloquents.